L'étonnante bonne humeur des souverainistes!
14 avril 2014
Il était une fois…
30 années se sont écoulées depuis la fracture de 1984, lorsque Parizeau, Lazure, Lorin, Leblanc-Bentey, Harel et bien d’autres claquaient la porte du parti. À l’époque, on qualifiait de « schisme » un tel bouleversement, clouant ainsi le Parti Québécois sur la chaise du marasme politique jusqu’au prochain référendum. Le message était clair, ces élus n’acceptaient pas que leur camp met en veilleuse l’article 1.
Je qualifie de « schisme » la soirée électorale de lundi dernier. Cessons de chuchoter à voix basse, cessons de brandir le mot «intégrité» comme un gage d’une gouvernance compétente, assumons nos allégeances souverainistes et crions-le à voix haute : SOUVERAINETÉ ! Un murmure ne fait pas trembler les colonnes du temple, mais un cri de vive voix rallie les hommes et les femmes. C’est le silence qui a coulé le PQ la semaine dernière, l’ambiguïté teintait les discours chancelants et moribonds tel un caucus du Parti Libéral.
Affranchissons-nous de l’indifférence et de la peur, alors nous échafauderons de grands projets et déploierons notre énergie collectivement à l’ébauche du plus bel accomplissement : La liberté!