L’enjeu politique derrière le projet de loi 16
20 juin 2012
Monsieur Parent, pourriez-vous communiquer avec moi, j'aimerais discuter plus en détails avec vous.
La force ne résout pas les problèmes, elle ne fait que les reporter à plus tard et qui plus est, la répression violente attise la colère.
20 juin 2012
Monsieur Parent, pourriez-vous communiquer avec moi, j'aimerais discuter plus en détails avec vous.
1 juin 2012
Bel exposé d'analyse et de synthèse messieurs. Cela valait la peine d'être exprimé et doublement la peine d'être lu.
Ce constat lucide légitimise le malaise qu'éprouvent plusieurs, moi y compris, à être confronté quotidiennement à un système alambiqué de pensée convergente visant à soutenir l'idée dominante du néolibéralisme triomphant, mais qui s'étiole graduellement via la plume de libres penseurs qui osent exprimer les non dits.
En vous lisant, une image s'est imposée à mon esprit - on connaît la puissance des métaphores - pour illustrer comment on rend le simple citoyen complice des machinations forgées dans le secret par une élite qui a sa propre définition de l'éthique. "On prépare l'arme, on y met les munitions, on vous la place entre les mains, on pointe le canon vers la cible et on vous laisse l'odieuse tâche d'appuyer sur la détente afin que vous portiez seul la responsabilité du crime."
Le moment est propice pour s'extirper du prêt-à-penser et reprendre en main son droit au libre-arbitre, à se faire confiance et à se reprendre en charge. En toute logique, la vérité ne semble pas être l'apanage de nos gouvernants et de leurs acolytes. Il est bon de se souvenir que "Ce n'est pas l'autorité qui fait la vérité, mais la vérité qui fait autorité" pour peu qu'on se donne la peine de la chercher et d'y consentir lorsqu'elle s'impose au regard.
29 mai 2012
Bonjour à vous,
Lorsque je lis votre récit j'en arrive à la conclusion que cette présence policière est plutôt ahurissante et disproportionnée par rapport à ce que la situation exigeait comme encadrement. Cela ressemble à ce qu'on peut observer depuis quelques mois dans d'autres villes du Québec.
Sans chercher à prêter d'intentions particulières aux forces policières, il me semble plutôt évident qu'une telle mobilisation de force est motivée par la peur, possiblement la peur de perdre le contrôle et de se retrouver en position de faiblesse face aux foules qui manifestent. L'abus de pouvoir prend sa source sur la peur de le perdre. Cela peut expliquer toute la démesure qu'on peut observer.
Ce que vous pourriez faire serait d'adresser une plainte écrite au service de police de la ville de Québec, en spécifiant le jour, le lieu et l'heure des événements et en citant textuellement les paroles de la policière qui a manqué de respect à votre égard, celle-ci pourra être facilement identifiée. C'est votre droit le plus strict de relever tout écart à la déontologie policière de manière à ce que les abus ne demeurent pas impunis.
Retenez l'idée qu'il est peu probable que quiconque respecte vos droits si vous ne les défendez pas au moment opportun.
Bonne chance.
18 mai 2012
En effet, l'article 40 de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec stipule au sens large le droit pour tous à l'instruction gratuite.
Qui plus est le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels dans son article 13(2-c)est encore plus précis "L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité;"
Dans le respect des droits de la population, le gouvernement devrait alors non pas continuer d'augmenter les frais de scolarité, mais plutôt les diminuer graduellement jusqu'à la gratuité.
La section 2-e du même article mentionne "Il faut poursuivre activement le développement d'un réseau scolaire à tous les échelons, établir un système adéquat de bourses et améliorer de façon continue les conditions matérielles du personnel enseignant."
On parle ici de poursuivre le développement et d'établissement d'un système de bourse adéquat. Non pas de bourse assorti de prête, c'est à dire ce qu'on donne d'une main on le reprend de l'autre, mais plutôt de bourse (don d'argent) comme mesure d'encouragement à la poursuite des études.
Les demandes des étudiants sont tout à fait légitimes. Comme société on sait dans quelle direction aller, il ne reste pour les gouvernements alors qu'à avoir le courage d'y aller.
Personne ne suit Frank Fox. Soyez le premier!