Après mure réflexion
6 mai 2014
Monsieur Beaudet,
Dans votre article vous affirmez : « Le poing en l’air de PKP fut, à mon point de vue, un incident marginal ayant en soi peu d’impact sommes toutes. C’est davantage le poids de l’histoire qui le poursuit dans ses rapports difficiles avec les travailleurs (Quebecor) qui pouvait susciter une certaine méfiance. Sa victoire indiscutable du 7 avril dans St-Jérôme indique bien que son électorat ne lui en ait pas tenu rigueur. Il n’en demeure pas moins, qu’à l’échelle du Québec, cet homme peu connu de la plupart de l’électorat, inspire une droite capitaliste indésirable. »
Voici la réalité exprimée par la grande majorité des gens sondés sur l’acceptation de Pierre Karl Péladeau et aussi en ce qui concerne le conflit des lock-out des syndiqués du Journal de Montréal :
Question du jour à Cyberpresse (09-03-2014)
Pierre Karl Péladeau se présente pour le Parti québécois dans la circonscription de St-Jérôme. Cette candidature aidera-t-elle le PQ à remporter les élections ?
Beaucoup ………………………… 57%
Un peu …………………………….. 15%
Pas du tout ……………………... 12%
Elle nuira au PQ ………………. 16%
Nombre de votes : 24 885
Autre évidence irréfutable est l’acceptation de PKP par 46% de personnes sondées, laquelle dément le rejet de son geste patriotique de lever le poing en l’air lors de la présentation par Mme Marois de sa candidature à Saint-Jérôme un mois avant les élections du 7 avril :
Question du jour à Cyberpresse (11 mars 2014)
Selon le candidat-vedette du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, « l’indépendance du Québec doit se faire. Un peuple, une nation est légitimement en droit d’avoir un pays. » Êtes-vous d’accord avec M. Péladeau à ce sujet ?
Oui ……………….… 46% (à 08 : 15 AM, ce pourcentage était de 42%)
Non …………….….. 50%
Je ne sais pas ….… 4%
Nombre de votes : 7 643 (Heure, 12 : 05 PM). Il faut rappeler encore une fois que ce sondage du 11 mars a été éliminé à 12 : 15 PM (le temps de votation s’allonge habituellement jusqu’à minuit et depuis 2010 ce sondage a été le seul à être éliminé de la série de ces Questions du jour à Cyberpresse ), évitant ainsi la publication d’autres votes favorables à PKP.
« CROP demandait (29-04-2014) à l’ensemble des répondants leur intention de vote, en changeant le nom du chef péquiste. Les points supplémentaires obtenus par rapport au PQ de Stéphane Bédard sont des votes qui seraient arrachés aux autres formations. Pierre Karl Péladeau est connu de 87% des répondants, … »*
Monsieur Beaudet, au sujet des conflits de Québecor Média avec les syndiqués du Journal de Montréal dont vous faites référence dans votre article, où vous critiquez PKP, je répondrai employant le même commentaire que j’ai émis suite à celui de Mme Émilie Bérubé :
Madame Bérubé,
En lisant mon article vous avez très bien compris l’importance pour le PQ d’avoir un vrai leadership en faisant de PKP son prochain chef. Cette organisation ne peut pas se permettre, dans l’actuelle conjoncture de dérive nationaliste, de débâcle électorale et d’incohérence programmatique, de rejeter le réformateur et réputé gestionnaire, qualités qui ont fait de M. Pierre Karl Péladeau un redoutable homme d’affaire.
Le PQ ne peut pas être en ce XXIème un parti socialiste s’il veut défendre avec détermination les intérêts collectifs du Québec. Ce parti doit être avant tout une organisation politique radicalement nationaliste, patriote et démocratique.
De plus, vous taxez M. Péladeau de « …grand capitaliste par excellence, celui qui ne se gêne pas d’utiliser des lock-out à tout vent pour briser des grèves légitimes et qui a de nombreux conflits d’intérêt en étant propriétaire et actionnaire de plus d’une centaine d’entités financières… ». Pour répondre à cette diatribe sans fondement de rationalité économico-financière, permettez-moi de vous dire que PKP a la responsabilité de défendre avant tout les intérêts des pensionnaires qui sont les actionnaires majoritaires de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ). Puisque cette caisse d’intérêt public contrôle 45,3 % (équivalent à 3,2 milliards de dollars) du holding Québecor Média .
Aussi, je vous dirais que l’histoire « … des lock-out à tout vent pour briser des grèves légitimes… » au Journal de Montréal a été le moyen permis par la loi afin d’en finir avec des conflits travailleurs-patronats interminables qui auraient renforcé les adversaires de Québecor Média au détriment des intérêts collectifs du Québec. Puisque Québecor n’est pas une petite entreprise d’asphalte, sinon un holding financier et de télécommunication d’intérêt stratégique national.
Pour le reste de vos arguments concernant PKP, je vous dirai que si seulement nous avions une centaine d’hommes d’affaires nationalistes de la taille de Pierre Karl Péladeau, le Québec serait aujourd’hui indépendant et un modèle de pays pour les nations qui cherchent leur liberté nationale.*
JLPM
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*. L’information contenue dans ce commentaire suite à votre l’article a été extraite de La panique est de retour au camp fédéraliste face à PKP et de la réponse à Mme Amélie Bérubé
http://www.vigile.net/La-panique-est-de-retour-au-camp