On s’en fout !
16 février 2010
Vous avez tout à fait raison. J'ai traversé le Canada de Vancouver à Halifax et j'ai habité Toronto 3 ans. Je n'ai jamais attendu que les canadiens s'adressent à moi en français parce que je me considérais dans un autre pays. Leur pays est anglophone, le mien est francophone.
Être indépendant c'est, entre autre, cesser d'avoir des attentes envers le Canada. Faire la vierge offensée qui n'a pas été traité comme elle l'aurait souhaitée, c'est prendre une position de faiblesse. Effectivement, qu'est-ce qu'on peut y faire à la condition francophone en dehors du Québec.
Par contre, quand le français régresse comme il le fait à Montréal, on se doit de combattre et pas seulement un mandat sur deux...