De l'enquête refusée à la grève parlementaire
28 juillet 2010
Cher Monsieur Barberis-Gervais,
Le Parti québécois représente l’opposition officielle et légitime.
Si le gouvernement de M. Charest outrepasse cette situation (grève parlementaire), il vient confirmer le fait que tous les projets de loi émanant du « pouvoir » sont votés ipso facto, opposition ou non. Mais s’il y a grève parlementaire, le gouvernement libéral devient seul responsable de ces lois. Et cela un « gueux » comme Jean Charest ne peut le vivre, et le parlementarisme perd de sa légitimité, de sa cote d’amour avec la démocratie.
Le but de la grève parlementaire est de déclencher des élections générales. C’est mieux que de ne rien faire. Il faut la préparer, l’organiser, l’emboucher.
Merci
Jocelyne Viger-Champagne
ps Louis Bernard, secrétaire-général sous René Lévesque, a publié une intéressante lettre ouverte dans Le Devoir du 27 juillet 2010. jvc