Le projet de loi sur la laïcité de la CAQ touchera la fonction publique et non pas l'espace publique
21 février 2019
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Retour à la realpolitik et au défi existentiel
21 février 2019
7 février 2019
7 février 2019
2 février 2019
Suite à la défaite référendaire de 1980, René Lévesque a accepté de biffer le mot « autodétermination » ... à la demande de P E Trudeau !
Extrait du livre : René Lévesque, L'homme brisé
Pierre Godin (Boréal)
(Contexte : Conférence constitutionnelle du 15 septembre 1980 :JCP)
p 55 (Trudeau) Il est prêt à inscrire dans la déclaration de principe de la future Constitution le caractère distinct du Québec, mais à une condition : René Lévesque doit biffer de son texte l'expression « peuple québécois » pour y substituer « société québécoise ». Pourquoi pas ? Le chef indépendantiste accepte même de rayer le mot « autodétermination ». La déclaration de principes évoquera donc la volonté d'une province de faire partie « librement » de la fédération. (p 55)
Livre : René Lévesque, L'homme brisé
Pierre Godin (Boréal)
1 février 2019
17 janvier 2019
7 janvier 2019
M Éric F. Bouchard
Je pars d'une question que peux d'historien se pose et qui fonde ma démarche :Qu'est-ce qui fut nécessaire pour qu'apparaisse, se développe et existe encore une nation française en Amérique ?
Ma méthode est géopolitique (discipline qui fait de l'État l'objet premier de ses études). D'où la réponse : les assises d'un État.
« Nation : un peuple en possession d'un État » - Karl. Deutsch
« L’histoire mondiale ne retient que les Nations qui se sont constituées en États » - F.W. Hegel
« Le peuple, conçu comme communauté politique, n’a pas d’existence en dehors de l’État et de la Nation » - Jacques Sapir
Extraits du livre, Égalité ou indépendance, de Daniel Johnson, le dernier premier ministre qui avait une doctrine d'État. Sur la nation et l'État :
Il y a derrière cette différence d’interprétation du même mot une importante distinction philologique. Une nation peut se définir de deux façons suivant le degré d’évolution qu’elle a atteint. Elle peut être un phénomène sociologique avant d’être un phénomène politique et sa définition peut s’inspirer autant du contenu sociologique que de la réalité politique.
Il est à noter que l’élément fondamental de la nation n’est pas la race, mais bien la culture. Peu importe son nom, son origine ethnique, on est de l’une ou l’autre nation suivant que par son enracinement, sa formation, son choix, son style de vie, son mode de pensée et d’expression, on appartient, on s’identifie à l’une ou l’autre communauté culturelle. Je pense entre autres à tous les Néo-Canadiens qui ont joint, volontairement, par goût, par choix la culture canadienne-française et qui participent à son épanouissement et à son enrichissement.
Il arrivera cependant, et c’est là un aboutissement normal, que la communauté culturelle, une fois parvenue à une certaine étape de son développement, surtout si elle possède des droits historiques incontestables, cherche à s’identifier avec un État. Car pour s’épanouir dans le sens de son génie propre, cette communauté culturelle a besoin des cadres, des institutions, des leviers de commande que seul peut lui procurer un État dont elle ait la maîtrise.
Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État. C’est le fait de la plupart des nations parvenues au terme de leur évolution.
Mais la nation canadienne-française tend, de toutes ses forces, de toutes ses fibres, à se réaliser sur le plan de l’État et ses aspirations sont strictement normales et légitimes. Je démontrerai plus loin pourquoi et comment les Canadiens français cherchent à s’identifier à l’État du Québec, le seul où ils puissent prétendre être maîtres de leur destin et le seul qu’ils puissent utiliser à l’épanouissement complet de leur communauté, tandis que la nation canadienne-anglaise tend de son côté à faire d’Ottawa le centre de sa vie communautaire.
L'État est d'abord territorial. Et ce territoire inclu d'autres entités politiques qui ne s'identifient pas à la nation française que nous sommes. Ce constat pose un problème, à moins de renoncer à notre base territorial pour le résoudre, il faut donc préciser les liens statutaires entre nous et les premières nation et les anglophones ayant des droits historiques sur cette base territoriale.
La réponse à ce problème se trouve dans la Loi 99 (an 2000) qui précise les liens statutaires entre ces entités politiques. En fait, le principe de l'unité politique de l'État du Québec.
Jacques Parizeau en commission parlementaire : "le projet de loi n° 99 mérite un meilleur traitement que cela. C'est, à ma connaissance, la première fois que l'on codifie dans un document juridique les droits et prérogatives de l'État québécois. Jusqu'à récemment, ces droits et prérogatives étaient invariablement définis dans le cadre de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique et reflétaient le partage des compétences entre le pouvoir central et les provinces. Pour la première fois, je pense, un texte législatif cherche à définir non pas les attributions des provinces, mais celles du Québec, non pas celles du Québec par rapport à celles du Canada, mais à celles du Québec lui-même. Certains des droits exprimés ont un sens absolu. Ainsi peut-on lire à l'article 2: «Seul le peuple québécois a le droit de choisir le régime politique et le statut juridique du Québec.»
La loi 99 (2000), la plus importante de notre histoire. Loi par laquelle le Québec se reconnaît comme un État de jure après 400 ans de peuplement et de mise en valeur du territoire.Il s'agit d'une étape fondamentale dans l'édification de l'État du Québec et qui pose les bases d'une constitution d'État : un État français en Amérique.
JCPomerleau
25 décembre 2018
par Corbo, Claude
L’élite le laisse songeur; selon lui dans les « classes éclairées », la tentation de l’assimilation aux Anglais est déjà présente : « beaucoup […] ne nous ont pas paru animés au degré que nous croyions, du désir de conserver intacte la trace de leur origine, et de devenir un peuple entièrement à part. Plusieurs ne nous ont pas paru éloignés de se fondre avec les Anglais (NOTE 5) ».(...)
Très certainement, Tocqueville est profondément ému et heureux de retrouver au Bas-Canada une population française de langue, de tradition et de culture, qui apparaît profondément attachée à son identité, qui est portée par une démographie généreuse et qui semble résolue, malgré une conscience politique qui ne s’affirme pas toujours très explicitement, à demeurer elle-même.(...)
Au sortir de sa visite au tribunal de Québec, le 26 août 1831, Tocqueville formule, en contrepoint à toute la joie qu’a pu lui procurer la découverte du Bas-Canada, un propos qu’il ne désavouera pas par la suite et dont plusieurs nations, dont celle du Québec, ont pu apprécier la portée : « Je n’ai jamais été plus convaincu qu’en sortant [de ce tribunal] que le plus grand et le plus irrémédiable malheur pour un peuple c’est d’être conquis(NOTE 10). » Le 29 août, il croit possible un « réveil » de ce peuple; cependant, tout sera perdu si les classes supérieures ne jouent pas leur rôle et s’abandonnent au « mouvement anglais ». Trois mois plus tard, le 26 novembre, son inquiétude pour l’avenir de la francophonie nord-américaine et du Bas-Canada se réaffirme : « Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur pays. Le peuple conquérant tient le commerce, les emplois, la richesse, le pouvoir. Il forme les hautes classes et domine la société entière. Le peuple conquis, partout où il n’a pas l’immense supériorité numérique, perd peu à peu ses mœurs, sa langue et son caractère national(NOTE 11). »
http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-2/Alexis_de_Tocqueville_et_le_Bas-Canada_en_1831.html
23 décembre 2018
La crise constitutionnelle qui vient, sera majeure, inévitable, et initiée par l'Alberta.
Ménageons cet éventuel partenaire qui va créer le contexte pour faire sauter la cage à castors constitutionnelle de 1982 !
La géographie parle et parle fort et pour longtemps : énergie sale contre énergie propre
Géopolitique des pipelines.....
Les intérêts en jeux sont majeurs: L'Alberta a la deuxième réserve de pétrole non conventionnel au monde. Malheureusement enclavée (géographie). D'où la nécessité vitale de trouver des voies de sorties pour augmenter la production et atteindre le niveaux de la mer afin d' obtenir le prix international ( présentement l'escompte sur le baril albertain mène à un manque à gagner de 80 millions par jours). D'autant plus grave que les effets sont dévastateurs sur l'économie qui tient à un one poney company
... replace le Québec au centre du jeux
Soudainement, avec la déclaration de Legault, (énergie sale énergie propre) le Québec apparait comme un empêcheur de pipeliner en rond. D'où la réaction à chaque fois que le Québec va défendre ses intérêts : la péréquation. Et la volonté déterminé (un euphémiste) de l'Alberta d'y mettre fin.
Enfin un référendum.... qu'on pourrait gagner !
La Parti conservateur uni de l'Alberta va prendre le pouvoir au printemps de 2019, avec un engagagement : un référendum pour mettre en cause : la péréquation. Cette engagement est appuyé par l'Ontario, la Saskatchewan et d'autre à suivre... Et possiblement le Québec, s'il comprend bien la game (*)....c'est pourquoi il faut ménager d'éventuels allliés de circonstances.
En vertu de la décision de la Cour Suprême ce contexte force la négociation de nature constitutionnelle à laquelle Ottawa ne pourra se soustraire !
Bienvenue en 2019, année de la grande crise constitutionnelle.
JCPomerleau
(*) Dans ce contexte, Québec ne peut faire l'économie d'une réflexion de fond sur un retour sur le programme de péréquation : joindre le camps du OUI en Alberta pour y renoncer, et à quelles conditions (contre partie). La porté stratégique de cette décision pourrait faire sauter la cage à castors constitutionnel de 1982.
29 novembre 2018
L'identité d'une nation, une affaire d'État.
L'appel aux Canadiens français, la base de l'argumentaire de Jean Chrétien repris lors des référendums. Une stratégie qui se fonde sur la négation de l'existence de notre nation ; laquelle repose sur des assises d'un État, celui du Québec. D'où le nom québécois.
(Radio-Canada)
21 novembre 2018
7 novembre 2018