Le Nous de Vastel et de Jasmin !
5 septembre 2007
Ce discours de Marois prouve que le PQ est incappable de se réformer.
C'est le discours d'un faible.
C'est le même vieux discours du PQ, sous un différent manteau.
Toujours sur la défensive, jamais l'innitiative et surtout pas d'attaque au véritable problème.
Les Pratte ont tout de suite profités de l'occasion! Marois leur a donné les armes. Le bon vieux PQ au service des fédés.
Même discours qui transpose tout le problème sur le dos de l'identité des Québécois. Comme si le problème était l'identité des Québécois. La solution, il y a 20 ans, était le reniement du "nous" en le remplaçant par une nation "civique" inclusive, et maintenant la solution est le reniement de cette nation civique en réhabilitant le NOUS sous chapeau civique "ouvert et pluraliste".
Autrement-dit, on reviens à la case départ et le problème reste intact. Mais on donne l'impression d'avoir pris une décision importante et fait avançé les choses.
La seule stratégie possible à une telle attitude courbée de culpabilité est le désir du PQ à retrouver non-pas l'identitaire des Québécois (qui n'a jamais été un problème) mais l'association de cet identitaire au PQ. Que le PQ soit l'identitaire Québécois. Le NOUS de Marois est les Péquistes. Sont problème n'est pas les "EUX" mais l'ADQ.
La réalité, hors PQ, est que le NOUS des Québécois n'a jamais été au coeur du problème. Les Québécois n'ont pas à se soucier d'êtres ouverts puisqu'ils nont jamais été fermés. Le problème est uniquement la minorité des EUX qui sont fermés et refusent d'êtres ouverts avec les Québécois.
Ce n'est donc pas un discours des NOUS que veulent les Québécois, mais un discours sur ces EUX (ce dont ils s,attendent de la commission Bouchard-Taylor). Et c'est ce discours que l'ADQ a le courrage d'aborder et que les Québécois apprécient. C'est celui qui désarçonne les fédés et donne les véritables raisons de la nécessité d'êtres indépendants ou au moins autonomes.
Marois gagnerait à se forger un discours percuttant sur ces "EUX" et pourquoi pas un geste d'éclat par des excuses publiques envers Yves Michaud.