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Stéphane Russell

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    Stéphane Russell4 articles

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Indépendance du Québec

Ce n'est pas fini!

  • Stéphane Russell
  • 23 décembre 2011
  • Tribune libre 2011
  • 5 commentaires

L'histoire du Québec fort en marche dans un Canada uni

  • Stéphane Russell
  • 28 octobre 2011
  • Tribune libre 2011
  • 2 commentaires

Comble de la désinformation médiatique: le nationalisme québécois serait une création des nazis

  • Stéphane Russell
  • 7 octobre 2011
  • Tribune libre 2011
  • 6 commentaires

Le "mur"...

le Canada est devenu une grave menace pour la démocratie et la liberté dans le monde

  • Stéphane Russell
  • 26 avril 2011
  • 2 mai 2011 - Harper majoritaire

Financement

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Commentaires de Stéphane Russell

  • Lettre ouverte à Pauline Marois

    8 juin 2011


    Mme Marois n'est que modérément responsable de la situation actuelle. C'est l'incapacité des québécois à assumer leur choix qui l'est. On cherche un bouc en Mme Marois.

    Cette incapacité d'assumer ses choix, elle transpire partout au Québec. J'ai aimé un passage de Michel Strogonoff, de Jules Vernes, où un observateur français parle au chef de la révolte tartare. Ce chef considérait l'indépendance de la Sibérie comme une dernière formalité, alors qu'un puissant symbole de l'empire russe trônait encore dans la région. L'observateur lui fit remarquer ce "détail" en donnant en référence la prise de la Bastille, pour souligner l'importance stratégique des symboles.

    Ce qui m'a frappé le plus dans cet échange, c'est de réaliser que ces propos de l'observateur français au chef sibérien auraient pus s'addresser aux nationalistes québécois. Nous avons pompeusement une Assemblée Nationale comme la République française, nous avons un président plutôt qu'un gouverneur, un code civil Napoléonien. Nous avons le français comme langue officielle, des ambassades québécoises, des impôts nationaux, une fête nationale, une politique nationale en la sociale démocratie, comme la France, et de puissantes société nationales. Toutes les apparences de la nation libre sont là.

    Mais le drapeau canadien est toujours solidement planté chez nous. La Common Law s'impose, les ambassades québécoises sont symboliques, le président de l'Assemblée est concrètemment le gouverneur de la Reine, tous ses députés doivent lui prêter allégence, le builinguisme de facto prime et plus encore depuis la charte fédérale de 1982, nous plions vite à l'anglais, et la Fête Nationale ne fête vraiment pas le jour de l'indépendance. C'est la réalité derrière un décor trompeur.

    Tout ça, ce n'est pas Madame Marois qui l'a fait. C'est notre oeuvre à nous les québécois, qui n'avons toujours pas acquis la maturité d'assumer notre choix. Le NPD à Ottawa, c'est une autre récidive: comment peut-on être nationaliste et militer pour un parti fédéraliste? Non, ce n'est pas madame Marois qui a tremblé à deux reprises aux référendum.

    À quoi bon s'en prendre à elle ou au PQ, eux qui ne qui ne font que prendre notre poult pour les réfléter dans ses politiques. Ne soyons pas lâche, nous avons caché dans des apparences de république libre les conséquences graves de notre choix de société.

    La seule politique viable selon moi est de mettre le peuple devant ce choix. Mais ce choix, ce n'est pas au PQ de leur offrir, c'est le travail du Parti Libéral du Québec, le défenseur du fédéralisme et l'artisan des apparences de révolution. Le PQ ne doit plus avoir deux mandats, une politique de l'apparence et une de l'indépendance. Car je suis sûr de ceci: l'un des deux ne fait que nous transformer en circuit touristique de feu l'Amérique française, tout aussi artificiel que la Louisiane builingue ou Walt Disney World, le royaume des souris (cherchez le chat).

    Vous êtes peut-être curieux de savoir la fin du roman de Michel Strogonoff? Et bien repérez la Sibérie sur n'importe quelle carte et vous aurez la réponse.

  • L’« union-nationalisation » du PQ

    6 juin 2011


    Certains au PQ ont maintenant un malaise, car ils ont un oeil sur la petite nouvelle du coin, Québec Solidaire et son député unique.

    Après avoir humilié un Bloc très fidèle en votant massivement pour le NPD et son chef angélique à Ottawa, plusieurs ont décidé que le PQ n'avait plus d'intentions suffisamment pures lui non plus. Faut croire qu'il a passé trop de temps loin d'eux, sur Terre.

    Car si les démissionnaires et leurs supporteurs auraient eu les deux pieds sur terre, ils auraient attendus que le PQ soit élu avant de démissionner. Mais ils étaient trop pressé de remplacer la «vieille» pour satisfaire leurs fantasmes secrets. Ils sont tellement excités qu'ils en ont oubliés que leur geste se fera en faveur du recul de l'indépendance, de la réélection de Jean Charest et d'une armée de jeunes amateurs. Parce que comme pour le NPD, c'est tout ce que Québec Solidaire pourra envoyer à l'Assemblée. Mais y'a rien de trop beau quand on aime!

    Oui, démissionnez et allez donc vous présenter pour le NPD fédéraliste-Québec Solidaire autonomiste! Allez faire tourner en rond la sociale-démocratie, ça fera bien mon affaire après tout. En échange, le mouvement indépendantiste sera mieux défini, plus solide, plus terre-à-terre, à l'image de Mme Marois, sans que personne ne le dénonce comme un sacrilège. Bonne chance Amir!

  • Un gaulois aux accents perses qui défend les « pure laine » !

    5 juin 2011


    Le Québec n'a pas besoin de la sociale démocratie pour devenir indépendant. En voilà encore qui tentent de monopoliser le débat en le détournant à leur profit.

    Mais quel genre d'analystes avons-nous pour tenter ce genre de manoeuvre?

    Le Québec aspire à devenir un état francophone sur un continent anglophone. Il aspire à devenir indépendant sur un continent fédéré. Mais ce n'est pas encore suffisant, en plus il faut être social-démocrate! Y'a rien de trop beau! Un chausson avec ça?

    Non mais où se croient nos grands analystes? Nous ne sommes pas la France, et ne sommes pas en Europe. En refusant de choisir nos combats, nous allons au mieux finir barricadé, au pire être démentelé.

    N'en déplaise, il n'y aura pas de Québec indépendant sans la reconnaissance et de la France ET des États-Unis. Et ce n'est pas la France qui est ni le plus proche, ni notre plus gros client.

    Je désespère que notre mouvement indépendantiste revienne à la raison et réalise enfin que nous vivont en continent américain. Nous devons rassurer nos voisins proches sur nos intentions et voir à ne pas devenir le pion sacrifié de ses adversaires.

    Je crains qu'Amir Kadhir, tout aussi bien intentionné qu'il puisse être, ne soit de ceux qui pousseront notre nation au bord du gouffre. Ce type est complètement déconnecté.

    Nous partageons des valeurs historiques avec les américains, notamment notre adversité avec la monarchie et notre volonté d'être une république. Un journaliste canadien anglais me disais qu'il considérait Louis Riel comme un traître parce qu'il était proche du président américain. Le Canada anglais n'est pas et ne sera jamais un véritable allié des américains. Ils ne font que s'agenouiller devant le plus fort, autrefois la Grande-Bretagne, aujiurd'hui les USA. Les amerloques ne sont pas dupes d'eux. Je le vois par les nombreux commentaires qu'il disent sur le Canada.

    Mais ce foutu penchant à gauche et l'anti-américanisme pourri qui vient avec nous enlève toute chance de les convaincre qu'un Québec indépendant est un plus pour eux et non une nuisance. Pour eux, le socialisme n'est rien de moins qu'un régime diabolique qui tente de détruire leur pays. Ils y opposerons ce qu'ils considèrerons comme de la légitime défense.

    On ne peut vaincre sur tous les fronts. Il faut savoir choisir ses combats ou périr. Est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui écoute, où est-ce que tout le monde est rendu au pays des merveilles sociales-démocrates? Et le haut taux de suicide des pays scandinaves, ça ne dérange personne?

  • Pour un Québec non nucléaire

    29 mai 2011


    Je redoute l'énergie nucléaire, mais je redoute d'autant plus les puristes. Nous n'avons qu'une seule centrale nucléaire au Québec, on ne parle pas d'invasion. Elle crée 800 emploi directs, plusieurs emplois indirects, elle fait donc vivre une région entière, ce qui ne se remplace pas en criant ciseau.

    Elle offre une énergie d'appoint relativement propre (si on compare aux centrales thermiques), elle offre l'opportunité à quelques un au Québec de se familiariser avec cette technologie et aux autres de satisfaire leur curiosité - et oui, c'est bien humain. Cette technologie est relativement bien maîtrisée et pourrais même contribuer à faire découvrir une variante plus sécuritaire du nucléaire.

    C'est beau de vouloir s'afficher comme king de l'écologie, mais je crois que même là, l'extrêmisme est nuisible. Je suis pour qu'on garde la centrale de Gentilly, mais contre qu'on en construise d'autres.

  • L’insondable profondeur du vide

    27 mai 2011


    S'il faut absolument que le discours d'un mouvement indépendantiste soit de gauche pour passer, alors c'est que les québécois ne sont plus intéressés du tout par l'indépendance, une autre cause leur est prioritaire. Est-ce le cas? Je ne crois pas. Mais je crois que tout le monde s'entend pour dire que l'heure est à faire un sérieux ménage des idées.

    Depuis longtemps, un segment important des francophones du Québec sont bien trop «gentils» pour prendre position, indécision que plusieurs exploitent à leur profit. Ça ne date pas d'hier: à la fin des années '80, beaucoup de ceux-là votaient Trudeau au fédéral et Lévesque à Québec. En 2011, leurs enfants ont votés pour un NPD fédéral social démocrate centralisateur et sympatiques à la cause nationale du Québec. Si ça ce n'est pas «niaiser avec la poque», je ne sais pas ce que c'est, mais ça commence à nous coûter cher en titi.

    Ce dont le mouvement indépendantiste a besoin pour éviter le sort réservé au Bloc, c'est d'engagement ferme, et non une sorte de mixité brouillonne avec le socialisme. Que le PQ assure la coalition des indépendantistes et qu'il s'engage sans détour à enclencher l'indépendance du Québec advenant que les députés indépendantistes soient élus par une majorité de voix (50%+1) - un référendum aux 4 ans -, quitte à perdre les prochaines élections (mieux ça que de servir les girouettes fédérantistes). Qu'on pousse la gauche qui parasite le mouvement à se mette en place un nouveau parti DISTINCT à Québec, un NPD-Québec nationaliste-fédéraliste-centralisateur-asymétrique-pro-autodétermination (qui parlait de question claire déjà?). Et tant pis s'ils passent! Au moins, on va leur léguer les éternels indécis qui nous font tourner en rond.

    Ceux qui croient que d'éviter de prendre position c'est être «gentils», ceux-là devraient lire la Bible. Agir par manque de conviction y est signalée clairement comme une faute. Il va bien falloir cesser d'être gentil un jour et se décider: fédéralisme ou indépendance. Ou continuer d'être gentil, avec tout la barbouillage qui vient avec.

  • L'énigme Khadir

    24 mai 2011


    Voyez la similitude du language entre M. Khadir et le Parti communiste du Québec:

    Amir Khadir
    « …le Québec aura tout intérêt à ce qu’émerge un Canada plus ouvert sous le leadership de gens de principe, généreux et ouverts, comme Jack Layton et le NPD qui ont pris l’engagement de respecter notre droit à l’autodétermination.»

    Parti Communiste
    «Justice pour les peuples autochtones et le Québec Reconnaître les droits nationaux des peuples autochtones et du Québec à l'autodétermination, jusqu'à et y compris la sécession.» - http://www.pccpcq.blogspot.com/

    Les deux reprennent le terme «autodétermination», normalement jamais utilisé chez les indépendantistes, puisqu'il implique "dans l'union". D'ailleurs, je viens de remarquer que le parti communiste du Canada, qui était autrefois un seul site bilingue est maintenant deux sites, un pan-canadien officiel en anglais et un québécois, une sorte de blogue de second rang. Aurait-on sacrifié le Québec pour la cause?

    Tout ceci emmène bien des questions sur ce qui motive M. Khadir.

  • L'énigme Khadir

    24 mai 2011


    Je crois qu'il faut être méfiant et garder certains aspect en vue. En politique, le Québec est un pion d'empire depuis toujours. Autrefois, c'était sous la forme de la Nouvelle-France, ensuite de l'Amérique du Nord Britannique. Nous devons toujours chercher à savoir si on se sert de nous comme tel.

    Émettons ici quelques hypothèses. Le Québec est social-démocrate. Or, la social-démocratie est un courant mondial et non local. Certains intérêts politiques et économiques pratiquent des interventions afin de promouvoir son avènement, au même titre que le capitalisme ou le communisme. D'ailleurs, au sujet de ce dernier, le Parti Communiste du Canada ne se cache pas d'avoir pour objectif de faire transiter le Canada vers le communisme via le socialisme. Ceci est toujours d'actualité, le communisme est affaibli mais loin d'être mort. C'est un fait indéniable que le marxisme est en remonté partout dans le monde. M. Khadir serait-il lié à ce mouvement? Plusieurs le soupçonnent.

    Serait-il possible donc qu'on se serve à nouveau du Québec comme un pion sur l'échiquier mondial?

    Une chose est sur: je crois que nous ne devons jamais oublié que le pion est toujours le premier à être sacrifié. Ce que je vais dire déplaîra à plusieurs, mais les hautes instances de l'Église catholique n'ont jamais hésitées à nous sacrifier au profit du catholicisme (voir le film «les tisserants du pouvoir). C'est l'évidence que la social-démocratie, ou tout autre intérêt politique, n'hésitera pas non plus à faire la même chose.

    La méfiance est donc de mise. Dans un continent qui est le berceau de la droite, il y a des réflexions à faire avant de se laisser présenter à nos voisins comme chaire à canon de la social-démocratie. Il faut choisir ses combats. La social-démocratie comme tendance ne devrait pas nuire au Québec. Mais épouser la cause, c'est un casus belli sur ce continent. Sommes-nous prêt nous aussi à tout risquer pour ça?

    Si j'étais vendu à la social-démocratie, je me dirais que le NPD est une occasion en or de vendre la social-démocratie au Canada entier. Les ambitions hégémoniques de la social-démocratie sont elles à l'abri de ce qui a tourné les ambitions des plus puissants québécois contre l'indépendance du Québec?

    La droite ou la gauche doit rester pour nous une simple tendance, mais jamais une cause à épouser. Sinon, à nos risques et périls. M. Khadir doit rester sous haute surveillance, car la social-démocratie est à l'évidence pour lui bien plus qu'une tendance du jour.

  • Proclamer la souveraineté sans référendum

    19 mai 2011


    C'est la plus grande force du mouvement indépendantiste que d'être un mouvement démocratique. Personnellement, je me dissocie de quelque position que ce soit qui consiste à obtenir un mandat d'indépendance sans respecter la règle fondamentale du 50%+1. En devenant comme notre adversaire, nous lui donnerions raison.

    Et les priorités, qu'est-ce qu'on en fait? L'indépendance du Québec ne s'inscrit-elle pas au dessus de nos intérêts nationaux, dans un mouvement international de libération des peuples? Le Québec n'est-il pas ou n'a-t-il pas été un modèle pour bien des nations inféodées, comme l'Écosse, le Tibet ou l'Afrique du Sud de Mandela?

    Par ses valeurs démocratiques exemplaires, par son statut au milieu des doyens de la démocratie - et même du républicanisme (1837) - dans le monde, notre patrie le Québec est un plus pour l'humanité.

    Par opposition, la monarchie constitutionnelle canadienne, ce simulacre de démocratie imposé par la force et le sang par l'oligarchie, court à en perdre haleine pour fuir les démons de son héritage impérialiste: son passé et sa démesure.

    Sans le pouvoir populaire, avec quoi combattrons-nous la mafia et les oligarques qui règnent présentement au Québec. et qui régneront encore dans le Canada démantelé qui s'en vient? Sans constitution digne de ce nom, nous pouvons en faire notre deuil. Nul ne parviendra à emmener une constitution de liberté par la voie de la manipulation, du mensonge, de la ruse et de la tromperie. Lorsqu'on sème des chardons, on ne récolte pas du bon blé d'inde.

  • Un plan nord improvisé

    12 mai 2011


    Pas improvisé du tout, bien au contraire! La pire erreur que font les peuples est de sous-estimer ceux qui les gouvernent. Faut dire qu'avec les pantins abrutis qu'ils se mettent en place, c'est tentant de le croire.

    Il faut voir les pays du tiers monde pour voir comment ça fonctionne. On propose à ces pays de développer des routes qui permettrons l'exploitation des sites miniers nationaux. Mais ces pays bien sûr n'en ont pas les moyens. On leur propose donc un prêt - qu'ils arrivent difficilement à payer la plupart du temps. On les dépouille d'une main et on leur prête à intérêt de l'autre. Comme résultat, on a un tiers monde qui s'enfonce plutôt que de s'en sortir.

    Visiblement, le Plan Nord n'est rien d'autre que ça. C'est en grande pompe qu'on nous annonce des investissements de 80 milliards, investissements qui profiterons surtout à ces même multinationales. Vu l'état des finances publiques, on devine bien que ce 80 milliards, nous allons nécessairement devoir l'emprunter à quelqu'un nous aussi. Ce sont ces même multinationales qui seront directement ou indirectement les bailleurs de fond, car elles possèdent tout. Rien à voir avec la Baie-James, qui fut entreprise pour le compte d'une société nationale, Hydro-Québec. Cette dernière est effectivement incroyablement rentable pour nous tous.

    On veut nous tromper: ce n'est pas nous qui allons exploiter ces mines via la Société du Plan Nord, c'est encore un projet de cette fausse «nouvelle» droite, une vrai prostituée de l'impérialisme (monétarisme) international. La vrai droite, au contraire, est très patriotique et plutôt protectionniste par nature. Notre place à nous cette fois sera comme ouvriers, spectateurs et - bien entendu - payeurs.

    Le calcul n'est pas difficile à faire. J'ai un vaste champs dans ma cours mais pas les moyens de le cultiver. Mon voisin plus riche me propose de me prêter de l'argent afin de lui aménager l'espace. Il cultive et nous donne une part de redevances (une fraction insuffisante pour lui rembourser mon prêt). Ensuite, il me revend au prix fort les produits de cette terre qui m'appartient. Et si je ne rembourse pas mon prêt, il me saisi tout ce que j'ai. Non seulement je me fais arnaquer «comm'faut», mais j'ai même payé plusieurs fois ces ressources et mis ma famille à risque. Avisé, je m'arrangerais plutôt pour garder le contrôle sur la production, pas pour le déléguer: cultive pour moi ou dégage! Mais en voyant ce qui se passe, je me dis qu'il n'y a pas que les newfies qui le soient.

    Le Plan Nord, c'est le système bancaire international à l'oeuvre, un système d'arnaque mondial et finement réglé. Les ressources naturelles ne sont pas ce qui les intéressent le plus: ce système à fondement juridique transforme les populations en esclaves, en lui faisant prendre des engagements légaux qu'elle ne pourra jamais ni comprendre, ni satisfaire.

    Un proverbe de Confucius dit que les pigeons sont pris au piège par une patte, mais l'être humain lui se prend au piège par la langue.

  • 2011 - la révolution copernicienne québécoise

    9 mai 2011


    Je partage vos conclusions à cet effet que de proposer à l'électorat québécois la République et les valeurs républicaines est un chemin incontournable pour redonner un souffle au mouvement indépendantiste.

    Les valeurs républicaines (rien à voir avec le Parti Républicain américain, ou presque) sont internationales et ont des racines très profondes. Je trouve qu'on a isolé notre mouvement souverainiste et qu'on l'a privé de racines en reléguant les patriotes au rang de folklore national. Ceux-ci sont bien plus qu'un folklore, ils étaient profondément imprégnés des valeurs républicaines et à bien des égard, leur mouvement était plus universel et moderne que le nôtre. Si je ne me trompe pas, même leur drapeau trois couleurs faisaient référence à cette orientation.

    Certains pourraient croire que 1837, ça date un peu. Mais la constitution américaine est plus vieille encore, et un bon nombre d'éléments de la constitution françaises le sont également. Plus encore, les racines de la République originent d'aussi loin que celles de la Grèce antique. La puissante (et cruelle admettons-le) Rome était aussi une République et avait un sénat, comme chacun le sait. Les grands maîtres de la pensée républicaine s'étalent jusque dans l'antiquité, tels que Socrate et Platon. De quoi trouver un argumentaire à l'infini contre la monarchie constitutionnelle; la République a la force des idées, alors que le monarchisme est un système hiérarchique consanguin, où un gueux reste un gueux.

    On ne peut combiner les deux sans tomber dans le ridicule. La monarchie est incompatible avec les valeurs modernes d'égalité en dépit des origines, elle ne peut donc pas être «l'étoile qui éclaire la démocratie» comme le déclare la monarchie britannique. Ce sont deux systèmes ennemis, car la monarchie par définition s'oppose au principe du mérite. Pour ma part, dans un système démocratique moderne, ces gens ne sont rien d'autre que des assistés sociaux de luxe qui cherchent à consolider leur privilège au dépend des autres.

    Mon seul bémol à votre texte concerne la social démocratie, qui bien qu'elle puisse être combinée à la République, n'en est pas un fondement. La Suède que vous mentionnez est d'ailleurs une monarchie. Je respecte profondément le choix des québécois de privilégier la social-démocratie à la française, mais un choix démocratique avisé demande de laisser parler ceux qui proposent des alternatives afin de faire un choix éclairé. Au pire, le Québec en ressortirait plus sûr de son choix initial. Pour ma part, la social-démocratie souffre de deux vices, soit la lourdeur de ses gouvernements et une étiquette souvent plus décorative que concrète. Mais ceci est un autre débat.

    Bien à vous.

  • On n'a pas voté pour le Canada

    7 mai 2011


    Et quel est le problème avec le créationnisme? Dieu a créé le monde en 6 jour, et le septième jour, il se reposa. Est-ce devenu une croyance proscrite, Jésus-Christ est-il un proscrit, ceci en dépit des valeurs de libertés religieuses qui nous animent au Québec? S'apprête-t-on a changer ce fondement de la démocratie et je n'en aurait pas été informé?

    J'ai été très heureux de voir qu'il y a au Québec un excellent site sur le créationnisme - http://www.creationnisme.com/ (créationnisme=démontrer la véracité des Écritures par des preuves scientifiques, par opposition au mouvement qui tend à utiliser la science systématiquement dans le sens contraire). Même pour ceux qui ne sont pas créationnistes, c'est une bonne nouvelle car toute science a besoin d'adversité pour progresser.

    Je trouve votre chronique très bonne, mais pour ce point: rétrograde vous-même! :-) Je vous laissent vos lointains grand parents singes à honorer, mais laissez donc aux autres le droit de croire que ça n'a pas de sens.

  • Québec-Canada: avant tout, sortir de l'impasse

    6 mai 2011


    Vous n'êtes pas honnête dans votre analyse. La vague NPD n'indique qu'une chose et rien d'autre: une majorité de québécois reconnaissent la nécéssité d'un changement majeur, mais ils n'ont pas le courage de l'entreprendre ni l'honnêteté de se l'admettre. Le PQ et le Bloc n'y peuvent rien. Ce n'est pas comme s'ils n'avaient pas fait deux référendum déjà.

    Sachant celà, moi je dis que quiconque tente de hâter les choses au Québec, surtout un référendum, est hautement suspect. Chacun sait que la précipitation à ce stade donnerait un coup très dur au mouvement indépendantiste.

    Le PQ fera l'indépendance si les conditions sont réunies. Mais il a choisi la voie noble mais difficile de la démocratie - contairement à son adversaire - il ne peut procéder sans l'accord du peuple. Pendant ce temps, ses adversaires agissent comme un mauvais conjoint qui triche et menace pour garder de force. Jamais le Canada n'a été aussi profond dans sa nature antidémocratique, jamais le Québec n'a autant poussé pour opposer ses priorités à celles du Canada oligarchiste, ceci complètement en vain. Toute la démonstration est en train de se faire. Il ne reste qu'à espérer que tout celà éveillera ce peuple, dont la louisianisation tranquille est déjà commencée.

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  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
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  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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