Et tant pis pour les décrocheurs

7 octobre 2015


«Haro sur le lieutenant-gouverneur... et ça presse !» De fait, l'actuel lieutenant-gouverneur vient d'affirmer dans l'espace public que sa fonction n'est pas que décorative ou protocolaire et qu'il a le pouvoir de refuser sa signature pour une loi de l'assemblée nationale qui n'aurait pas l'assentiment de la Reine. C'est nous rappeler que la démocratie et la monarchie constitutionnelle ne font pas nécessairement bon ménage et qu'en cas d'impasse, la décision ultime revient au pouvoir royal... ou à la tour de Pise, celle qui se trouve à Ottawa.