Bock-Coté se trompe et joue sur l'ambiguïté québécoise
23 novembre 2018
"Faut-il comprendre dans cet énoncé que ceux qui ne sont pas Québécois francophones ne sont pas des Québécois ? Si le Québec est un espace politique, ses habitants ne sont-ils pas tous des Québécois ?"
Leur avez-vous demandé? Parce que moi, à toutes les fois où j'ai traité des connaissances immigrantes ou anglophone de "Québécois", ils se sont mis en rogne. Dans le cas d'un juif montréalais (évidemment anglo) il était tellement enragé que je l'aille considérer comme Québécois, qu'il en avait presque l'écume à la bouche.
Ma fille de 14 ans va dans une école montréalaise. Pour ceux qui l'ignorent, les Québécois sont maintenant minoritaire à Montréal. Dans ses cours, ils ne sont jamais plus que cinq Québécois sur une trentaine d'élèves issus de l'immigration. En outre, quand ces élèves issus de l'immigration parlent du groupe ethnique dont fait partie ma fille, ils disent "les Québécois". Ils ne s'incluent généralement pas dans ce groupe contrairement aux balivernes du souvrainisme officiel et flasque colporté par les Drainville et Yves François Blanchet de ce monde. La réalité du terrain n'a rien à voir avec le monde féérique dans lequel évoluent ces jovialistes.