Qui est le vrai colonisé, Yves Boisvert ou Pierre Curzi ?
19 juillet 2008
Je suis souverainiste depuis mon jeune âge, mais là de moins en moins. Moi-même de Québec, je suis très gêné que l'on acceuil Sir Paul sur fond de controverse politique, car c'en est une dans les faits. Cette "inquiétude" de certains est sympomatique d'un nationalisme qui est resté sur la défensive depuis les années 1960-70 et qui est devenu complètement marginalisé, mais qui réussit à se faire parler de lui en se mettant tout le monde à dos.
Pierre Curzi et tout les autres de son avis sont les vrais colonisés. Ils ont peur. Ils n'ont pas confiance en les capacités de nous mêmes. C'est ça être colonisé. Et si ma "grille d'analyse" ne vous convient pas, c'est vous qui êtes les pires. Vous dépenser bien de l'énergie à créer un problème qui existe essentiellement dans la tête.
Le nationalisme québécois tel que vécu dans la 2e moitié du XXe siècle n'existe plus. Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, c'est une évolution sociale. Il n'y a plus cette dichotomie entre canadien-français-cheep-labor et british-bourgeois-anglo-saxon. Les québécois sont bien plus émancipé qu'avant. Mais le nationalisme incaré par certains est encore celui de cette époque, où l'on avait encore une place à gagner.
Si certains ne sont pas satisfait de l'activité culturelle ou de poid politique que nous détenons, c'est avec des projets mobilisateurs et stimulants que nous pourront améliorer les choses. Pas avec des jappements de grincheux-nationaleux.