Bien honnêtement, je n’ai jamais éprouvé d’estime ni de respect particuliers pour Lionel Carmant, l’homme politique. Dans mon esprit, il incarnait un politicien terne, manquant de vigueur et lent à prendre des décisions sur les dossiers dont il était responsable...jusqu’à ce jour du 30 octobre où, le corps droit et les yeux fixés vers les caméras, il annonça sur un ton ferme et posé sa démission à titre de ministre des Services sociaux et son départ du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) pour siéger dorénavant comme député indépendant.
De toute évidence, Lionel Carmant, le médecin réputé, l’époux d’une médecin, le père d’une fille fraîche émoulue d’un diplôme surspécialisé en médecine, et les tensions causées par la loi 2 au sein de sa famille ont joué en faveur de cette difficile décision. Officiellement, le député de Taillon avait déjà émis discrètement des réticences sur certains articles de la loi 2 en point de presse. Sa fille a même fait part de son complet désaccord a propos des moyens utilisés par Christian Dubé dans la loi 2 pour atteindre ses objectifs liés à l’amélioration des soins de santé santé des Québécois dans une lettre percutante parue dans Le Devoir.
Un scénario pathétique dans lequel la vie familiale était devenue explosive. Lionel Carmant a fait courageusement le choix de privilégier sa famille, un choix tout en son honneur dans un contexte explosif dans lequel la qualité de sa vie familiale était dramatiquement plongée. Chapeau à vous, monsieur Carmant, pour votre courage et votre droiture exemplaires...Puisse votre décision vous apporter la paix intérieure vous permettant de retrouver votre prédilection pour votre profession de médecin, et votre place tout à fait légitime auprès de votre famille!
Une guerre sanguinaire d’une extrême cruauté
L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné jusqu’à maintenant du côté israélien la mort de 1221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels. En revanche, l’offensive israélienne menée en représailles a fait 68 531 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, soit 56 fois plus de morts qu’en Israël, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire, un bilan qui continue à s’alourdir outre les Palestiniens tués dans des tirs israéliens toujours selon le ministère. Par ailleurs, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt sans précédent contre le premier ministre, Benjamin Nétanyahou, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Et de surcroît, le plan de paix négocié par Donald Trump n’en n’est encore qu’à la première phase que déjà les attaques israéliennes ont repris, Benjamin Nétanyahou alléguant que le Hamas a violé l’entente en mettant fin a la remise des dépouilles israéliennes.
Depuis le début des hostilités, Nétanyahou s’est donné comme objectif ultime d’éradiquer complètement le Hamas, faisant fi des dizaines de milliers de civils vulnérables, pour la plupart des enfants et des femmes de la bande de Gaza pris en otages dans une guerre sanguinaire d’une extrême cruauté et d’une bassesse ignoble. Jusqu’à quand le Premier ministre d’Israël prolongera-t-il l’étendue de ce génocide palestinien? À ce jour, rien malheureusement ne laisse présager quelque trêve à l’horizon politique de Benjamin Nétanyahou…
Henri Marineau, Québec










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