Le R.O.C et sa schizophrénie
1 mars 2011
Merci pour votre commentaire. En fait, je me demande si ce que je tente de décrire assez gauchement n'est pas tout simplement la cohabitation chez ceux avec qui j'ai pu discuter de plusieurs niveaux de perception et d'analyse de la réalité avec les pratiques qui s'y rattachent.
Donc, dans une interaction personnelle, les valeurs positives de générosité et de solidarité de mes interlocuteurs ont pu être sollicitées. Apres tout, comme à peu pres tous les occidentaux, ce sont démocrates empreints de valeurs humanistes.
Mais des que le minoritaire n'est plus là, des que l'on ne l'a plus dans le trognon, ce sont les réflexes de majoritaire (et colonisateur) qui prennent le dessus.
Le Canada-anglais n'arrive tout simplement pas à intégrer le fait québécois, la différence québécoise parce que, depuis le début, si on se place au niveau des attitudes collectives ou des traits culturels, ce fait a été au mieux toléré. L'identité canadienne est ainsi construite.