Ces anciens juges qui lavent plus blanc que les politiciens
18 août 2009
Entièrement d'accord avec vous, M. Lapointe.
Le juge Gomery n'a fait qu'effleurer le sujet...
Marie Mance V
La réalité de classe et la propagande impériale
Par James Petras
Table ronde sur l’idée de république au Québec
«C'est tellement démotivant d'entendre dire qu'au Québec, on n'a pas l'expertise. C'est plutôt l'Agence [des PPP] qui ne sait pas comment gérer des projets.»
Deuxième étape
marche-independance.org
Conservateur, libéral, du pareil au même
Conférence de presse de Pauline Marois, chef du Parti Québécois afin de présenter à la population son plan pour le Québec souverain
What would California look like broken in three? Or a Republic of New England? With the federal government reaching for ever more power, redrawing the map is enticing
Grand rassemblement 6 juin
Devant l’attentisme de nos élus et l’incapacité chronique de l’Office québécois de la langue française, nous devons nous lever et nous mobiliser – Luc Thériault
18 août 2009
Entièrement d'accord avec vous, M. Lapointe.
Le juge Gomery n'a fait qu'effleurer le sujet...
Marie Mance V
18 août 2009
@ Ouhgo
Vous dites à l'intention de Mme Fortin :
« les indépendantistes québécois non partisans et clairvoyants doivent UNIR leurs voix ... »
Ceux qui doivent faire l'UNION de leurs forces, ce ne sont pas seulement « les indépendantistes québécois non partisans et clairvoyants », mais bien toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste.
Car sans cette UNION, sans l'UNION des non-partisans et des partisans de partis politiques souverainistes, nous ne pourrons rien faire dans l'ordre politique, seul capable d'appeler ce peuple souverain à invalider l'État actuel illégitime du Canada unilatéral pour fonder la valide et légitime RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC.
Et pour ce faire, il faut que les « les indépendantistes québécois non partisans et clairvoyants » trouvent dans les termes des STRATÉGIES et du PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ à endosser par toutes les composantes politiques d'une COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ, de quoi susciter leur enthousiasme seul capable de les mobiliser pour y travailler encore d'arrache-pied.
Pour cela, ils doivent eux-mêmes exposer ses termes, pour en discuter et se mettre d'accord pour faire l'UNION de leurs forces, une UNION capable d'emporter l'adhésion de toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste. Sans ce prolongement, sans ce volet essentiel nous n'aurons pas fait l'UNION qu'il nous faut.
Si votre projet d'UNION se limite aux « indépendantistes non-partisans », ce n'est pas l'UNION qu'il nous faut.
Pour la faire il nous faut d'abord qu'ils s'entendent sur les termes du
« ... programme commun [ à soumettre ] aux « chefs souverainistes » »
Ce n'est encore pas le cas. Je dis bien soumettre et non d'emblée « pour les placer devant un choix : l’appliquer ou se faire battre ! »
Ce qui n'a rien à voir avec l'UNION de nos forces. Il est toujours question de nous diviser. Telle attitude n'est pas une attitude d'UNION, mais toujours celle de la division de nos forces.
Par contre, cela ne veut pas dire que ne devrons pas défendre ce sur quoi nous nous serons entendus en tant que termes ESSENTIELS sur lesquels faire l'UNION qu'il nous faut. Nous pourrons la faire cette UNION parce que ce sur quoi nous nous serons entendus, sera irrésistible, mobilisateur. C'est sur une telle STRATÉGIE et un tel PROGRAMME COMMUN que nous devons plancher. Non pas sur l'antagonisme qui compte sur la querelle pour se faire valoir. La querelle ne doit pas être entre nous mais entre NOUS et les canadianisateurs.
Penser encore d'emblée qu'il nous faudra nous battre entre NOUS, ne sera que la démonstration d'un échec à faire l'UNION qu'il NOUS FAUT FAIRE.
Votre scénario ne fait que prouver que nous n'aurons pas su faire l'UNION.
Je suis néanmoins persuadé que nous pourrons échapper à cette fatalité.
Nous saurons la faire cette UNION. NOUS POUVONS la FAIRE.
Et c'est seulement ce jour-là que pourra commencer la mobilisation de toutes nos forces. Et, c'est seulement quand elles pourront être ainsi mobilisées que nous pourrons vaincre les canadianisateurs. Penser pouvoir le faire sur la base de notre division et l'échec de notre UNION est un leurre.
Cela dit, oui, il faudra discuter ferme, il nous faudra refuser la compromission tout en faisant tous autant les uns que les autres des compromis. Il nous faudra nous battre sur l'ESSENTIEL pour en faire une POSITION COMMUNE, et cela nous le pouvons si nous nous parvenons à nous entendre d'abord sur les termes de cet ESSENTIEL COMMUN. On loin du compte...
18 août 2009
Je ne pense pas contrairement à vous, monsieur Archambauklt, et je vous le dis en tout respect, je ne pense pas dis-je, que monsieur Lamontagne soit dans l'erreur. Pour moi, la phrase clé de son texte est la suivante : «Autrement dit, de quelque côté que l’on se tourne, la souveraineté n’apparaît pas comme une condition nécessaire pour faire face aux défis actuels et futurs, qu’ils soient internes ou externes. Elle ne le deviendra que si le Québec est empêché de les relever à cause de son appartenance au Canada.».
Comme disait quelqu'un, la réalité c'est ce qui est, pas ce qu'on pense, pas ce qu'on voudrait... Souverainiste, je le suis autant que vous. Je ne me reconnais pas dans le Canada, je ne suis pas canadien, je suis Québécois. Mais la réalité c'est que dans le moment, les gens qui pensent comme ça, comme moi comme vous, ne formons pas la majorité. Et veux veux pas, il appert que ce n'est pas demain la veille que cela se produira. La réalité est têtue. Je suis conséquemment d'accord avec l'idée que désormais il nous faut penser activement à utiliser incluant notre créativité, tous les moyens dont nous disposons pour nous attaquer de front aux problèmes de fond auxquels notre société est confrontée, plutôt que d'attendre le grand soir comme ce fut le mot d'ordre qui justement nous a empêché d'évoluer vers la maturité qui est la seule voie pouvant nous permettre d'atteindre les objectifs que nous poursuivons, cela ayant créé les conditions nécessaires pour provoquer le changement.
18 août 2009
à Michel G
Tous les gauchistes du monde entier briment les libertés individuelles dites vous ? Il me semble que les libéraux de droite ne sont pas mals lotis sur ce plan là non plus !!
Il existe des gauchistes qui ne briment pas la liberté contrairement à ce que vous dites, nous pouvons j'en suis certaine construire un socialisme du 21 ième siècle qui sera respectueux de chacun , mais surtout qui mettra au centre non pas l'économie et l'homme à son service, mais strictement le contraire à savoir l'économie au service de l'homme et de l'humanité.
On nous oppose trop souvent les dictatures de gauche, mais nous n'opposons jamais aux gens de droite les dictatures de droite et dieu sait qu'il en a existé et non des moindres. Le débat ne se pose pas là, ce n'est pas parce que les gens de gauche préconisent une répartition des richesses plus respectueuse de chacun et plus équitable qu'ils sont nécessairement des dictateurs !
L'article de Serge Charbonneau a le mérite de nous souligner que nous subissons par exemple à propos de Cuba une véritable désinformation, en forme de propagande anti Cuba et anti Castro . C'est très loin d'être le seul pays dans le monde où la presse internationale unanimement retentit d'un seul son de cloche comme si les vérités étaient absolues. La réalité est le plus souvent bien plus complexe que cela . Il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants . Le bon Etat Américain qui fait des guerres pour le bien être de l'humanité , et en face le méchant Castro . Les bons catholiques et chrétiens, contre les méchants Musulmans. Les gentils Israëliens ( ho les pauvres ! C'est terrible l'holocauste qu'ils ont vécu ! * ) contre les méchants Palestiniens et Arabes.
* je ne nie pas la Shoah très loin de moi cette pensée , mais pour autant cela justifie t il l'holocauste Palestinien auquel le monde assiste sans que les assassins ne soient le moindre du monde inquiétés ? Cela justifie t il les expulsions de leur propre maison des Palestiniens pour que le jour même elles soient habitées par des Juifs ?
Bizarre tout de même cette politique d'Israël qui semble ne pas avoir tiré les leçons de sa propre histoire pour la faire subir à d'autres.
18 août 2009
Je suis parfaitement d'accord avec toi Luc. Nous n'avons rien à négocier avec le Canada qui est un état-voyou qui maintient de force le Québec par toutes les formes de menaces et de chantages et cela dure depuis 250 ans.
Ce Canada qui ne sera jamais le nôtre a violé les lois électorales du Québec en 80 et en 95. IL a envoyé sur nous, les militaires ontariens et albertains en 1970. Il viole sa propre constitution par ses nombreux empiètrements dans les champs de compétences des provinces. Il ne fait pas appliquer sa propre loi des langues officielles. Nous n'avons rien à négocier avec un pareil salaud!
Ce qu'il faut; c'est établir un véritable rapport de force de la nation québécoise unie afin de mettre hors de notre patrie, cet état illégitime qui envoie nos enfants en Afghanistan alors que nous sommes plus de 73% à rejeter cette guerre impérialiste.
18 août 2009
@ M. Bousquet
Vous écrivez à l'intention de Denis Julien :
« ... la peur de la souveraineté de nos anglos à 90 % et de nos francos, à 50 % en 1980 et à 40 % en 1995. Crainte qui existe encore et qui est bien vissée. »
Une peur de quoi pensez-vous ? De ne pas savoir comment faire ? NON PAS !
La peur, c'est celle que provoquent les menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles des canadianisateurs. Le Canada est illégitime parce qu'il n'a pas réciproquement obtenu le OUI qui le validerait. Et il s'impose d'autorité et de force depuis la Conquête, et ce, seulement à force de menaces de représailles déjà matérialisées dans l'écrasement des patriotes et l'imposition de la LOI DES MESURES DE GUERRE en 1970 et l'occupation de notre territoire nationale par l'armée canadian.
Et vous, vous dites que nous n'avons de recours qu'en négociant avec tel État terroriste !
Comme si nous avions quelque pouvoir de négociation dans tel abusif État de contrainte !? Comme si nous avions la liberté de négocier quoi que ce soit de valide, alors que nous n'avons pas eu celle d'y adhérer de manière valide et légitime !?
Il nous faut plutôt invalider nommément ce que le Canada ne parvient pas à valider nommément. Tout le reste n'est qu'illusion et phantasme.
18 août 2009
@ Gilles Bousquet
En vous adressant à M. Jacques L. vous écrivez :
« Si les fédéraux ne négocieront rien que l’entérinement de la constitution de 1982, comment est-ce que le Québec va négocier sa sortie de la fédération actuelle...selon vous ? »
Il n'y a rien à négocier. « La fédération actuelle » est illégitime et abusive. Elle s'impose de force et d'autorité en tant qu'État autocratique héritier sans rupture d'un État de Conquête.
Ne reste qu'à invalider sur le territoire national du Québec sa légalité illégitime qui n'a jamais réciproquement obtenu le OUI qui la validerait. Entretemps et dans cette absence, OUI, nous sommes enfermés dans un ordre politique de contrainte qui n'est pas la libre adhésion à un État démocratique moderne auquel nous convie l'Aggiornamento parcellaire et asymétrique de Christian Lamontagne. Nous sommes donc livré qu’à négocier… Ce à quoi vous nous convier depuis si longtemps…
Quant à M. Lamontagne, son écologie politique est douteuse. Elle est fondée sur un aggiornamento à géométrie variable, qui veut prendre à bras le corps les problèmes auxquels la modernité nous confronte en ajournant une partie de ce à quoi cette modernité nous convie.
La modernité démocratique impose des États qui émanent du peuple démocratique et souverain. Comme cela se passe en Europe. En vertu d'une supposée et fallacieuse nécessité il valide la cécité politique qui nous ferait ajourner le fait de moderniser l'État en le faisant légitime et valide. En lieu et place d’un État illégitime est autocratiquement archaïque.
Je suis contrairement à vous, pour un VRAI aggiornamento qui n'est pas un ajournement sélectif d'une mise à niveau nécessaire à tous égards, pas seulement à quelqu’égards qui nous conviennent, par aveuglement. Ce défaitisme appliqué à l'écologie et à la santé qui tiennent à cœur l’entrepreneur et activiste écologiste Christian Lamontagne, ferait ajourner l'urgence du développement durable sous prétexte que la cause se heurte à plusieurs empêchements.
L'auteur et théoricien doit remettre sur le métier son ouvrage politique comme il l'a si brillamment fait depuis près de 40 ans en matière d'écologie et de santé... Passeport santé
Et sa proposition n'invente rien... elle ne fait que mettre en mots une démission politique collective qui a cours dans les milieux alternatifs écologistes depuis fort longtemps. Ce qui nous donne l'occasion d'en démontrer les failles. Comme nous le faisons à l'égard de tout fatalisme qui nous ferait prisonnier sans recours d'un État d'enfermement canadianisateur sans issue. Celui qui est commun à un très grand nombre de souverainistes même...
Contre l'ajournement, la démission, le défaitisme : l'UNION de nos forces...
18 août 2009
En Acadie comme en Canada, après le passage de l'Anglais, le pays ressemble à ce qui en reste après un ouragan. Ajoutez-y le poids des ans et le camoufflage du conquérant, et, parfois, l'on ne s'y retrouve vraiment plus: On y perd ses repères et souvent, on ne sait plus où étaient vraiment les lieux et les gens du pays d'antan.
Où était exactement Grand-Pré? Ce que l'on sait avec certitude, c'est que Grand-Pré était la plus grande ville d'Acadie avec près de 1500 personnes, qu'elle faisait partie de la région du Bassin des Mines (d'où le nom de l'église St-Charles des Mines),l'une des 3 régions de l'Acadie, où des Acadiens, qui s'étaient expatriés de Port-Royal étaient allés s'installer d'abord à Grand-Pré, puis un peu partout ailleurs dans cette région côtalière et maracageuse, sablonneuse et vaseuse, dont ils ont endigué, comme le faisaient jadis leurs ancêtres en France, les berges pour profiter du sol riche et propice à l'agiculture: Sur le plateau surplombant ces grands marais salés( ou prés, ce qui explique le nom de Grand-Pré de leur Établissement), ils y avaient construit leurs habitations, savoir 150 maisons qui, selon "Parcs Canada", s'échelonnaient sur une distance de 2.5 km, mais plutôt ,selon Debra Mcnaab de l'Encyclopédie canadienne Historica, sur une distance de 4 km en 1747, et qui comprenait, selon Parcs Canada, outre les maisons, des lotissements agricoles, des entrepôts et des moulins à vent, ainsi qu'une église que Parc-Canada identifie comme étant l'église Saint-Charles des Mines( on y reviendra!).
I.A. Brooks de l'Encyclopédie canadienne Historica nous apprend que le Bassin des Mines est situé au Sud-Est de la Baie de Fundy et que son littoral Sud se caractérise par des terres bases, d'anciens marais salés au relief ondulé et au sol riche pour l'agriculture et les foins: C'est là que les Acadiens de Port-Royal étaient venus s'installer! Ces gens étaient aussi propriétaires de bétail. À ce propos, on estime à 118,000(Cf: Trésors de la langue française(site de l'université Laval) têtes le bétail(bovins, cochons et chevaux) dont se sont appropriés les Anglais suite à la déportation des Acadiens et ce principalement sur leurs terres de la Nouvelle-Écosse: C'est bien beau les excuses, mais il faudrait maintenant dédommager leurs descendants pour la perte de leurs terres(parmis les plus riches du Canada), de leur bétail et autres biens et pour les souffrances infligés à leur peuple dont plus de 8,000 sur 14,000 périrent des suites de cette odieuse et perfide déportation. Et ces belles terres qu'en est-il devenu? Elles ont été distribuées aux immigrants de la Nouvelle-Angleterre(désignés sous le nom de "Planters") et à quelques rapaces d'Halifax. Et ces maisons, entrepôts et autres? Ils ont été rasés par les flammes des mains de l'Anglais qui, dans la crainte que les Acadiens n'y reviennent, voulaient éviter qu'ils ne puissent se réinstaller. Et en 1764, quand l'Anglais autorisa les Acadiens à revenir en Acadie, ceux qui revinrent durent s'installer ailleurs en des lieux moins propices à l'agriculture et ils devinrent donc pêcheurs: Courageux peuple d'Acadie, courageux et valeureux malgré tout son malheur!
Il est difficile de bien situer les lieux quand tout a été rasé par le feu (maisons église et autres). La région du Bassin des Mines avait-elle une seule église et cimetière, j'en doute. Ce n'est pas ainsi que procédaient les descendants des immigrants des côtes du Nord et et de l'Ouest de la France qui sont venus s'installer au Canada et en Acadie: Dès qu'ils y fondaient un village, ils y érigeaient une église et, tout près, un cimetière, peu importe leur nombre et, comme la région du Bassin des mines a été peuplé , à partir de Port-Royal, à divers moments et en divers endroits, il y a tout lieu de croire qu'elle abritait plusieurs églises et cimetières. Les terrains achetés pour en faire un parc commémorant la Déportation étaient-ils vraiment ceux de l'Égise et du cimetière de Grand-Pré, parc qui est devenu par la suite partie d'un nouveau Parc Canada? J'en doute! En tout cas, sur les cartes anciennes comme sur les cartes modernes, on fait le point au même endroit pour situer Grand-Pré que celui que l'on y fait pour situer aujourd'hui Wolfville, qui, en passant,selon la version officielle, n'a pas été désigné ainsi en 1830, à la mémoire de James Wolf, mais plutôt pour commémorer le nom du Juge Elisha Dewolf dont l'un des 3 cousins sous-germains fut l'un des premiers immigrants du Connecticut à se voir octroyer des terres, en 1761, sur cette partie du territoire qui faisait partie du district qui appartenait, au temps de leur déportation, aux Acadiens du Bassin des Mines et à laquelle ils donnèrent alors les nom de canton Mud Creeck et de canton Upper Horton: Disons qu'en laissant tomber le De de Dewolf, ils ont fait d'une pierre deux coups et que l'histoire nous a habitués à ce genre de procédé subtil! C'est ce que je pense, car, en ce qui me concerne, je ne leur donnerais pas le bon Dieu même avec la confession! Et ce qui m'a convaincu d'une telle attitude, c'est notamment Lauwrence et Wislow, l'artisan et l'exécutant de cette sale machination que fut la déportation des Acadiens! J'y reviendrai dans un propos ultérieur!
18 août 2009
Monsieur Christian Lamontagne cherche une solution utopique mitoyenne entre l'indépendance et le fédéralisme canadian actuel. Le monsieur en question est fatigué de l'immobilisme et de l'inertie du Québec, soit.
Dans un imaginaire utopique, son rêve surréaliste relevant plutôt de l'état de sommeil profond aurait toutes les chances du monde de se réaliser, mais dans le monde réel ses chances son nulles. La réalité est d'un tout autre ordre. Jamais les fédéraux ne négocieront autre chose que la capitulation officielle du Québec, c'est-à-dire l'entérinement de la constitution de 1982 dans son libellé d'origine. Voilà!
Moi qui ne suis pas du tout fatigué du combat, je préfère de loin combattre dans le réel pour la liberté et l'indépendance que dans un imaginaire qui ne débouche nulle part ailleurs que sur la déception et le cauchemar.
Vive le Québec libre !!!
Jacques Lamothe (Trois-Rivières)
18 août 2009
Bravo!
Mais baiser les pieds est inutil, c'est en travaillant ensemble qu'on arrivera à imposer enfin une manière solidaire et humaine de diriger. La seule option qui reste.
Que le PQ ait une relation de dépendance affective avec les rêveurs qui ne s'appercoivent pas que cet amour aveugle est un cul-de-sac, c'est la chose la plus sensée que j'ai lu depuis longtemps! Qui ose encore croire qu'Obama est un sauveur déjà? Comment ne pas voir et comprendre qu'on a beaucoup mieux avec Québec solidaire!
Vive le Québec Solidaire! Vive le Québec LIBRE!
18 août 2009
à Michel G : vous écrivez
"Castro à mal fait de ne pas démocratiser son pays à temps comme font les Russes et les Chinois ( les Russes aussi avaient retardés)"
J'ai un peu peur que vu les évènements avec les Oughouïrs, il est assez difficile de soutenir que la Chine démocratise son pays ... Parlez en donc aux Tibétains.
"Castro à bien fait de développer le tourisme
Castro à mal fait de ne pas accepter les chaînes internationales pour attirer plus de tourisme"
Peut être que la simple idée de voir ces mêmes chaînes gagner des sous en proposant des services de type occidentaux ne convenait pas . Je suis toujours assez dérangée par exemple à l'idée d'aller au Maroc dans un Club Méd , d'avoir des buffets regorgeants de nourriture alors que les familles des membres du personnel de l'hotel n'ont pas toujours à manger à leur faim ..
"Castro à mal fait de fermer son pays aux artistes du monde entier"
Avez vous une toute petite idée de ce qu'il se passe pour un musicien Européen qui vient au Canada ou aux Etats Unis ? Si il vient à titre professionnel, il ne sort pas de l'aéroport tant que la guilde des musiciens n'est pas venue vérifier que un Canadien ou un Américain ne peut pas faire le job à sa place.
"Castro à bien fait de bien publiciser sa Révolution mais à tout bloqué en ne respectant pas à la fois l’individu , la nation, et toute l’humanité"
Je crois qu'il a fait comme il a pu , avec un embargo qui a fait souffrir tout son peuple , embargo qui dure depuis tant d'années qu'on ne peut pas lui reprocher de n'avoir pas lui même été respecté en tant qu'individu.
18 août 2009
Vous avez raison sur toute la ligne. La lecture de Vigile nous donne droit à toutes les opinions sur l'Indépendance du Québec, à toutes les objections aux opinions des uns et des autres sur l'Indépendance du Québec. Cela m'a renseignée, m'a donné l'occasion de lire d'excellents articles et livres me permettant de fortifier mon idée et la raison pour laquelle j'ai un goût tenace pour l'Indépendance de mon pays.
Maintenant ce qui m'angoisse c'est de voir flotter, sur une mer houleuse, tous ces petits voiliers à la bannière fleurdelisée, portant bien haut la ferme volonté de se rendre au port de l'Indépendance ; mais - et c'est ce qui me trouble beaucoup - chacun se fait fort d'être le seul à connaître la route. Et de les voir ainsi valser sur les eaux incertaines sans carte et sans boussole, donnant l'impression qu'ils ignorent même où mouiller l'ancre...je crains. Où vont-ils échouer tous ces petits voiliers ardents à la parole mais indécis dans les actes ? Si le peuple, le citoyen et la citoyenne n'entendent pas parler ouvertement, à plein ciel, à pleines rues, de République (qu'est-ce que c'est une République, comment cela se définirait-il au Québec?) de Constitution (qu'est-ce qu'une constitution? Je peux la lire ? ) de bénéfices et de gains (culture, identité, éducation, moeurs, coutumes ), c'est dans un avenir rapproché, le naufrage assuré des petits voiliers patriotiques.
Les FORCES DOIVENT S'UNIR et les voiliers se suivre jusqu'au port. Qui sont les capitaines de chacune de ces forces ? C'est eux qui doivent se réunir et définir noir sur blanc les termes de la Constitution du Québec Souverain. Ce n'est pas au gouvernement péquiste : les mains liées n'écrivent pas droit et risquent de faire débouler les mots les uns sur les autres ! Il en résulterait une incompréhensible gibelotte touillée par des gens trop bien nourris dont le foie et la foi s'encrassent !
C'est à ceux qui sont libres, affamés de liberté et d'idéal, d'entamer dès maintenant le processus vers notre Indépendance. Si cela ne devait pas se faire nous le regretterions jusqu'au désespoir. Il est déjà là, le désespoir, chez nos jeunes gens. AGIR EST UNE URGENCE. ÉCRIRE UNE NÉCESSITÉ.
POUR NE PAS PERDRE DÉFINITIVEMENT LE GOÛT DE NOTRE PAYS.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!