N'attendons pas une tragédie pour parler de pauvreté
7 mai 2013
merci, Didier d'appuyer: "les médias québécois sont champions à passer sous silence les problèmes de pauvreté que vous soulignez très justement."
La porte étant ouverte, ajoutons le corollaire de l' ANALPHABÉTISME. La poule ou l'oeuf: pauvreté avant analphabétisme?
En tout cas l'IGNORANCE, entretenue dans nos établissements d'enseignement, d'où qu'ils viennent, sert de carburant dans le cercle vicieux: manque de curiosité, manque de critique pour les médias, manque d'ambition pour les études supérieures, décrochage, ignorance, petits boulots, pauvreté, désintérêt culturel, indifférence politique et identitaire, laudation des beaux parleurs "bilingues" exploiteurs du territoire et Maîtres acceptables.
Folklore? Non. Lueur d'espoir, une fois par année, Le Devoir pond un mini-reportage sur l'analphabétisme. Et les moisissures dans les écoles et les hôpitaux: mais HMR (Maisonneuve-Rosemont), ça peut attendre, d'abord le déficit zéro!
Au-moins, on est forts en humour, en cirque, en cavalerie, en effets spéciaux: on est les meilleurs au monde. On est bilingues, proclame Alain Dubuc.