L’union des droites avec Éric Zemmour et Marion Maréchal pour se débarrasser d’Emmanuel Macron

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L'impossible alliance illibérale en France : il vaut mieux miser sur l'union des droites


Marion Maréchal et Éric Zemmour seront les vedettes d’une première grande convention de la droite, le 28 septembre à Paris. L’union des droites est la seule façon de se débarrasser de Macron qui trahit la France en favorisant l’invasion migratoire de plus de 460.000 personnes par an, au lieu de la combattre.


Patrick Buisson, théoricien abstrait, a créé, selon moi, la confusion dans les esprits, commettant la même erreur qu’Alain de Benoist. Il prétend que l’union des droites est impossible, car le libéralisme individualiste d’argent destructeur d’une droite avide irresponsable « louis-philipparde » est incompatible avec les valeurs véritables de droite et s’oppose au patriotisme conservateur. Patrick Buisson en conclut, si l’on suit son raisonnement jusqu’au bout, que la seule stratégie possible en France, pour vaincre Macron, c’est une alliance populiste Marine Le Pen/Mélenchon.


Cette stratégie a conduit à l’impasse italienne actuelle entre Luigi Di Maio et Salvini. L’alliance des patriotes de droite et des gauchistes contestataires irresponsables, c’est, comme disait de Gaulle, le mélange instable de l’huile et du vinaigre. L’erreur de Patrick Buisson est de se laisser hypnotiser par le terme « libéral » qui, en fait, ne veut rien dire, car ce terme « libéral » est devenu une véritable auberge espagnole. Un grand nombre d’hommes de droite bourgeois ou des élites des classes moyennes et supérieures se disent « libéraux » alors qu’ils sont, en fait, tout ce qu’il y a de plus « antilibéraux ». Ces « libéraux » patriotes sont tout simplement favorables à l’efficacité de l’économie du marché par opposition au technocratisme, au bureaucratisme, au laxisme irresponsable, au gâchis socialiste. Et le seul à tirer profit de cet énorme malentendu, de cette confusion dans les esprits du terme « libéral », c’est Emmanuel Macron !


C’est ainsi que la plupart des hommes de droite patriotes qui se définissent comme « libéraux-conservateurs » sont, en fait, des antilibéraux car hostiles au libre-échange mondialiste, favorables au protectionnisme et à la préférence communautaire (idées de Maurice Allais), favorables à la diminution du nombre des fonctionnaires et à l’arrêt du gaspillage public, hostiles aux stock options et aux rémunérations folles des hauts dirigeants d’entreprises, favorables à la primauté du politique sur l’économique, hostiles à l’économie financière et à l’argent-roi, favorables à la réindustrialisation et opposés aux délocalisations dans les pays émergents, favorables à la relance de la natalité et à l’immigration zéro, tout à fait favorables, comme de Gaulle, au holisme du bien commun qui doit prévaloir sur le libéralisme individualiste matérialiste d’argent, ce qui caractérise justement le libéral, selon Adam Smith.


Le plus souvent, ces « libéraux-conservateurs » patriotes sont également favorables à un budget de défense nationale conséquent (2,5 % minimum du PIB), à la défense des valeurs traditionnelles, de la famille et des droits de l’enfant, au rétablissement de l’autorité parentale et des maîtres dans le système actuel de l’« inéducation » nationale, à la défense du multilinguisme et de la langue française face à l’anglo-américain, à une écologie responsable et non pas idéologue (réchauffement climatique par l’homme), hostiles au droit-de-l’hommisme naïf et à la tyrannie actuelle des juges français et européens.


Il importe donc qu’une union des droites, avec à sa tête un homme nouveau charismatique, mette en place un programme commun de droite qui inclurait tous les partis de droite, dont le Rassemblement national, DLF et la « droite dure » de LR, tout comme le socialiste Mitterrand, avec son programme commun de gauche, avait fait alliance avec le Parti communiste. Sinon, ce sera de nouveau Macron en 2022 comme Président avec, à la clé, au minimum 460.000 entrées d’immigrés de plus par an pendant les cinq années de présidence, c’est-à-dire un afflux migratoire supplémentaire de 2,3 millions d’immigrés de plus en 2027, nonobstant leur taux de natalité prolifique de 3,4 enfants par femme, soit le double du taux de fécondité moyen de 1,7 des femmes françaises d’origine européenne.