Une révolution moins tranquille
8 juin 2013
/...La question qui se pose est celle de savoir si les forces actuellement à l’œuvre vont favoriser la consolidation ou la dislocation des structures sociales et politiques en place ?
Or il est déjà très apparent que nous nous orientons dans le sens d’une dislocation, si l’on en juge par le nombre et la fréquence de plus en rapprochée de ses signes annonciateurs.
C’est justement cette dimension économique de la problématique qui rend plausible l’hypothèse d’un basculement définitif dans la révolution s’il fallait qu’un choc financier brutal survienne à une échelle amplifiée par les masses de liquidités injectées depuis pour tenter de neutraliser ses effets, le résultat serait catastrophique et jetterait des millions de gens à la rue. Le Québec n’y échapperait pas.
Pour survivre, quatre exigences : concentration géographique, richesse du territoire, solidarité économique, et cohésion sociale et culturelle.
Cette cohésion ne fait cependant pas l’affaire de tout le monde, et notamment de ceux qui s’imaginent qu’ils pourraient mieux tirer leur épingle du jeu dans un environnement moins homogène. Le Québec est cependant engagé dans une dynamique d’ouverture à la fois pleine de promesses et de menaces.
Jamais les forces qui s’y opposent n’auront été aussi faibles, ébranlées qu’elles seront dans leurs propres fondements, et absorbées à assurer leur survie sur tous les plans où elles se déploient.
Pas question de laisser nos adversaires nous imposer leur lecture de la situation et nous dicter ce qui est bon pour nous…/