Le discours en anglais de Macron à Berlin : trahison des élites !

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Une entreprise de démolition de la France

Marine Le Pen s’est indignée, à juste titre, du discours de Macron en anglais à Berlin. Tout un symbole de ce qu’est vraiment ce technocrate arriviste de la finance qui n’a pas le sens du peuple, qui n’a pas le sens de l’identité de la France, qui ne respecte pas sa langue. Macron n’a peut-être pas une tête de moule, comme il le déclarait, il y a une dizaine de jours, mais il est bien sorti de ce moule qu’on appelle l’ENA. Cette École nationale d’administration qui met aujourd’hui toute son énergie à fabriquer de jolis clones parfaitement compatibles avec la mondialisation. Des Macron en série.

Rien n’est, d’ailleurs, laissé au hasard dans cette entreprise de démolition de la France.


L’attitude à Berlin de Macron, ancien élève de l’ENA, explique bien le scandale en cours actuellement dans cette école. Je veux parler de l’arrêté du 16 avril 2014, pris par le ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique. Cet arrêté aura pour effet que l’anglais sera, à partir de 2018, la seule et unique langue étrangère à maîtriser pour les candidats souhaitant entrer à l’ENA, alors que jusqu’à ce jour, en 2017, l’ENA pratique encore le multilinguisme. Il sera, dorénavant, inutile d’apprendre une autre langue que l’anglais pour entrer à l’ENA. Il en résultera une incitation très forte, à l’heure du Brexit, à poursuivre dans la voie de l’unilinguisme anglais et une démotivation pour les élèves d’apprendre, dans l’enseignement secondaire, une autre langue que l’anglais puisque les autres langues ne serviront à rien !


Lors de la journée de rencontre entre l’ENA et l’université allemande DUV Speyer, le 10 juin 2015 dans les locaux de l’ENA à Strasbourg, le discours introductif de la directrice de l’ENA, madame Nathalie Loiseau, devant 195 élèves allemands, français et étrangers, a été tenu en anglais. L’effet fut d’autant plus calamiteux pour le français, l’allemand et les autres langues nationales européennes que le thème de la journée de la rencontre était : « Comment aller au-delà de nos spécificités nationales pour augmenter la coopération ? » Le discours introductif de la directrice, tenu en anglais, suggérait donc de renier la langue française ainsi que nos spécificités et nos identités linguistiques européennes !


Il est bien connu, également, que les hauts fonctionnaires français trahissent trop souvent la langue française à Bruxelles. Ce n’est pas pour rien que Pierre Moscovici a obtenu le prix 2016 de la Carpette anglaise 1… À quand une politique linguistique digne de ce nom d’un gouvernement français pour défendre et développer l’usage de la langue française en Europe ?


Macron aurait donc dû s’exprimer en français à Berlin, en utilisant parfois quelques mots d’allemand et en ayant recours à la seule langue internationale qui est, comme l’a fait très justement remarquer Umberto Eco, la traduction.


Il ne nous reste plus à espérer que, suite aux élections présidentielles de 2017, Macron ne soit pas élu, que le nouveau gouvernement français abrogera en 2017 l’arrêté scandaleux sur l’anglais, langue unique au concours de l’ENA, et que Macron tout comme l’ENA se verront attribuer le prix 2017 de la Carpette anglaise !



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