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David Poulin-Litvak

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    David Poulin-Litvak51 articles

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    [Campagne pour une Assemblée citoyenne sur la réforme du mode de scrutin au Québec ->http://www.assemblee-citoyenne.qc.ca/]




Le désaveu des vieux partis est aussi un désaveu du bipartisme

  • David Poulin-Litvak
  • 28 mars 2007
  • Québec 2007 - Résultats et conséquences

La proportionnelle est-elle un scrutin souverainiste?

  • David Poulin-Litvak
  • 24 mars 2007
  • Tribune libre - 2007
  • 1 commentaire

Le scrutin proportionnel est-il un scrutin progressiste?

  • David Poulin-Litvak
  • 16 mars 2007
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Commentaires de David Poulin-Litvak

  • La démocratisation des religions

    4 décembre 2007


    Bonjour M. Perry,

    Merci tout d’abord pour votre commentaire.

    Lorsque le gallicanisme français faisait que les évêques devaient être sanctionnés par le Roi et donnait prédominance aux conciles français sur le pape, cela constituait à la fois une nationalisation et une démocratisation du pouvoir religieux. Admettons cependant qu’il y avait là une claire intention de contrôle politique. Mais il s’agit notamment d’un précédent important allant en ce sens. Pour moi, au XXIème siècle, je soutiens qu’une organisation religieuse, pour être reconnue comme telle et avoir ce statut par l’État, devrait se conformer à certaines règles de base, dont le principe démocratique. Remarquez que rien n’empêcherait l’Église catholique de continuer d’exister selon son principe monarchique, papiste, mais elle ne pourrait pas alors être reconnue comme une organisation religieuse par l’État (1). Il est vrai qu’il s’agit d’une intervention de l’État dans la sphère religieuse, mais la laïcité implique en réalité une suprématie du politique sur le religieux.

    Il faut aussi savoir que les religions sont des organisations. Or, le gouvernement, de fait, reconnaît-il, dans le champ social, par exemple, des organisations incorporées qui ont un fonctionnement non-démocratique ? En terme de crédibilité, un syndicat avec une présidence à vie, ou une association quelconque qui exclurait de l’exercice des fonctions d’autorité une personne sur le fondement du sexe ou de la race, auraient-elles une légitimité sociétale ? La réponse est non, mais les organisations religieuses, elles, ont un tel statut. Je crois donc que l’État est en droit d’intervenir pour asseoir la prééminence de la démocratie. Il faut aussi se poser la question à savoir si une telle intervention de l’État dans la sphère religieuse, finalement, est justifiée, d’un point de vue pratique, et non du seul point de vue de l’application d’un principe, par ailleurs, pas si simple à cerner, celui de la séparation de l’État et de l’Église.

    Bien cordialement,

    David Litvak

    1 : Cela pourrait, par ailleurs, mener à une remise en question au sein de l’Église. Comment réagira Rome face à cette prétention québécoise de soumettre la nomination des évêques au Québec à une sanction populaire ? Une acceptation de l’Église pourrait mener à un changement plus substantiel et intégral de la structure de l’Église catholique.

  • Un référendum à la québécoise

    3 décembre 2007


    Sans vouloir faire de mauvaise blagues, les hyperliens insérés en note finale me font penser que le Venezuela a là sa touche de québecité. À nous notre Option Canada, et à eux leur Option USA!

  • Les QUÉBÉCOIS, entre leur passé et leur avenir

    3 décembre 2007


    M. Roy,

    Merci pour votre texte, un propos intéressant. Personnellement, je vois justement le rejet par les Québécois de l’Église comme celle du Christ des institutions judaïques, je dis parfois que la Révolution tranquille, en ce sens, est un acte « christique » (c’est-à-dire d’imitation du Christ, terme que je distingue de chrétien). Bien sûr, la grande différence est que les Québécois, eux, n’ont pas remplacé le christianisme par autre chose, mais sont plutôt plongés dans un état d’anomie spirituelle. Je crois néanmoins que cette progression est malgré tout saine, quoiqu’elle est, dans ma perspective, inachevée. L’anomie, par définition, étant un moment transitoire.

    Je me permets de souligner mon fort accord avec la nationalisme de survivance et l’indépendance, pour ma part, je parle de nationalisme de résistance et de nationalisme de dépassement. Je crois, sincèrement, qu’une partie importante de ce dépassement passe cependant, au point de vue spirituelle, par ce qu’a entamé la Révolution tranquille, un « je ne sais quoi » encore incomplet.

    Il faut dire que le christianisme catholique a, premièrement, une caste de prêtres chastes mâles, bref, des intermédiaires entre la divinité et l’individu, puis, en second lieu, que le christianisme, dans l’acceptation littéraliste des choses, frôle par ailleurs, en mon sens, le paganisme par plusieurs de ses rites et croyances. La relation Fils-Père, entre autres, est, pour moi, clairement une métaphore, qui indique la proximité du Christ avec la divinité, mais non une relation littéralement de Fils à Père. Or, l’instance sur les dimensions littérales de la religion est une forme de matérialisme en cadre religieux. Il est donc normal qu’une religion qui se perd dans les littéralités, au lieu de chercher les sens supérieurs, périsse. Le Coran disait déjà, il y a 14 siècles: lam yalid wa lam youlad. « Il (Dieu) n’a pas conçu et n’a pas été conçu. » Bon, les religions ne périssent pas vraiment, ils renaissent des cendres d’une autre religiosité-spiritualité. Le Québec, comme une bonne part de l’Occident, est comme certains de ces sadhus indiens, bien couvert de cendres !

    Par ailleurs, je me demandais, à la vue de vos commentaires sur le célibat et les femmes, ce que vous pensez de la proposition que j’avance dans le texte suivant : http://www.vigile.net/La-democratisation-des-religions

    Cordialement,

    David Litvak

  • L’avis du banquier: le plus redouté

    27 novembre 2007


    Merci pour ce texte M. Savard. Cela souligne l’importance, en fait, de préparer un contre argumentaire, et même de prendre les devants, sur les rhétoriques fédéralistes inévitables. Il n’y a pas, comme vous le savez, que la question économique qui est brandie pour épeurer les gens, il y a aussi celle de fascisme ou de nationalisme ethnique, et ainsi de suite. Je crois que l’indépendance politique pourrait raisonnablement être présentée comme un moyen d’être pleinement maître de son économie interne, par la fixation souveraine de sa politique économique, d’optimiser le secteur public québécois en éliminant les dédoublements avec la fédération, etc.

    Évidemment, il faut ici accentuer le fait que le Canada scindé en deux peut difficilement se passer de négociation avec son voisin. L’ensemble des relations d’un État étant liées, il va donc de soi que le maintient du libre-échange avec le Canada fera partie de l’ordre du jour. Le Québec a aussi un avantage dans cette négociation : la dette. Si le Canada refuse de négocier, votons une loi de nationalisation des effectifs canadiens sur le territoire québécois et faisons-leur cadeau de la dette. La réalité est que le Canada nouveau, scindé en deux, sera bien plus fragile, à mon sens, que le Québec.

  • 1 Nous, 2 Nous, 3 Nous... Lorsque le «Nous» joue le jeu du multiculturalisme

    25 novembre 2007


    Salut Maxime,

    "Toute personne serait donc forcée, même si cela va à l’encontre d’un droit linguistique fondamental, de suivre une partie de sa formation en anglais pour obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC)."

    Quelle part d'anglais, exactement, suggère-t-il? Combien de cours ou d'heures?

  • Les cinq grands défis du Québec postmoderne

    19 novembre 2007


    Excellent article M. Desroches.

  • Le travail de l'Homme. Réflexions sur notre éthique commerciale

    7 novembre 2007


    Voici par ailleurs un vidéo intéressant en lien avec votre article sur la rhétorique écologique:
    http://www.cbc.ca/fifth/denialmachine/video.html

  • Le travail de l'Homme. Réflexions sur notre éthique commerciale

    6 novembre 2007


    Pour votre information, M. Desroches:
    http://www.pressegauche.org/spip.php?article871

  • La "normalisation" du Québec

    6 novembre 2007


    Excellent propos M. Frappier.

  • Un tel projet doit émaner du «peuple»

    23 octobre 2007


    Je suis essentiellement d’accord avec le propos de M. Bergeron, je me permets cependant de noter qu’il existe un moyen de mener une consultation non-élitiste, car ce que nous propose M. Bergeron, c’est une consultation du peuple par les élus, qui conservent le pouvoir de formaliser les propos populaires, d’évacuer ce qui leur déplaît, et d’insister sur ce qui leur plaît. Le moyen en question est la mise en place, non d’une constituante élue, mais d’une Assemblée citoyenne constitutionnelle, dont les membres sont sélectionnés de manière aléatoire. Ainsi, cet échantillon du peuple, étudie, consulte, délibère et propose une constitution. Il devrait par ailleurs y avoir une seconde consultation sur le projet proposé, avant qu’il soit soumis démocratiquement au référendum. Cette idée se distingue sur trois points du processus suivi jusqu’ici :

    - Une instance citoyenne évalue et propose une constitution,
    - Le peuple est consulté par des gens du peuple,
    - Le peuple adopte ou rejette la proposition constitutionnelle.

    Dans la cas du processus suivi jusqu’ici :

    - Une instance élue évalue et propose une constitution,
    - Le peuple, s’il est consulté, l’est par cette dernière,
    - Le peuple n’adopte pas le projet de constitution.

    De plus, le projet Turp propose de « barrer » la constitution, de l’enchâsser, avec un processus qui fasse que seulement un vote aux deux tiers de l’Assemblée nationale puisse la modifier. Cette disposition est la pire, car elle perpétue de manière anti-démocratique une prime au statu quo constitutionnel. L’Assemblée nationale, littéralement, prendrait ainsi en otage le pouvoir constitutionnel, le premier et suprême pouvoir en démocratie, qui, il va de soi, doit appartenir au peuple.

    David Litvak

  • La trilogie de Pauline Marois

    15 octobre 2007


    J’aimerais souligner, deux facteurs qui peuvent expliquer la mollesse québécoise.

    La première, c’est que l’actuel mode de scrutin force les indépendantistes, ou les a forcé, du moins, à se fondre dans le PQ. Le PQ, clairement, n’est pas un parti indépendantiste. C’est un parti souverainiste-association, le parti du oui-non. Il n’est cependant pas autonomiste, la thèse du non-oui, enfin, pas encore… Seul un scrutin proportionnel permettra aux marges plus radicales politiquement d’émerger, d’exister politiquement et de jouir d’une représentation politique. À moins, bien sûr, d’espérer remplacer le PQ.

    Notre mode de scrutin, en fait, a un avantage important, s’il écarte les formations plus radicales du pouvoir, certes, en les forçant à intégrer un parti-coalition plus large, tel qu’il l’a fait avec le RIN qui a intégré le PQ, il écarte aussi rapidement les formations politiques qui tombent sous le seuil fatidique des 30 % ou, dans le présent contexte, possiblement même des 25 % de votes. Peut-être que le fractionnement de la gauche souverainiste indépendantiste au Québec contribuera à précipiter cette chute, avec QS et le PI qui rongeront le PQ.

    Il se peut cependant aussi que le PLQ soit attaqué par l’ADQ, qui ronge des deux bords, mais le PLQ aura toujours une solide base d’électeurs captifs, les anglophones, ce qui le rend moins vulnérable, théoriquement, à l’éviction politique. Notons cependant que Patapouf pourrait péricliter son parti vers l’oubli. Ce serait là bien intéressant. L’ADQ virera cependant alors autonomiste-fédéraliste.

    Ceci dit, en l’absence d’une voie pour accéder au pouvoir politique, partagé, en cadre proportionnel, le PI, à mon avis, a peu de chances d’émerger. En revanche, s’il émerge, il jouera de coude pour devenir l’une des formations politiques majeures, ce qui serait sans nul doute intéressant. Un bipartisme ADQ-PI qui remplacerait le vieux bipartisme PLQ-PQ, je l’admets, aurait de quoi séduire.

    Cela marquerait la nationalisation des positions politiques québécoises. Fini le fédéralisme, fini le souverainisme-association. De plus, Dumont, on peut supposer, se soumettrait à un vote référendaire positif, reste à savoir s’il accepterait la légitimité d’une élection référendaire plaçant le PI au pouvoir avec une majorité d’électeurs.

    En l’absence de cette option paradisiaque, pour un indépendantiste, je crois qu’un mode de scrutin proportionnel, lui, permettra de graduellement construire le pôle indépendantiste au sein des institutions représentatives québécoises. Le mettant en compétition avec les autres discours, traçant une ligne le distinguant du souverainisme-associationisme, réenchantant le débat sur la question nationale québécoise.

    L’autre facteur, je me suis un peu emporté, est le facteur culturel : les Québécois sont un peupliot néo-colonisé, la plupart n’ont simplement pas la fibre politique, morale ou spirituelle suffisante pour être indépendants. Là, il s’agit d’un autre problème, mais disons que l’on ne combat pas la néo-colonisation des esprits par une éducation, quoique ça ne nuise pas, on la combat par l’exemple, par l’action, car la néo-colonisation est un état de fait, c’est une réalité qui s’impose aux consciences, et qui doit être rompue, par le fait, l’action, le geste effectivement et symboliquement chargé.

    À l’époque, c’était plus sympathique, l’on pouvait prendre les armes, et suivre les Washington et les Bolivar, aujourd’hui, il faut réinventer la guerre, car les indépendances, même gandhiennes, sont toutes des guerres. On ne fait pas un peuple avec des mollassons, mais avec des guerriers. Le petit Gandhi, avait certes de la fibre guerrière, tout comme le Roi des Amériques, Luther King. Dans le contexte québécois, la violence physique ou matérielle comme moyen est évidemment hors de question.

    Plutôt, il faudrait imaginer quelque chose comme le refus de payer des impôts à Ottawa… le simple refus de collaborer avec le gouvernement néo-colonial, cette courroie de transmission de la domination néo-libérale en Amérique du Nord. L’Afghanistan pourrait servir de prétexte. Imaginons ceci, pour stimuler le débat : que je ne paye pas mes impôts, mais, pour ne pas sombrer dans la lâcheté, que je les paie, en revanche, au gouvernement du Québec, ou à une fondation universitaire, bref, à quelque chose de québécois. Évidemment, il faudrait un mouvement de masse, non qu’il faille une masse énorme, mais une telle action n’a sens que si elle est commune, et sa force se décuple avec chaque conscience qui s’immole dans le feu des lois fiscales !

    Il faut incarner l’indépendance, violer les lois qui l’oppriment, asseoir la justice dans le geste, l’action et la conviction claire, libre, indépendante. Il ne faut cependant violer les lois en soi, mais plutôt les choisir, et que la résistance non-violente, si chère à Gandhi, se marie avec la recherche de la vérité, sa satyagraha, qui était le fondement de sa pensée politique. Que la reine meurt, et que le Québec soit ! Tel est mon cri, ma joie, que je lance et répand, à ceux qui veulent bien l’entendre ! Célébrons le 400ème à notre manière, soyons le peuple, et le peuple, se reconnaissant, se lèvera, et sera !

    O Glorieux sera le matin de l’indépendance,
    Humant les lys de liberté,
    Nous, descendants de France,
    Mourrons en fils d’humanité,

    Dans notre terre,
    Scandant des paroles de délivrance,
    Aux vents atlantiques,
    Du haut de notre république,

    Nous, fils d’humanité,
    Avons vécu par amour,
    Et sommes morts par amour,
    Et ainsi qu’il est dit :

    Ils étaient divins,
    Des christs de liberté,
    Ils étaient souverains,
    D’eux-mêmes et de leur destin,

    Ils ont choisi la voie de la Croix,
    Portant la liberté à travers les âges,
    Jusqu’au jour de leur résurrection,
    Des tombes de l’oubli et du passé,

    Glorieux était le matin de leur éternité,
    Ils se sont prosternés, honorant la terre,
    Et les hommes ont vu, en Amérique,
    Une nouvelle lumière, et une Grande Clarté.

  • Voulez-vous que le Québec soit un pays indépendant? Oui ou non.

    14 octobre 2007


    Cher M. Sénéchal,

    Merci pour votre commentaire, et votre invitation. Je suis d’accord avec vous sur le PQ, je dis personnellement que c’est un parti de surfers, qui fait du surf sur la vague indépendantiste au Québec.

    Cependant, sur le processus formel pour concrétiser l’indépendance, je me permets de proposer une solution alternative, que je présente, sommairement, dans le texte suivant:

    L'indépendance par voie délibérative

    http://www.pressegauche.org/spip.php?article842

    Ceci dit, je suis contre un référendum à l’initiative du gouvernement. Ce n’est donc pas de quoi il s’agit lorsque je propose un référendum. La voie délibérative me semble particulièrement intéressante pour réveiller la fibre indépendantiste en provoquant un large débat sociétal au Québec sur la question.

    Cette option me semblerait du moins intéressante à étudier, mais je ne suis pas sûr que le PI soit prêt à tenir un débat réel sur le mode formel d’accession à l’indépendance. La position des fondateurs semble assez claire: l’élection référendaire.

    Cette option, quoique je ne me gêne pas de la critiquer fortement, a l’avantage de l’efficacité, mais je crains franchement une guerre de légitimité. Il ne faut pas donner des armes aux fédéralistes pour qu’ils sèment le trouble en attaquant la légitimité du processus.

    Il y a cependant deux points que je ne mentionne pas dans l’article susmentionné. Le premier est que si le pourcentage de voix pour l’indépendance aux élections dépasse sensiblement le 50%, disons, 52 ou 53%, idéalement 55%, eh bien, statistiquement, les chances sont que les abstentionnistes, habituellement quelques 20-30% des votants, n’auraient pas fait pencher la balance de l’autre coté.

    Le second est que le référendum de 1995 a été volé, et donc que l’on pourrait être tenté de justifier le voie accélérée de l’élection référendaire par le principe d’oeil pour oeil et dent pour dent. Je dis que l’on POURRAIT être tenté, sans dire que je tombe dans cette tentation, pour l’instant, du moins. La raison est que je crois que la voie délibérative serait, en fait, plus prometteuse, stratégiquement parlant. Elle pourrait augmenter les niveaux d’appuis à l’indépendance, et jouirait d’une légitimité incontestable.

    Remarquez que je ne suis pas bucké, mais bien prêt à en discuter, s’il y a toujours place au débat au sein de ce parti. (Malheureusement, ce devra être par voie électronique, car je ne réside pas ces temps-ci au Québec.)

    Peut-être un forum sur Vigile des grandes questions indépendantistes serait-il opportun? Celle-ci me semble quand même être parmi les plus importantes. Je défendrai la position de l’article susmentionné, sachant que je pars de loin, personne, à ma connaissance ne défend cette position, car elle relève de processus politique très moderne, la démocratie délibérative. Néanmoins, je crois que cela puisse contribuer positivement au débat. Pourquoi ne pas mettre tout sur la table :

    - Référendum à l’initiative du gouvernement (PQ)
    - Élection référendaire (PI, MES, RIQ)
    - Constituante élue (QS)
    - Initiative populaire (J-H Guay, ADQ dans le passé)
    - Assemblée citoyenne (D. Litvak)

    Bien cordialement,

    David Litvak

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Sources de Vigile

  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
  • The Toronto Star www.thestar.com
  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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