Le viol démocratique
4 juin 2012
Lors de la conférence de presse du premier ministre Charest en compagnie de la ministre de l'éducation annonçant la fin des négociations avec les représentants étudiants, un journaliste a posé la question sur ''l'organisation de la F1''. Comment ce journaliste a-t-il pu être informé d'un propos tenu à huit clos au cours d'une séance de négociation? Par un négociateur étudiant, par la ministre elle-même? Douteux, seul un attaché politique de la ministre avait intérêt à relayer l'information à une tierce partie fiable qui allait poser la question lors de la conférence de presse en question. Depuis lors, tous les yeux sont braqués sur la CLASSE qui, jugée d'avance, serait responsable de l'annulation de la journée porte-ouverte de la F1. Cette manoeuvre pour façonner les consciences, dicréditer le mouvement étudiant et faire perdurer un climat de crise '' appréhendée'' nous en rappelle une autre, octobre 70. C'est l'image du pompier pyromane qui met le feu pour faire du temps supplémentaire, comme un quatrième mandat.