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Élections fédérales et guerre froide proche-orientale
3 juin 2020
27 mai 2020
Merci pour cette analyse qui nous ramène à l'essentiel.
« Un tel mouvement de décentralisation et de régionalisation, s’il est bien pensé, pourrait contribuer à faire basculer la fonction publique (et ses chefs de file) du bord du changement et mettre en échec l’immobilisme.»
À cet égard, il faudrait revisiter la Doctrine sociale de l'Église et le principe de subsidiarité :
Celle-ci s'appuie sur les 4 principes majeurs et fondamentaux exposés dans le Compendium de la doctrine sociale de l'Église, à savoir :
Tous les clés sont là pour la grande réforme que le Québec devrait entrprendre pour se doter d'un État optimal, incontournable pour relever le défi existentiel qui se pose à notre nation.
Avec les années, j'en suis venu à la conviction que les clés pour nous sortir du piège dans lequel l'histoire a enfermer notre nation se trouve du coté conservateur de notre parcours.
Merci encore et au plaisir d'échanger sur notre déconfinement politique ...
JCPomerleau
19 mai 2020
Madame,
Toujours un immense plaisir de vous lire. D'avoir cette éclairage sur notre passé suffisamment remarquable pour qu' Il y ait « une gloire qui reste » (Lionel Groulx).
D'autant plus que j'apprends que Zacharie Cloutier, mon ancètre du coté maternelle, a été le bâtisseur de la première Seigneurie en Nouvelle France (la devise des Cloutier : « Clouer pour ériger » )
J'aimerais ajouter ...
Pierre Boucher , sur la menace iroquoise :
7 avril 2020
28 mars 2020
Daniel Johnson sur la nation (Égalité ou indépendance ). Je m'en tiens au extraits avec pour objectif, celui de Vigile : la souveraineté du Québec. Et non finir comme un groupe ethnique dans le Canada de Trudeau.
...
(Egalité ou indépendance, extraits sur nation et État )
[p.22 et 23] Il est à noter que l’élément fondamental de la nation n’est pas la race, mais bien la culture. Peu importe son nom, son origine ethnique, on est de l’une ou l’autre nation suivant que par son enracinement, sa formation, son choix, son style de vie, son mode de pensée et d’expression, on appartient, on s’identifie à l’une ou l’autre communauté culturelle. Je pense entre autres à tous les Néo-Canadiens qui ont joint, volontairement, par goût, par choix la culture canadienne-française et qui participent à son épanouissement et à son enrichissement.
Voilà donc ce qu’est le phénomène sociologique et comment il permet de définir la nation.
[p.123] Après trois siècles de labeur, notre nation a bien mérité de vivre librement. Tant mieux si elle peut se sentir chez elle d’un océan à l’autre. Ce qui implique qu’on lui reconnaisse l’égalité complète. Sinon, il faudra bien faire l’indépendance du Québec.
Canada ou Québec, là où la nation canadienne-française trouvera la liberté, là sera sa patrie.
(p.23) Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État. C’est le fait de la plupart des nations parvenues au terme de leur évolution.
« L’histoire mondiale ne retient que les Nations qui se sont constituées en États » F.W. Hegel
26 mars 2020
Peter Benoit,
Vosu avez compris de quelle manière on sort d'un cadre stratégique perdant depuis 50 ans, pour un autre qui peut être acter immédiatement, celui de Daniel Johnson (père) :
Le refus par le fédéral de reconnaître de manière statutaire le droit du Québec l'autodétermination nous ramenerait à un autre cadre stratégique, celui de Daniel Jonson chef de l'Union nationale. Le dernier PM du Québec qui avait une doctrine d'État.
Simplement résumé : imposer (et non négocier) la reconnaissance statutaire de la nation et de l'État du Québec par Ottawa. En fait par l'édification de l État du Québec....
Égalité ou indépendance (1965)
(extraits sur la nation et l'État du Québec) :
(p 20) « On nous conteste encore le droit au titre de nation. »
« Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État.» (p 23)
« les Canadiens français cherchent à s’identifier à l’État du Québec, le seul où ils puissent prétendre être maîtres de leur destin » (p 23)
[p.49] Et comme je le disais aux premières pages de ce volume, l’unité de la nation appelle l’unité de l’État.
(La négation du statut de l'État du Québec. L'argumentaire de Daniel Johnson) :
p.37] En passant, on me permettra bien de dire combien je trouve irréalistes et infantiles les querelles qu’on nous cherche depuis une quinzaine d’années, chaque fois que nous osons parler du Québec comme d’un État. Tous les auteurs de droit constitutionnel parlent couramment des « États membres » d’une fédération, même si les gouvernements de ces territoires n’ont pas la plénitude de la puissance étatique.
[p.37] Il ne faut donc pas prendre au pieds de la lettre les termes utilisés par les auteurs de la constitution canadienne. Leur vocabulaire était d’une souveraine imprécision.
[p.37] D’abord, ils ont appelé Confédération en réalité une fédération d’États. La confédération est un phénomène de droit international. Elle existe en vertu d’un traité et non pas d’une constitution.
[p.38] En utilisant le mot Confédération, les auteurs de notre constitution semblaient donner aux États membres une souveraineté plus grande que celle qu’ils leur attribuaient en réalité. À l’inverse, ils ont exagéré leur dépendance en les appelant des provinces.
Au sens strict du terme, la province est une division territoriale placée sous l’autorité d’un délégué du pouvoir central. C’est un phénomène de décentralisation administrative, mais à l’intérieur d’un État unitaire.
Car il peut exister et il existe en fait des États unitaires plus ou moins décentralisés, Les provinces peuvent y bénéficier d’une assez large autonomie. Seulement, cette autonomie ne dépend pas de la constitution, mais de la seule volonté du pouvoir central, qui peut en conséquence la modifier et même la supprimer tout à fait. C’est pourquoi on les appelle des provinces et non des États.
[p.39] Tout cela nous permet de mieux cerner ce que c’est qu’un authentique régime fédéral. C’est celui où l’autorité de l’État se trouve non pas hiérarchisée, mais partagée entre deux ordres de gouvernement dont chacun, dans les limites de sa compétence, exerce la plénitude des pouvoirs étatiques.
p.59] Et pour mettre à son service un État central fort, qui soit l’expression politique de son intégration progressives, le Canada anglais doit combattre de toutes ses forces les revendications autonomistes du Québec.
(En 1994, P E Trudeau sur la négation du statut de l'État du Québec)
« Les professeurs enseignent le nationalisme dans les écoles. Ils disent à leurs élèves que le Québec est un État et c’est faux. Le Québec est une province, un canton, un district. » Pourquoi pas une commune, tant qu’à y être ? Trudeau dans toute sa méprisante splendeur.
Michel David Le Devoir 29 oct 2016
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/483399/le-chef-de-district
Conclusion : La stratégie pour faire reconnaitre de manière statutaire par le fédéral, le droit à l'autodétermination du Québec, passe par imposer (et non négocier) notre statut de nation et d'État du Québec.
Exactement la stratégie de Daniel Johnson (Égalité). Le refus de P E Trudeau aurait été suivi par un référendum de ratification d'une constitution du Québec qui imposait la nation et l'État du Québec de manière statutaire ( Johnson prévoyait un appui de 80 % : selon son biographe Pierre Godin ( [...], il n’hésitera pas à consulter le peuple et à convoquer une assemblée constituante.
Daniel Johnson, le dernier PM du Québec qui avait une doctrine d'État.
JCP
19 novembre 2019
Comment espérer d'une nation qui vit dans l'ingratitude envers une institution qui a tant consentie pour la façonner, la porter, et pour tout dire, la sauver alors même qu'un défi existentiel se posait à elle :
https://www.youtube.com/watch?v=RlDdX76ckv4&t=1754s
JCPomerleau
6 septembre 2019
La centralisation fiscale a précédé la centralistion politique
Un rapport de 1979 du fédéral, dont la synthèse a été publié en 1981, nous rappel l'historique de la captation par Ottawa des pouvoirs de taxations directs du Québec. Le chapître portant sur résumé du rapport Tremblay, ( mis en place par Duplessis pour défendre l'autonomie du Québec ) démontre que l'enjeu des impôts portait sur le fond, sur l'imposition du « génie anglais » sur le « «génie français». Bref la négation de notre nation :
5 août 2019
Grand merci de nous rappeler dans ce superbe texte l'importance de cette Grande Paix de 1701 pour notre nation.
Depuis la Grande alliance (1602-1603), les français auront mis 100 ans pour remplir l'engagement de Champlain qui fut d'abord d'imposer la paix aux ennemis de ses nouveaux alliés, avant de se résoudre à la guerre. Cette alliance fut déterminante à la naissance et l'essor de la colonie.
Denis Vaugeois (probablement alimenté par Éric Thierry, le grand spécialiste de Champlain) est revenu sur cette Grande alliance lors des célébrations du 400e de la fondation de Québec :
« 1603. Du 15 mars au 24 août. Cours intensif pour Champlain.
Pour ce voyage de 1603, Dupont-Gravé ramène, à bord de la Bonne-Renommée, deux Indiens qui avaient été reçus par Henri IV. La traversée dure plus de deux mois. On peut supposer que les échanges sont passionnants pour Champlain. Il a tout à apprendre. La barrière des langues n’existe pas : les deux Indiens qui avaient voyagé avec Malhortie ,l’année précédente, ont certes appris un peu de français et Dupont-Gravé parle assez bien leur langue. Ce qui suivra n’est pas le fruit du hasard.
À leur arrivée, la population de Tadoussac est en pleine tabagie. Le grand sagamo Anadabijou écoute attentivement les deux émissaires. Le Roi leur a fait « bonne réception »; ils assurent, rapporte Champlain dans son rapport intitulé Des Sauvages et qu’il fera publier « par privilège du roi », dès novembre 1603, que « sadite Majesté leur voulait du bien et désirait peupler leur terre ». Surtout, ajoutent-ils, Sa Majesté désire « faire la paix avec leurs ennemis (qui sont les Iroquois, précise Champlain), ou leur envoyer des forces pour les vaincre.
Anadabijou a le sens du protocole. Son idée est arrêtée, mais il fait d’abord distribuer du pétun (tabac) à Dupont-Gravé et à ses compagnons. « Ayant bien pétuné, il commença sa harangue […] fort content d’avoir sadite Majesté pour grand ami […] et fort aise que sadite Majesté peuplât leur terre et fit la guerre à leurs ennemis.
Les alliances franco-indiennes, amorcées en 1600, venaient de franchir une nouvelle étape. Anadabijou et Dupont-Gravé avaient jeté les bases de l’Amérique française. Ce sera l’affaire de Champlain de faire en sorte que cohabitation et métissage soient au rendez-vous. »
Source : Texte de la communication présentée par Denis Vaugeois lors du 133e congrès du comtié des travaux historiques et scientifiques (CTHS) à Québec le 2 juin 2008.
http://www.septentrion.qc.ca/blogue/champlain-et-dupont-grave-en-contexte
21 juillet 2019
Égalité ou indépendance, Daniel Johnson. Sur le droit à l'autodétermination :
[p.120] Le droit à l’autodétermination, pour la nation canadienne-française, est de cet ordre. C’est un patrimoine collectif que je considère comme définitivement acquis et que je ne consentirai jamais à remettre en jeu dans aucune négociation.
19 juillet 2019
@Catherine Doucet,
Merci pour votre commentaire
1 - Ce court vidéo est un simple survol de l'ensemble des actions de Vigile au cours des dernières années. Une mise au point pour le bénéfice de ceux qui s'intéressent au site et qui se demandent où va Vigile. On aurait pu faire plus long pour élaborer des thèmes mais, ce n'était pas le but de l'exercice.
2 - Concernant votre reproche : « Ça fait mal de constater que cet aspect du problème vous indiffère. Ne comprenez-vous pas l’importance de la dimension identitaire, ne comprenez-vous pas que c’est le seul enjeu qui soit à votre portée. Et que c’est là que se joue le destin de notre nation.»
Vigile est probablement le seul site qui fait de notre lutte un défi existentiel pour une nation française en Amérique. Suffit de visiter la chaîne Vigile.Québec sur You Tube pour consulter une série de vidéos qui en font le thème central, particulièrement : La négation de la nation.
Sur le thème de notre histoire nous allons en faire une relecture à partir de la discipline qu'est la géopolitique (doxa). Et, à partir d'une question qui fonde notre démarche : qu'est-ce qui fut nécessaire pour qu'apparaisse, se développe et existe encore une nation française en Amérique? Encore là nous serons dans le défi existentiel.
Le but étant de refaire corps avec notre histoire, passé de glorieuse à honteuse lors de la Révolution tranquille.
Salutations
JCPomerleau
12 juillet 2019
(Note : la proposition de Vigile faite au Bloc prends tout son sens. Il vaut mieux échanger la péréquation contre le retour de nos impôt avant que la péréquation ne disparaisse d'elle même. JCP)
....
Publié le 12 juillet 2019 à 06h30 | Mis à jour à 06h30
Péréquation
Au rythme où vont les choses, le Québec est sur la bonne voie pour se défaire progressivement des paiements de péréquation canadiens. En effet, la péréquation varie en fonction de la capacité fiscale des provinces, basée sur cinq sources de revenus. L'une de ces sources importantes est le revenu des particuliers, et à cet égard, comme on le constate, le Québec rattrape la moyenne canadienne petit à petit.
Le revenu familial médian de 80 550 $ des Québécois équivaut à 95 % de la moyenne canadienne. Nous sommes toutefois encore loin de l'Alberta (99 430 $), comme Montréal (82 000 $) de Calgary (102 260 $).
Précision concernant Kenney
À ce sujet, j'aimerais corriger une information erronée lancée par Jason Kenney, mercredi, et rapportée par La Presse canadienne. Le premier ministre de l'Alberta a affirmé que le Québec touchait 13 milliards par an en péréquation « et la quasi-totalité vient de l'Alberta », a-t-il dit.
D'une part, les versements de péréquation sont faits par le gouvernement fédéral à même les impôts de tous les Canadiens et non par les provinces. D'autre part, sur les 13,1 milliards touchés par le Québec, seulement 2,2 milliards viennent de l'impôt des Albertains ; on est donc loin de la quasi-totalité, comme l'affirme Jason Kenney.
Les Ontariens sont les plus importants contributeurs à notre péréquation (5,3 milliards), et les Québécois versent eux-mêmes 2,4 milliards des 13,1 milliards que le Québec reçoit du fédéral.