Vous avez dit... "la pasionaria"?
28 juillet 2008
« …tout ou rien… »
28 juillet 2008 Bruno Deshaies
Pourquoi employer l’expression l’ « indépendance totale ». Qu’ils soient fédéralistes ou indépendantistes, les Québécois ne sont pas assez innocents pour ne pas comprendre que l’indépendance est sans aucun rapport avec les autres nations dans le monde. Les relations entre les nations sont complexes. Elles impliquent des relations de supériorité, d’infériorité ou d’égalité qui, selon les circonstances, peuvent évoluer ou changer dans le temps.
Quand on a la « foi » fédéraliste, on raisonne normalement dans l’optique fédéraliste. Jean Charest est un de ceux-là ainsi que les Beaudouin ou les Desmarais. Mais si on veut relever le défi de l’indépendance du Québec, seule l’optique indépendantiste peut nous libérer du fédéralisme qui voudrait se présenter sous la forme d’une indépendance à deux au Canada comme nos prédécesseurs l’ont souvent rêvé. Nous savons que ce fut un échec. On peut dire que c’est la plus grande illusion de la pensée politique québécoise-canadienne-française.
VOIR mes commentaires à l’article de Pierre Bouchard.
http://www.vigile.net/Gardons-le-cap-et-discutons
Si vous avez l’esprit disposé à lire les textes des divers hyperliens, peut-être accepterez-vous de voir autrement les avantages (?) du fédéralisme et de percevoir autrement et un peu mieux le principe d’indépendance qui fait la différence entre les oppressions accidentelles et l’oppression essentielle pour une nation qui veut accéder et défendre son indépendance politique. Ce n’est pas « tout ou rien », c’est essentiellement la défense de notre VIE collective comme pays indépendant qui est en jeu.