Sous les libéraux: plus on accueillait d’immigrants, plus on les anglicisait.
29 mars 2014
Et avec Philippe Couillard comme Premier ministre, ça continuerait comme sous Jean Charest, et en pire.
C’est que le chef libéral Philippe Couillard fait peur.
M. Couillard fait peur avec ses déclarations, notamment sur la langue française et sur la Révolution tranquille. Son article dans le Devoir du 5 déc. 2012 (« Revenir aux sources de l’idée libérale ») mérite d’être relu car il annonce un renversement d’idéologie majeur au PLQ.
Le chef actuel du (PLQ) dit ni plus ni moins avoir perdu foi dans les grands idéaux de la Révolution tranquille, et même avoir perdu foi dans le Québec Inc. ! C’est quelque chose !
Pourquoi le Dr. Couillard dit-il vouloir ramener le PLQ vers ce qu’il était avant la Révolution tranquille, au temps des Wilfrid Laurier, Alexandre Taschereau et Adélard Godbout, et d’en faire un parti axé sur le laisser-faire, l’immobilisme et l’attentisme dans tous les domaines, économique, social, culturel et linguistique ?
Le « nouveau » PLQ serait alors aux antipodes de la pensée politique libérale de la Révolution tranquille des années ’60 avec des leaders tels Jean Lesage, René Lévesque, Paul Gérin-Lajoie, Robert Bourassa et Claude Ryan. Il est salutaire que toutes ces figures marquantes de l’histoire récente du Québec n’entendent pas les propos du chef actuel du PLQ, car je suis persuadée qu’ils se retourneraient dans leur tombe.
Depuis la course à la chefferie libérale de 2012, on aimerait savoir ce que pensent les deux autres candidats concernant le tournant idéologique que Philippe Couillard veut faire prendre à leur parti.
Que pensent de tout cela les anciens ministres Raymond Bachand et Pierre Moreau, se dernier se voulant le candidat de l’intégrité et celui qui dénonçait les liens du Dr. Couillard avec un fonds d’investissement actif dans les services de santé privés ?
Que pensent-il aujourd’hui des intentions de M. Couillard d’instaurer au Québec un bilinguisme institutionnel « jusque sur le plancher des usines » ? N’ont-ils pas une certaine responsabilité d’éclairer la population sur ces questions ?
Oui, M. Philippe Couillard fait peur.