Il y a péril en la demeure
8 août 2010
Je connais bien ce sentiment, car je n'en suis pas à mes premières lettres sur Internet. Il semble que nous soyons dans une période où les frustrations communes nous donne à penser que nous ayons nécessairement affaire à des interlocuteurs cyniques. C'est particulièrement vrai sur le Net.
Lorsque je lis et j'écris, j'en tiens compte. Comme vous, je me dépense au possible à bien écrire, et je tente de ne pas réagir précipitamment aux propos. En particulier lorsqu'on tique sur la casse de la première lettre de mon pseudonyme (je le dis en souriant). L'expérience m'a démontré que les propos succins sont préférables, mais je me plante souvent malgré ça.
Pour moi, le soin donné au mots peut-être critique à l'occasion, surtout dans un contexte de propagande. Ce n'est pas et ce ne peux pas être une oligarchie «américaine» qui soit derrière le 9/11. Aussi petit que soit ce passage, il est lourd de significations. Les acteurs dont vous parlez sont des oligarques. Or, tous se plaisent à les confondre avec une ou des nations, elles qui pourtant en sont souvent les premières victimes (un peu comme l'intégrisme en vis-à-vis du Moyen-Orient). Les oligarques et autres mafias similaires se cachent toujours derrière les innocents. Même les itinérants d'ici quêtent pour s'acheter de l'acool, de la drogue ou des médicaments trop coûteux. Ils sont sans le vouloir leurs agents. Les organismes de charité achètent, et qui dit acheteur dit revendeur. Oui, c'est extrêmement délicat d'écrire, sans se faire soi-même complice de l'injustice.
Mais je remarque qu'on s'entête (qu'on se plaît même) par ignorance (pas vous spécifiquement, mais en général) à confondre le monétarisme international avec les États-Unis. À titre d'exemple, la banque fédérale américaine devrait être la propriété de l'état américain. Mais dans les faits, c'est vérifiable, elle est la propriété d'intérêts privés, dont beaucoup sont situés à l'extérieur des États-Unis. Mais quand la FED agit, ce sont les États-Unis qui écopent.
John F. Kennedy voulait re-nationaliser cette institution. Dans cette lignée, dans un discours qu'on peut retrouver sur Youtube, JFK mettait en garde la population américaine de ce que des intérêts privés secrets infiltraient une large part de la politique américaine. Secret de polichinelle me direz vous, mais il faut l'entendre pour comprendre comment cet homme a mis sa tête à prix pour ces propos. On ne peut confondre oligarchie et patriotisme américain, l'un et l'autre sont des ennemis mortels.
Soyez assuré que mes intentions étaient bonne. Je persiste à lever mon chapeau pour la clairvoyance dont vous avez fait preuve. Je ne faisais qu'apporter une précision qui me semblait importante.