Bonjour M. Marineau,

À vous lire, il m’est revenu à l’esprit cet enseignement de Kant sur les Lumières: https://philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-content/documents/Quest-ce-que-les-Lumières%EF%80%A5-1784.pdf. Et j’en conclus que nous sommes incapables de clarté absolue. L’absolu ou l’éthique comme absolue, est une tentative jamais terminée: ce n’est qu’un essai de perfection. L’homme n’est pas d’essence divine plus que la mystérieuse matière qui nous forge. Nous ne pouvons que sauver les meubles...

Nos solutions de sociétés saines d’aujourd’hui (comme celle du temps des années glorieuses religieuses) tentent maintenant d’être parfaites comme ces analyses grammaticales d’antan. Nous sommes biaisés de cet esprit de perfection au détriment de celui du respect de tout un chacun: la vérité semble encore plus que jamais "UNE" au détriment d’une recherche constante et respectueuse. Nous cherchons LA vérité au lieu de chercher les vérités. Je pense modestement que c’est une erreur: il faut chercher constamment et ne jamais penser que nous sommes arrivés.

Certes, pour bien penser, il faut bien écrire: se souvenir que "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément". Mais cette leçon de Boileau doit aussi nous enseigner l’effort à ce qui est. Et ce qui est, c’est l’imperfection, l’injustice. Il ne reste que le respect et l’effort par tout un chacun tel que ce combat pour la vie: un combat respectueux qui marie vie et mort, mort et vie: ce mystérieux constat cosmologique ... terrestre!

Quant à François Legault, il n’est que le premier ministre qui actuellement joue mal son rôle de premier ministre: il se croit un être supérieur, un roi, un divin maître qui sait seul écrire comme il faut et qui cherche du « capital politique »: il est électoraliste dans ses déclarations éthiques ou morales ou politiques. Dommage qu’il ne soit qu’électoraliste, mais il fait son possible. Il faudrait qu’il écoute davantage et cherche d’autres vérités, d’autres solutions en respect de tout un chacun, en respect de la charte des droits humains. Avoir un esprit ouvert plus grand, plus créatif, un esprit plus riche...

François Champoux, Trois-Rivières

 

10 octobre 2024
Bonjour M. Danten,
Je vois que vous êtes très affecté et blessé du colonialisme d’antan; une chance que vous ne vivez pas aux États-Unis… Je respecte votre souffrance; croyez-moi, c’est sincère. Oui, je concède que j’essaie de me placer au-dessus de cette bêtise et de cet orgueil des hommes; non pas parce que je suis plus fin que les autres, seulement parce que je pense que la paix est à protéger plus que tout. Plus que tout. Je n’ai pas le monopole de la vérité; je la cherche et croyez-le bien, très modestement. La vérité est fait mal, mais je la pense plus importante que l'ignorance Je refuse les discours millénaires de la conservation de l’espèce ou de la race; n’avons-nous pas toutes et tous du sang autochtone en nous? La pureté de la race : non merci pour moi. L’utopie mondiale dont vous parlez avec beaucoup de certitude (d’une élite dirigeante), je la pense aussi du côté de ceux qui la dénoncent, n’est-ce pas?

Rebonjour M. Charles Danten
Difficile de dire mieux que vous pour comprendre que nous courrons à notre perte; non, ce n'est pas la première fois que je lis votre raisonnement pour dire "non" à l'immigration et au respect des droits humains. Mais on fait quoi avec votre raisonnement? On rétrécit et l'on meurt. Pire, on pense que se barricader nous rendra éternel, que rien de mieux sera après nous. On pourrait aussi déclarer la guerre aux étrangers, à ces personnes qui ne nous ressemblent pas, qui ne s'appellent pas Danten, qui ne sont pas blanc aux cheveux blonds, qui ne sont pas de la bonne race de monde? M. Danten, je vous le demande sincèrement: avez-vous une solution à la démographie exponentielle mondiale? Vous savez sans doute que notre or bleu sera très convoité dans peu de temps: c'est la guerre bientôt pour nos richesses naturelles. Ou bien on les partage ou bien on se tue pour elle; n'est-ce pas M. Danten? Ou avez-vous une ou des solutions meilleures que ça? Il ne faut pas faire notre petit "François Legault" sans imagination ni solution: il faut trouver mieux que lui, il faut trouver ou mourir tous ensemble. Sinon, comme vous dites, nous crèverons comme des animaux étouffés par le nombre. Allez, trouvez-moi une solution plus intelligente que celle de François Legault, ou celle des pays qui font la guerre pour éliminer celles et ceux qui sont de trop...
François Champoux, Trois-Rivières

Bonjour M. Danten,

Votre déclaration est dangereuse; dangereuse pour la paix. La paix est très fragile, très très fragile et sa vulnérabilité tient à ces propos qui alimentent la détestation des gens différents de nous, ce nous que l’on pense unique. N’avons-nous pas tassé les habitants autochtones de l’Amérique; n’avons-nous pas méprisé ces gens qui étaient là bien avant nous? Pouvons-nous comprendre que l’humain est un être irrationnel, un animal dangereux pour lui-même, bêtement dangereux pour lui-même? Voyons ce qui se passe ailleurs contre la paix, et tentons d’être au-dessus de cette bêtise.

Bonjour M. Marineau,

L’humain est un être irrationnel m’a enseigné Freud; je pense qu’il avait vu juste.

C’est pour cela qu’il faut discuter, dialoguer constamment afin de chercher la vérité, du moins, établir des ponts pour nous rendre la vie plus belle que souffrante.


La vérité ne sera jamais finalement trouvée : elle est éternellement à chercher. Même les "grands" se sont butés à cette conclusion. On a réussi qu’à se contenter d’un semblant de vérité. Mais ça, on ne l’a pas dit.

Dans nos conforts d’Américains du nord de l’Amérique, nous crachons sur la pénibilité de recevoir des réfugiés, des immigrants en quête de notre confort que nous gardons jalousement. Nous sommes des enfants gâtés qui croyons que nous avons mérité ce confort. Nous sommes chanceux; simplement chanceux, et nous pensons que nous avons fait seule notre chance : c’est là un oubli de nos ancêtres qui nous ont légué d’immenses richesses qu’on refuse aujourd’hui de partager, trop égoïstes sommes-nous. Et maintenant, nous oublions quiconque, l'autre: nous le considérons comme de trop! 

Dans les champs qui demandent à être récoltés, ce sont de plus en plus des immigrants qu’on observe en train de se soumettre à la tâche. Mais ça on ne veut pas le voir…


François Champoux, Trois-Rivières

 

Bonjour M. Nantel,

Rien n'est permanent; tout se transforme.

Bonjour Yvonnick Roy,

Bonjour M. Labrie,

Bravo M. Marineau pour ces deux réflexions très justes et pertinentes.

Bonjour M. Labrie,

Bonjour M. Marineau,