Le bilinguisme comme une religion (3/3)
20 avril 2008
Je n'ai jamais eu rien contre l'apprentissage d'une autre langue. Loin de là. Ce n'est pas ça le problème. Tout le monde sait parfaitement le noeud du problème au Québec; la minorisation, l'assimilation et la disparition des francophones.
L'anglais, belle langue de culture et de civilisation, dont 50% du vocabulaire vienr du français et du latin!, a sa place dans le monde. Mais voilà le problème. Sur son passage, bien souvent elle écrase, sciemment ou pas, et réduit en poussière tout. Mois je me souviens de l'Irlande et de l'Ecosse.
Il y aurait 20 millions de citoyens américains d'origine française aux USA; pour la plupart des Canadiens-français. Que reste-il de franco-américains parlant le français aujourd'hui ?
Que reste-t-il de la diaspora canadienne-française dans les autres provinces ? Pas grand chose malgré la propagande et les mensonges.
Une partie infime a gardé sa langue et sa culture. Tout le monde parle de diversité culturelle. C'est même le discours officiel de Gouvernement du Québec et du Canada. Et pourtant on fait tout au Québec et dans le reste du monde pour diminuer la diversité culturelle.
Le bilinguisme ce n'est pas nécessairement l'anglais. Le bilinguisme justement devrait être autre chose de plus généreux et de plus grand. Mais ce ne l'est pas. Ça se résume à l'unilinguisme anglais et l'obsession de faire partie de la culture dominante.
Religion de bilinguisme mais surtout religion de l'uniculturalisme américain. L'uniculturalisme américain est bien plus dangeureux que même le bilinguisme. Je fais une différence parce que personne ne semble capable de faire la différence.