Le droit de parole mais pas pour tous au CIUSSS MCQ
9 novembre 2016
Le CIUSS promet la transparence aux citoyens mais il l'opacité du bitume des sables bitumineux. Dans votre lettre, vous avez posé trois questions fondamentales relativement à la fluoration : la nature du produit chimique administré, le contrôle inexistant de la dose administrée et des précisions sur l’apport total en fluorure surtout pour les groupes à risques. Ce sont des questions fondamentales pour lesquelles la Santé publique est incapable de trouver et de fournir des réponses car les prémisses sur lesquelles la fluoration repose sont incompatibles avec la science médicale alors que pourtant la fluoration est présentée comme une mesure de santé publique qui s’appuie sur la science. Si c’est vrai que la fluoration est scientifique, pourquoi donc que nos autorités de la santé sont incapables de répondre à ces questions pourtant légitimes et pourquoi évitent-elles de répondre au point de mettre un bâillon à ceux qui posent des questions. Cela fait plus de trois ans que nous reposons ces mêmes questions à tous les niveaux des autorités de la santé jusqu’au ministre de la santé, fusse-t-il le Dr Réjean Hébert ou le Dr Gaétan Barrette sans obtenir une réponse sensée. Le Dr Barrette prétend que les produits chimiques de fluoration servant à la prévention de la carie dentaire ne sont que des produits de traitement de l’eau alors qu’ils ne traitent absolument pas l’eau mais directement les personnes qui les consomment, ceci contre leur consentement. Ce but thérapeutique leur confère la fonction d’un médicament. La simple idée que des autorités de la santé puissent proposer le recours à un produit de traitement de l'eau, d'une qualité industrielle impropre à la consommation humaine, comme un remède contre une maladie transgresse toutes les règles de l'éthique médicale en soin de santé. Personne ne proposerait du sel de déglaçage de rue ou de la limaille de fer industriel, remplis d'impuretés, pour la préparation des aliments pourtant nos autorités nous proposent ces produits industriels fluorés contaminés comme remède contre la carie. Ce n'est donc pas surprenant que Santé Canada ne réglemente pas les produits de fluoration et ceci ni comme agents thérapeutiques et ni comme sources d’un nutriment pour la fortification d’un aliment. Ils ne passeraient même pas les exigences sanitaires pour servir à la prévention d'une maladie ni les règles des bonnes pratiques de fabrication.