Négritude et mouvement nationaliste québécois
7 juin 2008
Le professeur Assogba nous sert un texte semblable au vôtre dans un quotidien du matin. Il reconnait que la critique du poste de gouverneur et du rôle politique qu'on lui fait jouer plus que jamais est totalement justifiée. Mais les attaques contre la personne ajoutées au plat gastronomique en font un mets amère: femme noire, reine-nègre, maniérée, colonisée de colonisée extr
aterrestre... Bien répété en plus pour insister, si j'étais noir j'aurais mal. Depuis qu'on s'applique .a bannir du vocabulaire les républiques de bananes, les roi-nègres, les mangeurs de maniok créés par le colonialisme européen surtout, il ne manquait qu'une crisette pour ressussiter le tout et le défendre sur Vigil. On dit qu'il faut dire ses impressions oui mais avec fraternité. Pas de décharge émotives pour tenter de se justifier par la suite; justification qui avoue son erreur en soi. On explique comme si le message devait être transmis par la presse avec nuances alors qu'on décharge ses émotions plutôt que son humour et sa raison. comme s'il s'adressait à un auditoire de robots ou encore d'étudiants inscrits au doctorat. Abel n'est plus avec sa grosse négresse dans un roman ici, les gens ont un coeur qu'il ne faut pas briser. Même Laferrière a été mal reçu aux USA à cause de la mentalité qui est différente. Il faut savoir à quel auditoire on s'adresse avant de faire des décharges émotives qui éloignent du but visé et sabotent au lieu d'aider. Je lève mon chapeua au prof Barry sur ce point.