Que les nouveaux diplômés qui quittent le Québec remboursent tout
2 août 2018
Il nous faut avoir les moyens de nos ambitions.
Ils nous en coûtent pas loin de 500 mille dollars pour former un étudiant en ingénierie ou en médecine au Québec. Cela sous formes de subventions aux universités. Les diplômés ont alors libre choix des conditions géographiques et ce sans redonner à l’état à part qu’ils devront payer leurs impôts et leurs taxes comme tout le monde.
Et certains d’entre eux choisiront même de s’expatrier pour exercer leurs professions aux profit d’autres pays et sociétés que les nôtres. Ce qui est injuste pour les payeurs de taxes qui leur ont permis d’acquérir des connaissances et des compétences.
Depuis des années les étudiants revendiquent la gratuité des frais scolaires pourtant abordables si on les comparent à ceux des autres provinces, celles de nos voisins du sud ou encore ceux du continent Européen.
Il est possible d’offrir cette gratuité à nos jeunes québécois mais au rithme ou vont les dépenses et les coûts pour les payeurs de taxes, plusieurs questions se posent.
En avons nous vraiment les moyens ?
La réponse n’est pas si simple mais il y a des solutions et des approches à examiner pour que tout les citoyens soient gagnants autant que nos étudiants actuels et à venir.
UN MODÈLE d’ENGAGEMENT
La richesse répartie de la manière la plus équitable et naturelle sur notre planète est le cerveau humain.
Si cette richesse n’est pas mis en valeur et favorisée, les cerveaux quittent leurs terres natales et enrichissent ainsi les autres pays et sociétés.
Il nous faut instaurer un système de contribution obligatoire pour compenser les coûts inérants à la formation universitaire et stimuler nos cerveaux de manière équitable et gagnante.
Ainsi, par exemple, un finissant diplômé en médecine devrait avoir l’obligation de servir son pays pendant une période de 18 ou 24 mois en région en fuise de remboursement et reconnaissance envers son pays. Nous connaissons tous le manque de main d’oeuvre en siences humaines en région.
Ceux qui ne voudront pas de cette offre devront payer leurs frais de scolarité plus cher que les frais actuels si ils pratiquent leur profession chez nous. Si ils désirent pratiquer ailleurs ils devront rembouser une prime à l’état en compensation.
Il faut avoir les moyens de ses ambitions.
Gilles Quenneville