Au fait, vous croyez qu'on va pouvoir se glisser parmi les demandes de bourse au CALQ, parmi les 14% qui sont accordées, maintenant qu'on a dit à la ministre, notre façon de penser?

Si oui, vous pourriez m'écrire une petite ode, pour vous et moi, que nous dédierions au Québec qui se lève?

°*°*°*°*°*°

Un asile psychiatrique à ciel ouvert, dites-vous? Depuis 3, 4 mois? Je suis dans ce métier depuis 1988 à titre professionnel et depuis belle lurette avant ça (clin d'oeil pellerinesque) à titre d'amateure. Je n'ai pas eu la chance de connaître autre chose que cet asile de fous, où l'art (élitiste) et le divertissement (populiste) sont toujours confondus, et pas que par les amateurs de Starac! Les ministres et premier ministre, bien des députés, seraient embêtés d'en dire la différence.

Contente de ce mouvement. On va peut-être se manifester aussi, sans avoir peur de perdre le peu de miettes qui nous sont allouées!

Merci et bon courage!

je trouve votre commentaire tout à fait savoureux et je vous en remercie!

Amitiés,

LM

Merci pour votre commentaire, qui me laisse pourtant un peu perplexe... J'ai bien signalé à l'administrateur que la photo qu'il avait jouxtée à mon article n'était pas moi, et il me semble que cette correction tarde à venir. Mais à part ce fait, je nage. Éclairez-moi, svp?

Pendant que vous y êtes, vous auriez un commentaire sur le contenu de l'article?

Ce n'est pas ma première publication ici, mais votre accueil me paraît sympa, alors je vais faire celle qui n'a rien vu :)

Ensemble, contre la hausse!

Lucie Mayer

Mon commentaire, après salutations d'usage, ira à Monsieur Picard. Vous n'avez, en effet, aucun besoin de lire ce que je vais écrire... Mais Monsieur Picard, son commentaire en fait, représente ce qu'il y a de plus pernicieux dans le système actuel: le dompage de la responsabilité sur le suivant.

Alors voici que je m'exécute; bravo pour cet article qui précise en les soulignant, des faits importants pour la refonte de nos opinions et, en bout de ligne, de nos choix sociaux.

Monsieur Picard.

Blâmer le pauvre d'être pauvre. Est-il possible de manquer la plaque à ce point? Vous vous êtes attardé à parler avec des vrais pauvres, ou vous vous fiez seulement à ce qu'on en dit? Parce qu'à en croire l'ambiance, les pauvres sont pauvres parce qu'ils le veulent bien. Par contre, mon expérience me prouve le contraire.

J'ai récemment eu le bonheur de m'entretenir avec deux hommes, tous les deux près de mon âge, la mi-quarantaine pour faire taire les mauvaises langues.

Le premier distribue des journaux sur un coin de rue de Montréal. Est-ce qu'il travaille? Ben, oui, enfin, je crois. Laissez-moi poser la question autrement: À quoi travaille-t-il? Il travaille à ramasser assez de sous pour que son BS ne soit pas coupé. Parce qu'avec les redevances qu'il perçoit sur ses journaux vendus, il faudrait qu'il soit Péladeau père ou encore Murdoch pour en devenir riche. Pourtant, il travaille. Il "fait ses heures", de 9 à 5, du lundi au samedi, à vendre des journaux dont la plupart des citoyens ne veulent pas, parce qu'ils viennent d'un pauvre peut-être. Je ne sais pas. Moi, je n'achète pas, parce que je n'ai pas le temps de lire cette publication. De plus, il endure de la part des passants, une attitude qui ne serait jamais tolérée chez aucun employeur redevable au code du travail. Est-il "utile" à la société? Est-il "utile" à lui-même? Hmmm.

Le deuxième homme que j'ai rencontré n'a pas d'emploi. Il cherche, mais ne trouve pas. Il n'est pas immigrant, donc la reconnaissance de ses diplômes ne devrait pas poser de problème. Il maîtrise deux autres langues en plus de sa langue maternelle, qui est le français, pratique quand on se cherche du travail à Montréal... ah? il faut aussi l'anglais? Même si le boulot se fait exclusivement en français? Pas de problème, l'anglais, c'est sa deuxième langue. Qu'est-ce donc, qui peut lui nuire autant, si ce n'est ni de ses qualifications ni de son expérience? Il n'a pas d'adresse postale fixe. Il n'a pas de numéro de téléphone. Il n'est pas joignable. Il n'a donc pas de travail.

Mais lui aussi, il travaille! Il passe son temps à arpenter les rues de Montréal à la recherche de gens plus sympa que les autres, des gens qui partageront avec lui quelques dollars, pour qu'il puisse s'offrir des luxes comme de la nourriture et un téléphone portable. À $574/mois, il n'a même pas de quoi se loger, alors vous imaginez manger!

Notre société a fait de mauvais choix. Si ces deux hommes avaient été pris en charge convenablement, le premier, en l'aidant avec un meilleur choix de carrière et le deuxième avec plus de ressources matérielles, ils seraient non seulement plus productifs pour cette société de consommation, mais ils auraient aussi la chance que j'ai, celle de s'épanouir dans leur travail. Loin de faire un gros salaire, j'arrive tout juste à joindre les deux bouts; mais je suis heureuse dans mon travail, qui me permet de m'accomplir tout en aidant les autres à se trouver et à s'accomplir aussi.

Donc, la question est beaucoup plus large et mérite qu'on s'y attarde. Il ne s'agit pas seulement de donner plus d'argent aux démunis. Il faut leur en donner plus, mais il faut aussi leur permettre de se trouver et de s'épanouir. Si vous avez des enfants en âge de faire des choix de carrière, vous n'êtes pas étranger à ce sentiment. Pourquoi serait-ce différent lorsqu'il ne s'agit pas de vos enfants, mais plutôt d'un pauvre hère qui n'a pas eu le bonheur d'être élevé par une personne sensible comme vous?

J'aimerais amener un dernier point à ce commentaire déjà très long; je le fais en mémoire de mon amie Suzanne qui s'est battue contre un cancer du sein. Comme elle n'avait pas les moyens d'arrêter de travailler, elle a dû "choisir" une option de soins qui n'était ni ce qu'elle voulait, ni optimale pour elle. Mais, elle a pu continuer de travailler. Elle est morte le mois dernier. Elle savait que les médicaments qu'elle prenait la rendaient encore plus malade, et qu'elle aurait pu traiter son cancer et probablement le guérir avec une thérapie alternative. Elle aussi a dû se mesurer à une mentalité néandertalienne, dans le milieu médical, où on refusait même d'ajuster son taux de vitamine D (essentiel dans le combat du cancer), parce que ce n'était pas dans le protocole. Une thérapie alternative alors? C'était trop cher et surtout, elle n'avait pas le loisir de se reposer. Avec un revenu minimum citoyen, elle aurait pu. Aurait-elle guéri? Peut-être. Au minimum, sa fin de vie aurait été meilleure.

Avec un taux de cancer qui est passé en 30 ans de 1/16 à 1/3 (femmes) et 1/2 (hommes), cette information est importante à considérer dans l'attribution de nos fonds sociaux.

°*°*°*°*°

L'excellent article de l'ami Montmarquette nous donne une belle occasion de faire le tour de ces questions et d'en poser bien d'autres, comme votre commentaire me donne l'occasion de relever la question. Non, on ne veut pas subventionner les BS à rester chez eux à boire et à glander toute la journée. Alors pourquoi le faisons-nous avec certains de nos entrepreneurs? S'il est inacceptable qu'un BS ne participe pas à la cotisation de taxes et d'impôts, alors pourquoi serait-il bien vu qu'un riche propriétaire ne paie aucune taxe municipale sur son domaine qui vaut au moins 75 millions? Ai-je vraiment besoin de soulever le financement de l'amphithéâtre, alors que l'éducation et la santé seront coupés pour trouver les fonds nécessaires à donner aux plus riches?

Il faut revoir la notion de "apte à l'emploi". Il faut penser au revenu minimum citoyen, prôné par Michel Chartrand, puis par QS. Il faut surtout cesser de pénaliser les pauvres en leur coupant même le minimum, enfin, ce qui était un minimum acceptable il y a 40 ans...

Et il faut aussi, sans vouloir choquer ou aliéner, discuter calmement de ce qui se fait, de ce qui s'est fait et de ce qui doit se faire, pour atteindre un bonheur minimal social, qui aidera, bien plus que n'importe quelle prison, à maintenir la paix et la prospérité.

Je vous remercie de m'avoir lue, et, si c'est le cas, de continuer la discussion vers un meilleur avenir social pour tous. Par que pour les mieux nantis.

Respectueusement,

Lucie Mayer
Artiste lyrique,
Professeure,
Empêcheuse de tourner en rond :)

Merci pour cet article.

Le gouvernement actuel doit être mis sous tutelle citoyenne, ses actions, dans plusieurs domaines, requérant des mesures draconiennes.

Or, se multiplient les annonces de contrats lucratifs, comme c'est le cas pour ces quatre nouveaux chantiers de CHSLD en PPP.

Je vous écrivais plus tôt que ma mère vient de décéder de septicémie au CHSLD St-Lambert-sur-le-Golf. Elle y était patiente, parce que cas trop lourd pour la maison, elle y aurait reçu, de ma part, des soins inadéquats vu son état de santé et mon manque de qualifications. Même si, comme les gestionnaires "naifs" ci-haut sous-entendus, j'ai dû acquérir récemment une expertise toute nouvelle dans le domaine de la santé et de la gestion des soins en milieu de CHSLD.

Je n'ai pas à vous annoncer que la septicémie survient lorsqu'il y a négligence; mais voilà que j'ai promis d'être succincte et de ne commettre aucun esclandre.

Alors, je ne dirai que ceci, à l'intention du ministre, et cela à l'intention de mes concitoyens:

Ceci:

Monsieur le Ministre, laisseriez-vous vos parents au CHSLD St-Lambert et dans l'affirmative, feriez-vous confiance au personnel (comme j'ai été forcée de le faire) ou feriez-vous comme le propriétaire dudit établissement et engageriez une personne de compagnie qui fait tout le travail que les employés ne savent/peuvent pas faire?

Et cela:

Chers concitoyens, vous allez accepter la mort de combien de nos parents avant de vous lever et demander que vos droits et les leurs soient respectés? N'attendez pas d'avoir le temps et le loisir de l'action à la retraite; lorsque que vous serez à votre tour, des résidents de ces horreurs que sont les CHSLD, et surtout celui du PPP, votre parole sera ligaturée par votre statut. Vos paroles ne seront plus écoutées, à moins que celles-ci ne soient flatteries pour l'industrie du vieillissement. Vos tambours et trompettes doivent se faire entendre maintenant. Parce que dans un an, dans cinq, comme dans dix, il sera trop tard.

Il est déjà très tard.

Moi, je n'ai plus de parents à faire tuer.

Il ne reste que moi.

Merci pour ce texte écrit avec autant de verve que de coeur! C'est vrai qu'il fait bon sentir ce vent de changement attiser nos ardeurs indépendantistes!

Il faut quand même continuer d'éduquer les citoyens sur la démarche à accomplir. Il faut évidemment laisser de côté les chapelles, comme vous dites. Il y a de plus en plus de bons outils, des sites à ne pas manquer, qui expriment la mouvance populaire vers l'auto-détermination et le changement.

Un de ces sites, qui n'est pas ouvertement pour l'indépendance, mais complètement voué à l'établissement d'une Constitution québécoise de façon claire, transparente et non-partisane est le www.macqc.org

Pourquoi "pas ouvertement indépendantiste?" Parce qu'il reste des questions à régler, et que le temps va nous manquer! Parce que l'écriture de la Constitution est une démarche indépendante (pardon pour le triple-usage!) de la déclaration d'indépendance.

Pourquoi j'aime tant ce site? Parce qu'il a une vocation clairement éducative et parce que ses administrateurs se tiennent loin du culte de l'ego, pour faire avancer l'idée de la Constitution. Pour vous donner une idée de l'ampleur de la tâche, sur une autre page, quelqu'un commentait qu'il aimait bien le système parlementaire en place au Québec. "Vraiment?" que je lui ai écrit. "Vous aimez qu'on vous fasse croire en la démocratie, alors que nous nageons en pleine oligarchie (j'ai peut-être dit ploutocratie, je cite de mémoire)? Vous avez regardé un débat à l'AssNat, digne d'une cour de récréation de 2è année (pardon les enfants; je sais que vous êtes mieux que le spectacle désolant d'un débat en Chambre!)". "Ah, oui. Vous avez peut-être raison", a-t-il ajouté...

Certains de nos concitoyens sont tellement désabusés, grâce entre autre à ces performances indues et stériles, et quoi encore, la désinformation que livre les médias de masse, qu'ils ne cherchent plus à comprendre. Un site tel que le MACQ les accompagne doucement mais sûrement, vers la réalisation qu'un changement est non seulement souhaitable, mais possible, si on s'y met tous!

Merci encore, donc, pour votre enthousiasme! Et que vive (enfin!!) le Québec libre!

Les Québécois ont été bernés. Par qui, ou quoi, comment? J'ai dit que je serais brève, alors passons.

Un fait demeure: le citoyen n'a plus la place qui lui revient de droit, au coeur des décisions qui le concernent. Or, pour survivre, il faut faire mentir ce que Monsieur Bouchard laissait s'échapper en commission parlementaire il y a peu, à savoir que "Les corporations sont des citoyens qui ont des droits!"!! Et les droit des citoyens qui ne sont pas des corporations, je vous prie? (Sauf qu'à en croire certaines théories du complot... :)

L'indépendance ne nous viendra pas d'un parti politique. Elle viendra d'une volonté citoyenne de reprendre la place qui lui est due et ce, rapidement, dans l'ouverture et la transparence, le respect et l'éducation.

Si vous prenez le pouls de la population, non pas via les sondages souvent biaisés, mais plutôt en survolant les réseaux sociaux, vous vous rendrez compte que cette volonté d'agir se fait très pressante. Pour ma part, ma curiosité m'a amenée à connaître un groupe, le MACQ, dont je ne sais pas grand' chose, il est vrai, sinon la volonté et la persistance à éduquer les citoyens et à "pondre" une Constitution populaire. La démarche m'édifie.

C'est ainsi que je suis devenue correctrice d'épreuves pour eux. Cela me met au coeur de l'action et me fait suggérer des idées qui les poussent encore plus à la réflexion. Pourquoi moi? Pourquoi pas! Je suis une citoyenne québécoise, engagée socialement, éducatrice et artiste, indépendantiste depuis mai 1980, même si trop jeune pour voter. J'ai été péquiste jusqu'après 1995; j'ai été bloquiste, jusqu'à certaines tractations auxquelles je ne pouvais donner mon appui. Je suis maintenant Solidaire, mais je n'attends après aucun politique pour faire valoir ma voix pour la Constitution du Québec, dont je rêve depuis si longtemps.

La Constitution adoptée par le deux-tiers de la population aura force de loi. Il n'en tiendra qu'à l'Assemblée de proposer un référendum, basé sur la Constitution, et non pas dans le vide, comme on nous le propose, encore et toujours!

Ma conclusion, elle, sera brève, promis!

Mon invitation à vous rendre sur le site du MACQ, afin de participer, vous aussi, à l'élaboration d'une Constitution québécoise, par et pour les citoyens, non-partisane et résolument moderne!

http://www.macqc.org/index.php

Respectueusement,

Lucie Mayer

Je vous appuie à 100%

Je viens de lire que Fukushima a, jusqu'à maintenant, coûté $45 milliards et que ce n'est pas fini.

La loi canadienne cautionne les centrales nucléaires jusqu'à $75 millions. Ça, c'est parce qu'aucune société d'exploitation n'a le culot de s'assurer elle-même, alors on fait en PPP. Le public paie et le privé engrange. Or, dans le cas de Fukushima, qui va payer? Jusqu'où la facture va-t-elle s'enfler? Et ceci, sans compter les "dommages collatéraux" comme l'évacuation du Japon en entier, la mort de l'océan pacifique dans dix ans et tous les cancers! Le taux de cancer était de 1/16 il y a 25 ans; il est de 1/3 maintenant. On va où avec Fukushima, le Nébraska qui coule? Et la fuite de tritium de Gentilly de la semaine dernière, c'est dangereux?

Ce "journaliste" devrait être rappelé à l'ordre par son employeur et devrait publier des excuses et une rétraction. Mais au fait, qui est son employeur? A-t-il des intérêts dans le nucléaire?

Merci encore pour ce beau billet.

Continuons la lutte.

Je vous remets le lien vers la pétition pour la fermeture de Gentilly-II, parce qu'il ne reste que quelques heures pour la signer et la faire circuler.

Merci!

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1567/index.html

Si votre commentaire au sujet du Pq s'avérait être vrai, et je ne remets ici, en aucun cas, votre parole, alors c'en serait bien foutu de l'indépendance.

La mobilisation des citoyens se fait présentement sur les réseaux sociaux et le Pq est absent. Ah, non, pas complètement; alors que nous n'avons, de mémoire de Québécoise, jamais été aussi proche de la déclaration de l'indépendance, que fait le Pq?

Il pleure la disparition du Bloc.

Misère.

On a besoin de quelqu'un qui nous explique ce qu'est une assemblée constituante et pourquoi le Québec ne doit pas se joindre au FMI. Et qui nous explique ça? Monsieur Khadir. Oui, celui que vous appelez le communiste. Qui expose un plan clair pour l'avènement du pays? Désolée, je ne veux pas vous faire hurler: QS. Le Pq? Je l'ai déjà dit. Il ressasse ses souvenirs et essaie de trouver quoi faire pour recycler un chef dépassé par sa défaite, dû pour l'enseignement universitaire.

Or, c'est cette semaine qu'il faut agir! Qu'entends-je? ...zzz...

C'est bien ce que je me disais.

Je ne voterai jamais ADQ. J'ai déjà voté Pq, souvent, et j'ai toujours mon passeport canadien. La prochaine fois, je voterai fort probablement QS. Pas pour son passé communiste ou même pour sa profession de foi féministe. Non. Je voterai QS, parce que Monsieur Khadir m'aura expliqué, comme René Lévesque l'avait fait avant ma naissance, ce que c'est un projet de pays et comment on y parvient.

http://www.youtube.com/watch?v=kWsgl6MBaY8

Oh, et puis pour vous laisser sur une bonne note, et peut-être pour laisser à d'autres la chance de se réveiller...

http://www.youtube.com/watch?v=TOfC9LfR3PI

Respectueusement,

Lucie Mayer

Merci pour ce texte on ne peut plus pertinent, que vous avez su garder simple et direct.

Précisément ce dont le Québec a besoin maintenant: un projet simple et direct.

1. Une assemblée constituante qui, formée de citoyens de toutes les régions et de tous les milieux, verra à établir les bases de notre projet commun, auquel la population sera appelée à voter, par référendum.
(Finies les promesses de référendums vides de contenu et de sens.)

2. Une volonté claire de promouvoir le travail des Québécois, que ce soit en matière de culture ou d'agriculture. J'inclus ici tous les secteurs d'activité. Le Québec sera ouvert sur le monde, mais saura enrichir sa population à l'aide de ses propres ressources.

3. Une indépendance monétaire; il ne faut pas répéter les erreurs d'autres pays qui ont accédé à une soi-disant indépendance, alors que leur économie est toujours gérée par des organismes reliés aux grandes puissances, qui elles, ont le véritable dernier mot. Nous vivons déjà une situation similaire avec un gouvernement qui brade nos ressources et spolie nos biens, sans nous avertir de son projet.

4. Un pays où il ne sera pas possible de faire de l'argent en abusant des autres; où les produits de base, comme le lait, le blé et autres aliments ne pourront pas être transigés à la bourse, comme le sont les titres d'autres compagnies.

5. Un pays où il sera illégal de tenir un commerce qui ferait passer les profits avant les gens. Il faut regarder de près le virage qu'a pris Hydro-Québec depuis 1995, alors que le moteur-roue a été développé, puis remisé pour des raisons inconnues. Or, s'il avait été mis en marché, le Québec serait le chef de file en matière d'expertise et de production de véhicules électriques.

6. Une campagne d'éducation populaire par le biais des réseaux sociaux, mais aussi de Télé-Québec qui, avec un tel nom, se doit de devenir notre télé nationale et offrir une programmation qui se tienne loin de la propagande offerte par les autres réseaux. Si propagande il y a, elle sera éducative et non réductrice.

Je m'arrête ici, même si j'aurais bien d'autres sujets à partager. Je souhaite être citoyenne québécoise de façon officielle le plus tôt possible, mais pas à n'importe quel prix. Nous avons les moyens de bien faire cette transition. Il faut se servir de l'énergie qui nous motive présentement, et garder la tête froide.

Au plaisir de vous relire bientôt!

Vive la République du Québec!

Lucie Mayer
Citoyenne québécoise.
En devenir.

Merci de votre encouragement. Par ailleurs, la vision défaitiste des choses s'appliquerait-elle aussi à ceux qui se battent pour qu'on cesse l'exploitation des gaz de schiste et celle du pétrole?

À ceux qui se battent pour fermer Gentilly-II? À ceux qui se mobilisent pour sauver la Romaine? À ceux qui demandent de l'énergie propre, gratuite (parce que le soleil et le vent, ça ne coûte pas grand chose hormis l'installation)? À ceux qui choisissent de travailler moins pour vivre mieux?

Les circonstances font que nous avons plusieurs fronts sur lesquels se manifester, plusieurs chaudrons sur le poêle. Mais si on abandonne la lutte, parce qu'on nous met dans la tête que le peuple québécois est faible, chigneux et battu d'avance, c'est ce que nous obtiendrons, à cause justement de cette propagande.

Or, voilà ce qu'elle est: de la propagande. Moi, je connais des gens qui se battent pour la justice et qui gagnent. Mais comme LaPresse n'en parle pas, ce ne sont hélas, pas ces nouvelles qui sont propagées.

Combattons donc la propagande avec la propagande. Le Québec aux Québécois de toutes origines, francophones par choix et par amour de la langue et par respect du désir séculaire des Québécois de vivre en français, dans l'entraide et le respect.

Voilà. Propagande, oui, mais positive. Relisez Chomsky et Klein. Il n'y a probablement pas d'autre moyen efficace de s'en sortir. Éducation. Information. Partage de ce qui marche et rejet de ce qui ne marche pas. C'est tellement simple.

L'alternative, elle, est plus complexe. Rester négatif et ne jamais avoir notre pays.

Vous choisissez quoi?

Respectueusement,

Lucie Mayer