Le Québec - Un État policier
9 juin 2010
Madame Vallée
À l'été 2000, mon frère et moi, nous nous retrouvons dans notre village natal de Taschereau, en Abitibi, tout près de la ville d'Amos pour mieux vous situer. Nous sentant surveillés depuis quelque temps par l'écoute électronique, nous décidons d'un commun accord de ne pas dévoiler l'endroit où nous irions marcher un certain après-midi. Nous nous sommes rendus dans une bleuetière située à environ 5 à 6 milles du village où nous habitions. En arrivant à l'endroit précis pour y ramasser des bleuets, un hélicoptère de la SQ que j'ai bien identifié, s'y trouvait. En nous apercevant, le pilote a démarré l'appareil en question et il s'est envolé. Un ancien agent de la SQ, spécialiste des communications , à sa retraite, à qui nous avions parlé beaucoup plus tard de tout ce que nous vivions, nous a dit que dans ce dernier cas précis; les forces policières avaient sûrement installé un bidule, sur mon véhicule, qui était relié au système GPS afin de vérifier tous nos déplacements. Belle affaire! Et je pourrais continuer des heures et des heures. Ceci n'est qu'un petit avant-goût de ce que nous avons vécu. J'ai du matériel pour écrire un livre juste sur ce sujet du harcèlement que nous avons subi; ce qui est criminel! Notre cas s'est rendu jusqu'au Solliciteur Général à Ottawa. Il m'a fait plaisir.
André Gignac le 9 juin 2010