J'appuie aussi monsieur Roy. Je crois qu'il faut arrêter l'hémorragie dès maintenant. Tous ces reculs du PQ ne promettent rien de bon pour le Québec à faire... en français.

Je suis passablement d'accord avec vos idées. Mais je me demande s'il est important de toujours nous flageller en pointant seulement nos côtés négatifs. Pour savoir qui nous sommes, ne serait-il pas intéressant de miser sur nos forces?De montrer notre confiance optimiste, comme disait René Lévesque.
D'autre part, votre ton plus-fin-que-les-autres (ce peuple, les Québécois...) crée une telle distance qu'il semble un refus de vous identifier vous-même. À cet effet, un nous conviendrait mieux pour motiver notre peuple qui comprendrait alors qu'une élite comme vous s'incorpore à la masse (=nous).

Avez-vous remarqué aussi la haine et le mépris des Anglais, devrais-je dire des « vrais Canadiens », à l'égard de tout ce qui est québécois?

Pour faire suite à monsieur Ricard, j'ai toujours dit que les grands stratèges du PQ font pitié. Ni courage, ni audace. Des timorés.

Le problème avec les anglais, c'est qu'ils reviennent!

Arrêtons de dire que nous sommes un peuple mou, petit, en retard et toutes ces bêtises de l'idéologie canadienne depuis Durham. Croyons en nous. Appuyons nos vrais chefs. Moi, je crois que Pauline Marois va faire le ménage. Et je dis : tremblez, méchants et petits copains libéraux de tous acabits. Ce qui revient aux Québécois et aux Québécoise reviendra aux Québécois et aux Québécoises. Tous, de toutes les couleurs, de toutes les religions, etc. En français.

Il y a une chose sûre et certaine avec Harper, Ottawa et le Canada anglais : ils laisseront toujours tomber le Québec.
Ne fut-ce pas le cas depuis 1760? Vol des seigneuries, exil de la moitié des Québécois (les Canadiens errants), cheap labor et encore aux plus bas niveaux, etc. La liste est infinie.

Bravo monsieur Durand. D'ailleurs, le bilinguisme tant vanté par Aubin, ce bilinguisme qui ouvrirait les portes des honneurs et de la richesse, ce bilinguisme, on le voit bien, n'est que démagogie puisque le Québec est la province la plus bilingue... et la plus pauvre, la plus taxée, la plus endettée et avec Charest le bilingue, la plus corrompue, du moins au dire de ses petits copains.

Qu'il est triste de voir un colonisé comme Cassivi! Mais il ne faut pas oublier qu'être colonisé, c'est une maladie de l'inconscience, un peu comme l'alcoolisme. Sinon, il serait facile de les maudire ou de les guérir. On me dira qu'il y a aussi quelque chose de crasse dans la mentalité du colonisé. J'admets. Et de la honte, et de la peur aussi. Résultat de 262 ans de domination par des impérialistes passés maîtres en humiliation des peuples.

Rectification : si le territoire du Québec a quintuplé entre 1763 et 1774, c'est qu'il avait d'abord été rogné par mille. En effet, en 1760, le Québec s'étendait de Terre-Neuve à la Louisiane et jusqu'aux Rocheuses. La dictature de 1763 l'a réduit pour enfermer les Québécois comme en prison. Un peu comme Israël fait aujourd'hui avec les Palestiniens, après leur avoir volé leur pays.

Vous pensez vraiment qu'ils sont bien récompensés (premier paragraphe)? NON! Ils nous trahissent pour des pinottes. Rappelez-vous, par exemple, les maigres petits 700 000 $ que les rabbins ont donné à Charest dans l'espoir d'avoir pour des dizaines de millions en école gratuites.