Le wokisme et la liberté d’expression
11 août 2022
Bonjour M. Marineau,
En 2020 - 2021, en faisant des recherches sur la Caisse d'économie solidaire Desjardins (siège social à Québec) qui se vantait de "faire de la banque autrement" (dixit son président sortant, Gérald Larose), j'ai découvert que cette Caisse ne faisait pas de la "banque autrement", mais bien plutôt de la "Caisse autrement": imaginez que depuis plus de 50 ans, cette Caisse ne ristourne pas un sou (à ses membres "individus") des Trop-Perçus soutirés à tous ses membres (individus comme entreprises)! Toutes les ristournes vont aux entreprises que sa direction choisit et qu'elle qualifie d'entreprises "socialement responsables"! Du favoritisme à plein, du pur abus de pouvoir soutenu par un discours dit de coopération, alors que nous pataugeons dans une forme de communisme ou de gouvernannce autoritaire où le pouvoir s'octroie des devoirs de sauver le monde autrement que ce qu'en avait établi Dorimène et Alphonse Desjardins: l'idéologie du coopératisme où tous les membres doivent bénéficier du "retour sur investissement" et non pas seulement quelques privilégiés de la société.
Comme si les membres individuels n'étaient pas "socialement responsables"! Dorimène et Alphonse Desjardins avaient beaucoup plus de respect des personnes qu'en a aujourd'hui tout le Mouvement Desjardins, n'est-ce pas?
Après plusieurs courriels échangés avec M. Larose, celui-ci me décourageait de devenir membre de la Caisse d'économie solidaire Desjardins; et pour cause: dénoncer une telle politique administrative d'abus d'autorité n'est pas une mince affaire. Ça prend une liberté d'expression qui ne sera pas détruite par des règlements d'exclusion comme Mme Monique F. Leroux en a implantés en 2010: le règlement 4.6 qui oblige les membres à avoir une "saine conduite" sous la menance du règlement 4.7 qui pourra vous "réprimander", vous "suspendre" ou bien plutôt, vous "exclure": la vraie punition pour s'exprimer "librement" contre des politiques plus que douteuses quant au "coopératisme" Desjardins.
N'oublions pas que les dirigeants ne sont plus des bénévoles depuis 2005 (Alban D'Amours) et qu'ils sont rémunérés à plus de 150.00 $/l'heure (chiffre de 2015; depuis cette date, impossible de connaître la vraie rémunération des dirigeants des Caisses). À la Caisse d'économie solidaire Desjardins, les dirigeants étaient toujours bénévoles jusqu'en 2020, mais depuis, je n'ai pas reçu confirmation de cette politique: sont-ils maintenant rémunérés comme tous les dirigeants des Caisses?
Qu'importe leur rémunération ou non, le fait de ne pas ristourner ceux-là même que la Caisse exploite au seul bénéfice privilégié d'entreprises qualifiées de "socialement responsables" cré du favoritisme éhonté et inacceptable en coopératisme. Et à lire le nom des entreprises favorisées, il faut s'interroger pourquoi l'AMF tolère cet abus d'autorité.
La liberté d'expression est au Québec même en sérieux danger lorsqu'une autorité menace d'exclure ou de poursuivre (AMF) celles et ceux qui osent dénoncer; nous en sommes là à mon grand désaroi. Il y a de l'autoritarisme dans l'air et le politique ferme ses yeux. Le peuple subit et la déchéance sociale s'intensifie.
Merci M. Marineau d'avoir pris le temps de déchiffré pour nous ce terme de "WOKISME": Gérald Larose proclamait fièrement en 2021 que la Caisse d'économie solidaire Desjardins était une entreprise "progressive"! Pas pour moi: plutôt très abusive de la crédulité des gens qui se laissent bercer d'illusions comme au temps des monseigneurs et des nobles d'il y a à peine quelques décennies qui nous racontaient toutes sortes de sornettes pour nous faire peur et nous réclamer des "dons" à leurs quêtes dominicales.
François Champoux,
Trois-Rivières