Changement de paradigme nécessaire
23 janvier 2013
Dans le sens de m. Gendron,
Les Autochtones ne sont pas des immigrants.
En fait c'est Bernard Landry qui a officialisé les rapports de nation à nation. Tandis que jusqu'aux dernières nouvelles, les immigrants entrent individuellement. Ils ne devraient pas apporter leur bagage nationale avec eux.
Et pourtant, les réseaux sociaux se bâtissent sur les nationalités. C'est particulièrement démontré lors de la Coupe du Monde. Si le Québec est absent pour cause de son statut, le Canada se remarque par son absence.
Disons-le franchement. Les Italiens sont une forte culture, mais les générations nés ici passent à l'anglais. Pourquoi? Parce qu'ils sont en Amérique du Nord et que leurs réseaux sociaux s'étendent dans différentes villes américaines.
C'est pareil pour la plupart des autres cultures venat d'ailleurs.
Vous parliez d'universités dans le Grand Nord. Non.
Ce sont des écoles primaires en bon état qu'il faut.
C'est dur de motiver un jeune Autochtone à étudier. Avant, il manquait de lumière le soir (qui venait de bonheur). Maintenant ils ont l'électricité avec les ampoules, mais aussi les télévisions avec les coupoles de liaison satellite. Pour ceux qui parviennent à finir leur secondaire, il y a un accord spécial pour une éducation collégiale au CEGEP de Marie-Victorin. Mais que sont les débouchés les plus utiles pour des Autochtones ? Je vous dirais des travailleurs sociaux, enseignants, infirmiers pour les communautés du Nord à fin qu'ils puissent se prendre en charge eux-même au lieu d'employer du personnel blanc du Sud qui s'y retrouvent comme s'ils étaient des missionnaires. (Note : l'adjectif blanc peut être généralisé pour inclure différentes races, mais l'idée est saisissable.)
La véritable éducation que recevaient jadis les jeunes Autochtone étaient celles de la chasse, de la pêche et de la vie en plein-air, acquises auprès des parents.
Elle est discontinue maintenant.