Égalité ou indépendance?
29 février 2008
Vous avez raison M. Poulin de penser qu'il faut une une coalition ou une fusion, comme vous l'écrivez : «des "divers mouvements et partis indépendantistes, nationalistes et même confédérationnistes — en présumant que ce dernier terme ne s’applique pas qu’à M. Bousquet"».
Je suis d'accord avec l'indépendance ou la souveraineté-association ou la souveraineté partenariat ou même l'autonomie du Québec de l'ADQ si une des ces solutions pouvait aller chercher une bonne majorité de Québécois pour mieux assurer la pérennité de la langue française et de sa culture mais, comme je crois que c'est hautement improbable, je suggère un nouveau discours, un nouveau vocabulaire et un nouvel objectif pour arriver à sortir de la fédération centralisatrice actuelle.
Il semble, pour l'instant, que je sois, à peu près le seul à croire à une vraie confédération, comme c'est si bien décrit dans nos dictionnaires, ce qui pourrait satisfaire une bonne majorité de Québécois. Ça pourrait être la base d'une coalition constitutionnelle pour nos diverses chapelles nationalistes qui n'acceptent pas la statu quo, avec raison.
Une confédération serait le moins difficile concept à faire passer puisque c'est ce qui nous a été promis en 1867. Si l'indépendance totale et entière ne peut pas passer au Québec, elle ne passera pas dans le ROC. On a perdu 2 référendums sur un plan B, il nous reste le plan C, le plan CONFÉDÉRATION, s'il parvient à sortir de son placard et à prendre sa place au soleil.