Vouloir imposer le néo-marxisme à une société dont l'IDH est l'un des plus élevés au monde ?
2 août 2010
Réponses à Messieurs JP. Tellier et M. Rolland
M. Tellier,
Vous écrivez sans le moindre scrupule et sans aucun respect pour Monsieur Daniel Turp :
« Je rappel,qu’à l’élection provinciale de décembre 2008 dans le comté de Mercier,les organisations PQ et Libéral ont fait une alliance stratégique avec le candidat de Québec Solidaire pour éliminer définitivement le candidat péquiste fortement haïs… »
Ce que vous affirmer ne tient qu’à la manipulation pour dévier l’objectif politique et la raison d’être de Québec Solidaire. L’ex député de Mercier, Daniel Turp, aujourd’hui Vice-président et président de la commission politique du Parti Québécois, avait perdu le comté de Mercier par une campagne électorale inadéquate et par l’ingratitude de plusieurs responsables du PQ qui avaient appuyé Amir Khadir pour se venger de Pauline Marois.
Le résultat électoral dans cette circonscription ne laisse aucun doute de cette perte politique pour le PQ : M. Khadir, 8 861 votes (38,06 %) ; M. Turp, 7 989 (34,32 %) une différence de 872 voix. Alors, votre affirmation « … les organisations PQ et Libéral ont fait une alliance stratégique avec le candidat de Québec Solidaire pour éliminer définitivement le candidat péquiste fortement haïs… », est tout simplement un mensonge et une insulte à l’intelligence que vous vous faites vous-même, ainsi qu’aux lecteurs de Vigile qui s’attendent à ce que les articles, commentaires et informations écrits ou donnés par les intervenants, soient les plus exacts et véridiques afin de faire de Vigile.net une référence informative de qualité.
Même avec toute la propagande faite autour de Québec Solidaire comptant sur la connivence des intérêts pro-fédéralistes pour diminuer la portée politique du PQ concernant la réalisation de l’indépendance du Québec, brisant ainsi le bipartisme comme ils l’ont fait avec l’ADQ, le comté de Mercier sera récupéré par le PQ aux prochaines élections, démentant ainsi vos affirmations insensées et irrespectueuses.
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M. Rolland
Vous affirmiez il y a quelques jours, vous référant à moi :
« Comme vous l’avez constaté par la teneur de mes écrits, je penche… pas mal à gauche, et moi, je vous situerais à droite. Pourtant, dans le combat pour l’indépendance du Québec, même si notre participation devait se faire, pour vous, au sein d’un parti majeur indépendantiste de droite, et pour moi, au sein d’un parti indépendantiste de gauche, majeur aussi, le moment venu, nous unirions nos forces pour faire triompher l’indépendance du Québec. Tous les deux, il me semble, éprouvons à l’égard de l’occupant canadien, les mêmes sentiments. ».
Et maintenant vous écrivez :
« Je me permettrai d’ajouter que l’expérience démontre que la gauche et la droite ne peuvent pas cohabiter dans un même parti, puisque la droite, le conservatisme, n’ayant aucun respect pour les idées progressistes… ».
Monsieur Rolland, si « … la gauche et la droite ne peuvent pas cohabiter dans un même parti… », comment osez-vous me proposer que « … le moment venu, nous unirions nos forces pour faire triompher l’indépendance du Québec… ».
L’indépendance du Québec ne se fera jamais au profit de la gauche radicale ―néo-marxiste― ni en acceptant des « idées progressistes » telles que celles véhiculées par Québec solidaires ou autre parti prônant des mesures politiques et socioéconomiques contraires à l’évolution de la société qui a forgé le Québec moderne et prospère dont nous jouissons tous aujourd’hui. Puisque même le plus pauvre des pauvres jouit d’une protection sociale et démocratique qu’il peut, en tout temps, se prévaloir librement pour pouvoir sortir de son état précaire. Cette protection sociale et de droit démocratique inaliénable, dont jouit le plus pauvre des pauvres au Québec, sont des garanties sociopolitiques qu’aucun régime socialiste dans l’histoire n’a pu concéder à l’ensemble de la société faisant partie de ce régime anachronique.
En terminant, voudriez-vous Monsieur Rolland, nous donner quelques « idées progressistes » concernant l’économie, le système financier et le domaine technologique en tenant compte du libre marché dont le Québec fait partie en étant lié intrinsèquement par son processus historique et son appartenance au monde démocratique.
JLP