Qui va décider pour nous?
30 octobre 2015
Comment amener les régions de votre région francophone, soit celle de la ville de Québec à embarquer dans le train indépendantiste? Et celle de la Beauce?
Depuis "la nuit des longs couteaux"
Au congrès de 1989, le NPD a rejeté Meech
Le "bon Jack" et la question claire de Dion
En raison de son discours clair et net
Vidons la question
Rassurez-moi svp
Islamisation de notre société
Poursuite bâillon
30 octobre 2015
Comment amener les régions de votre région francophone, soit celle de la ville de Québec à embarquer dans le train indépendantiste? Et celle de la Beauce?
29 octobre 2015
Comment convaincre les gens de votre région( ville de Québec) d'embarquer dans notre aventure?
12 septembre 2015
Les vases communicants entre le NPD et QS sont évidents. A la dernière partielle dans Bonaventure, l'adjointe politique du député NDP s'est présentée sous la bannière de QS.
QS joue sur les 2 tableaux: fédéraliste à Ottawa et, de temps en temps, indépendantiste à Québec.
17 août 2015
L'histoire du NDP depuis "la nuit des longs coûteaux" jusqu'à l'Union sociale, en passant par Meech et Charlottetown ainsi que le projet de loi Dion sur "la question claire"........ est facile à résumer: marginalisation du Québec.
Le NPD est contre un pipeline en British Colombia mais pour un pipeline au Québec.
Le NPD a bafoué un vote unanime de notre Assemblée nationale en donnant son accord à l'appui du fédéral au projet hydro électrique de Newfoundland.
Quant à QS. Trop de ses membres parlent des 2 côtés de la bouche: indépendantiste, paraît-il, au provincial mais fédéraliste(lire NPD) au fédéral.
De plus, le NPD est le parti fédéraliste le plus centralisateur soit à l'opposé des valeurs québécoises.
12 août 2015
Absolument d'accord avec vous!
7 août 2015
@Marcel Haché
La radio poubelle a été essayée à Montréal: ça ne poigne pas!
Écoutez! Si la très francophone région de Québec avait voté dans le même sens que les autres régions francophones du Québec, en 1995, la ville de Québec serait la capitale d'un pays!
Il y a un phénomène sociologique qui se passe dans cette région-là. C'est comme s'Ils avaient honte d'avoir tant de fonctionnaires.
Le phénomène de la radio poubelle fait partie du décor avec: le vote conservateur et/ou adéquiste, l'anti-syndicats dans une région où il y a beaucoup de syndiqués et l'anti-séparatisse.
7 août 2015
Moi, ce qui me désole: de voir de ces soi-disant indépendantistes s'en aller voter NPD.
Quand on connait les positions de NPD, de 1980 jusqu'à ce jour, sur le Québec. Le NPD a appuyé 1982, a rejeté Meech notamment. A appuyé les Dion et cie sur "la question claire"...
Quand je vois ces personnes qui travaillent à la fois pour le NPD et pour QS.
25 juin 2015
Dans une chronique récente, Richard Martineau écrivait:
http://www.journaldemontreal.com/2015/05/19/ecole--la-dictature-de-legalite
"Un sujet revient constamment à la une ces temps-ci: l’école.
«Le mépris des savoirs», «Les ravages de la bureaucratie», «La dépression des profs», «Le massacre des innocents» – nos cousins ne cessent de pleurer sur leur système d’éducation qui, disent-ils, s’en va carrément chez le diable.
Imaginez ce qu’ils penseraient du nôtre!
UN MOT TABOU
En fait, si l’on se fie au nombre effarant d’essais publiés un peu partout, l’école bat de l’aile dans toutes les démocraties occidentales.
Ça semble être une évidence, pour ne pas dire un cliché. Mais pour certains, cette réalité toute simple est de plus en plus difficile à admettre.
Plusieurs raisons expliquent ce naufrage: on vit dans un monde de plus en plus obsédé par la vitesse, alors que l’apprentissage exige le recueillement et le silence.
La culture des écrans est à des millions d’années-lumière de celle du livre. Les gens veulent des résultats quasi instantanés, alors que l’éducation demande un effort de la part de l’étudiant, etc.
Mais la raison la plus importante est la question ô combien taboue de l’autorité.
Comme l’a dit Régis Debray (ancien compagnon d’armes de Che Guevara) à France Inter, l’autre jour: «L’une des bases du système d’éducation est l’autorité du maître. Le maître a une autorité non pas parce qu’il est un gourou ou un démagogue, mais parce qu’il sait des choses que l’élève ne sait pas.»
Le maître sait des choses que l’élève ne sait pas."
23 juin 2015
@ Claude Dupras en conclusion
Bien sûr que Duplessis a ressuscité le nationalisme québécois avec, surtout, son "autonomie provinciale".
Paul Sauvé, qui lui a succédé, n'a pas eu le temps de procéder à des changements majeurs. Finalement le joliettain Antonio Barrette n'a pu gagner l'élection de juin 1960 traînant le dossier entaché de la corruption des bleus.
L'élection des libéraux sous Lesage a marqué une rupture majeure dans la société québécoise: ce fut le début du Québec moderne marqué par la démocratisation du système d'enseignement, la création d'une fonction publique compétente( avec la syndicalisation qui protégeait contre le patronage).
Daniel Johnson père, en 1966, avec son "Égalité ou Indépendance" a suscité un espoir vite écrasé par une poignée d'homme d'affaires dont Paul Desmarais.
23 juin 2015
@ Claude Dupras
D'accord avec vous: "Soyons sérieux!"
Pierre Fortin, réputé professeur d'économie à l'UQAM, dans un billet signé dans L'Actualité du 15 juin 1999,sous le titre : "Que sont devenus les "nègres blancs"? :
« Ils se sont instruits. Et ils ont commencé à s'enrichir.....LES QUÉBÉCOIS SONT PASSÉS DU PLUS BAS NIVEAU DE SCOLARISATION EN AMÉRIQUE DU NORD AU PLUS HAUT, REJOIGNANT LES ONTARIENS…".
En 2013, il AJOUTAIT:” Le Québec était alors en bas de l’échelle, les gens étant moins scolarisés que les Noirs américains":
http://blogues.radio-canada.ca/geraldfillion/2013/05/21/pierre-fortin-le-scientifique-pragmatique/
22 juin 2015
"En 1960, il n’y a a pas eu de rupture".
Ce fut tout le contraire: il y eut une "Révolution tranquille" pour rompre avec cette grande noirceur. Dans les communautés religieuses de Pères, de Frères tout comme dans le clergé séculier ce fut un exode massif. Et à un degré moindre chez les communautés religieuses de femmes. Pcq pour la majorité des familles, l'entrée en religion était la seule façon de donner de l'instruction aux jeunes hommes et aux jeunes filles......Comment ne pas rappeler que, environ un siècle avant, nos ancêtres brûlaient leurs écoles pour ne pas payer de taxes:"la guerre des éteignoirs!".
21 avril 1961
Sans doute influencé par les « Insolences du frère Untel » (par Jean-Paul Desbiens qui dénonce le système scolaire sous tutelle religieuse), Jean Lesage met sur pied la Commission Parent.
Fin de l'index!
Puis vint la réforme de l'éducation: l'immense majorité des écoles primaires et secondaires actuelles n'existaient pas, au Québec, avant 1960.
Rupture au plan des relations de travail. Les syndicats, qui étaient honnis par Duplessis, ont commencé à prendre leur place. Et mise en place f'une fonction publique compétente. Finie l'époque où les policiers de "la police provinciale" étaient choisis par les les politiciens et perdaient leurs emplois lors d'un changement de gouvernement. Idem à la voirie.
"A la fin des années 1950, les communautés de femmes étaient propriétaires de 105 hôpitaux dans la province, dont certains gigantesques(notamment St-Jean-de-Dieu). "-Claude Gravel- Peu à peu la Santé sera assumé par l'État avec la "Révolution tranquille".
Rupture au plan de la chose économique:les Québécois francophones ayant maintenant accès à l'éducation investiront le monde économique, jusque là réservé aux anglophones. Nationalisation de l'électricité, création de la SGF, la Caisse de dépôt et de placement.
La première femme élue députée: Claire Kirkland Casgrain, en 1961. Les mâles à "l'Assemblée législative" voulaient qu'elle porte un chapeau: elle refusa. La ministre Claire Kirkland-Casgrain fait adopter la loi 16 (en 1964)qui met fin à l’incapacité juridique de la femme mariée. (Auparavant une femme mariée ne pouvait acheter une propriété sans la signature de son mari, ne pouvait faire un testament).
21 juin 2015
A lire: "La vie dans les communautés religieuses l''âge de la ferveur 1840-1960" de Claude Gravel.
Je cite:
« Le gouvernement provincial, qui l’acceptait pour les collèges de garçons depuis 1922, refusa toute subvention aux collèges classiques féminins (les premières furent versées en 1961). Et les universités, qui leur accordaient leur affiliation, les empêchaient d’enseigner des matières comme le grec et leur bloquaient l’accès à certaines facultés comme la médecine et le droit. De 1908 à 1954, le nombre de diplômées ne dépassa pas 2000 ». Le premier collège classique pour les filles, en 1908 : le collège Marguerite-Bourgeoys, à Montréal, avec les sœurs CND. L’enseignement qu’offrait le collège classique aux garçons depuis le milieu du X1Xe siècle fut refusé aux filles jusqu’au début du XXe siècle. Ce refus venait tant des autorités religieuses et politiques qu’universitaires. Les rares Canadiennes françaises qui voulaient accéder à l’université devaient aller se faire instruire au Canada anglais, aux États-Unis ou en Europe. . Il y avait 15 collèges classiques pour filles au milieu des années 1950, notamment à Montréal, Québec, Trois-Rivières, Rimouski.
« Un préjugé à l’égard des femmes. Il fallait aussi compter avec les préjugés populaires tenaces envers les femmes instruites. En 1911, Marie Gérin-Lajoie fut la première jeune fille canadienne-française à obtenir un baccalauréat ès arts (fin du cours classique) chez les sœurs de la Congrégation Notre-Dame. Elle arriva première dans toute la province, mais le jury refusa de lui accorder le prix Colin et celui du prince de Galles, qui lui revenaient de droit, pour les donner à celui qui était arrivé deuxième….un garçon.
Jusqu’en 1920, une religieuse enseignante ne pouvait quitter son couvent pour se rendre à une conférence dans une université. Les premières sœurs qui s’y inscrivirent pour obtenir un baccalauréat ou une licence, plus rarement un doctorat, furent isolées des élèves masculins, dans des salles séparées, pour passer leurs examens….parce qu’elles étaient des femmes ».
« Sœur Ste-Anne-de-Marie, une CND : une pionnière tenace pour faire avancer la cause de l’éducation supérieure chez les femmes francophones au collège Marguerite Bourgeoys (1908), l’œuvre de sa vie. Lorsqu’elle devint religieuse, elle ne possédait qu’un diplôme lui permettant d’enseigner dans une école de rang. Plus tard, elle termina ses études et obtint un baccalauréat ès arts et une licence en lettres. Elle le fit sans pouvoir se présenter à l’université (ce qui était interdit aux religieuses), à partir de notes de cours que lui apportait une élève et d’examens qu’elle faisait parvenir aux professeurs ».
« Jusqu’au milieu des années 1950, il n’existait au Québec aucun réseau d’enseignement secondaire public pour filles. Celles qui voulaient poursuivre leurs études après la 7e année devaient obligatoirement aller au pensionnat, tenu par les communautés religieuses. C’était la minorité. En 1945. 38 couvents privés décernèrent un diplôme de 12 e année à seulement 88 élèves au Québec, un diplôme qui ne donnait même pas accès aux études supérieures. La seule voie pouvant mener à l’université était celle du cours classique.
« Le Québec entier s’arrachait LES INSOLENCES DU FRÈRE UNTEL sans avoir jamais vu son auteur, quand il apparut à la télévision avec sa soutane…c’était le 21 novembre 1960, à l’émission de Judith Jasmin. C’était un frère mariste. Ce qui surprenait, c’est qu’il semblait n’avoir peur de rien. Il défiait l’autorité, à commencer par celle de ses supérieurs, qui lui avaient interdit de parler publiquement. Il dénonçait l’échec du système d’enseignement québécois, l’impasse de la pensée, le conformisme de la religion, le français joual, c’est-à-dire relâché. Le lendemain, un de ses nombreux admirateurs déclara : « Le Frère Untel a osé dire ce que tout le monde pense…. ».
Personne ne suit Jean Gilles. Soyez le premier!