Traiter les immigrants comme des pommes pourries
6 octobre 2024
Bonjour M. Marineau,
L’humain est un être irrationnel m’a enseigné Freud; je pense qu’il avait vu juste.
C’est pour cela qu’il faut discuter, dialoguer constamment afin de chercher la vérité, du moins, établir des ponts pour nous rendre la vie plus belle que souffrante.
La vérité ne sera jamais finalement trouvée : elle est éternellement à chercher. Même les "grands" se sont butés à cette conclusion. On a réussi qu’à se contenter d’un semblant de vérité. Mais ça, on ne l’a pas dit.
Dans nos conforts d’Américains du nord de l’Amérique, nous crachons sur la pénibilité de recevoir des réfugiés, des immigrants en quête de notre confort que nous gardons jalousement. Nous sommes des enfants gâtés qui croyons que nous avons mérité ce confort. Nous sommes chanceux; simplement chanceux, et nous pensons que nous avons fait seule notre chance : c’est là un oubli de nos ancêtres qui nous ont légué d’immenses richesses qu’on refuse aujourd’hui de partager, trop égoïstes sommes-nous. Et maintenant, nous oublions quiconque, l'autre: nous le considérons comme de trop!
Dans les champs qui demandent à être récoltés, ce sont de plus en plus des immigrants qu’on observe en train de se soumettre à la tâche. Mais ça on ne veut pas le voir…
François Champoux, Trois-Rivières