Pour Antonine Maillet, Montréal, c’est sa ville, depuis 40 ans
18 novembre 2011
«Alors, moi, ce que je dis, c’est ceci : laissons l’anglais être la langue universelle, puisqu’il en faut une, mais arrangeons-nous pour garder notre langue française bien en vie.»
Ainsi a parlé l'écrivaine francophone «token» du Nouveau-Brunswick...
Juste une faille, dans son propos: la langue universelle? Mais, à quelles fins de communication?
J'ai déjà communiqué avec une personne de nationalité japonaise, via internet, et vu que mon japonais est particulièrement pauvre, voire inexistant, nous avons pu échanger en anglais (mon interlocutrice ne sachant pas du tout parler français). Dans un tel cas, l'anglais a son utilité, oui.
Mais ce dont on parle, à Montréal, c'est de l'attitude d'anglophones et d'allophones qui ici chez nous, refusent de parler la langue de la majorité québécoise. Rien à voir avec un cas comme celui de mes échanges avec ma correspondante nipponne!
Pour plus «d'universalité» encore, Mme Maillet souhaiterait-elle que nous en venions, entre Québécois, à communiquer entre nous en anglais?
Si la dame en question se satisfait de vivre dans un Canada où elle doit surtout avoir à parler anglais, au quotidien, cela est une chose... Qu'elle aille donc plus souvent à Montréal, et tente de se faire servir en français, dans différents commerces tenus par des anglophones et allophones ne respectant pas nos lois linguistiques; elle pourait en venir à mieux comprendre la réalité québécoise.