Noëls en Nouvelle France
11 décembre 2015
Mme MOROT-SIR
Pardonnez la faute.
POÉSIE QUÉBÉCOISE
LCN - Vidéos
Louise Beaudoin et Pauline Marois + extrait Jacques Parizeau
Dans l'oeil de l'aigle
Jean-François Lisée raconte comment il a découvert, au cours de sa recherche pour le livre "Dans l'oeil de l'aigle", que Kennedy était favorable à l'indépendance du Québec.
Référendum 1995 Québec
Extraits vidéo
Manifestation Anti Harper
Animateur : Emmanuel Bilodeau
Par Vivian Barbot
400e de Québec
Commandites
L'ancien patron de Groupaction, Jean Brault, est devenu informateur pour la police
Bob Gratton explique
11 décembre 2015
Mme MOROT-SIR
Pardonnez la faute.
11 décembre 2015
Merci Mme Cyr pour cette captivante contribution à ce temps-ci de l'année. En tant que Néo-français, une dimension de notre identité qu'il est impossible de gommer, nous communions avec la France de l'Ancien régime autant qu'avec la continentalité sans limite que fut le propre de la Nouvelle-France. Le Québec participe à la volonté d'un État posé sur un territoire limité sans nier son appartenance historique à un territoire indéfini mais exploré sur ses deux-tiers et nommé par les Néo-français et les Amérindiens avant que l'un et l'autre ne soient restreints; les uns à un Québec défini par l'Empire, les autres à des réserves définies par le même Empire.
Joyeux Noël
11 décembre 2015
'' Cette recette est une simple copie conforme de la stratégie de perdant de Lucien Bouchard ... ''
Il était un perdant lui-même.
11 décembre 2015
Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur Nantel. Il est primordial de procéder de façon directe, honnête et légale. Bien beau être pressé mais pas au risque de tout faire rater. Le référendum avec une seule question claire et nette est le moyen le plus démocratique d'atteindre notre but.
11 décembre 2015
Le gouvernement libéral fait et fera tout pour briser toute forme de résistance au sein du peuple. Et l'éducation est l'un des matériaux de base pour informer cette résistance...tirez vos conclusions.
Les têtes dirigeantes du PLQ s'orientent vers la création d'une société de consommation à tous crin. Le dollars, le dollars et le dollars, c'est leur priorité.
Couillard a quitté sa fonction de ministre de la Santé pour une question d'argent et de pouvoir. Il est revenu pour la même raison. Bolduc a quitté dernièrement son poste de ministre, http://www.journaldemontreal.com/2015/02/26/yves-bolduc-exit-lhomme-aux-primes-dorees puis de docteur pour celui de conseiller à une firme de relations publiques ! Cash, cash, cash... http://journalmetro.com/actualites/national/887918/yves-bolduc-devient-consultant-pour-une-firme/
10 décembre 2015
En mettant du fluor dans l’eau potable de Trois-Rivières, le Ministère de la Santé et des Services sociaux croit contribuer à réduire la carie dentaire chez les enfants de familles les plus démunies. Comme vous, contrairement à ce que l’on peut penser, la plupart des familles ne boivent pas d’eau du robinet. Ces familles boivent de l’eau en bouteille, des jus ou des boissons gazeuses. Pourquoi? Parce qu’ils ne font pas confiance en l’eau potable de Trois-Rivières ou parce qu’ils trouvent que l’eau du robinet a mauvais goût.
Non seulement le fluorure ajouté est de l’argent jeté à « l’eau », mais c’est nocif pour la santé humaine, nocif pour l’environnement et illégal de mettre une médication dans l’eau potable de toute une population (Cour Suprême du Canada- Canada Law Reports, 1957).
10 décembre 2015
Je suis, c'est bien connu, du moins ici à Amqui et dans l'Est du Québec que je suis nettement CONTRE la fluoration de l'eau potable distribuée par l'aqueduc public. Et je le suis depuis le tout début des années 60 alors que j'étais étudiant en Génie Civil à l'Université de Moncton. Un jour notre prof de chimie nous dit: " Je vais vous apprendre aujourd'hui que même pris à petite dose, le fluor dans l'eau potable, c'est aussi nocif que de l'arsenic pris à petites doses!" Car une fois introduit dans nos organismes, aucun de nos organes ne peut rejeter ce produit qui demeure à jamais dans notre corps! Avec quels impacts, Dieu seul le sait??!!!!
Un couple de dentistes installé à Amqui depuis plus d'une trentaine d'années, m'ont rapporté qu'à leur arrivée, dans les premières années de leur pratique, ils voyaient de nombreux cas de carie dentaire chez leurs jeunes clients! Aujourd'hui, en 2015, c'est très rare, voir même exceptionnel! Est-ce que la Ville d'Amqui fluorise son eau potable depuis quelques années??? La réponse c'est: NON! Qu'est-ce donc qui fait que l'on constate moins de cas de carie dentaire chez les jeunes? Réponse: Meilleure hygiène dentaire, sans l'ombre d'un doute!
Il semblerait que lors des congrès de dentistes, ce sont des conférenciers dans l'enseignement des facultés dentaires....qui se feraient les ardents promoteurs de la fluoration généralisée de l'eau potable!!!?? Pourquoi???
Selon une étude européenne, le sang des humains seraient à leur insu, contaminé par plus d'une vingtaine de contaminants chimiques!!!! Avec quels impacts sur leur santé??? Du FLUOR dans l'eau potable des Amquiens qui est actuellement l'une des meilleures et des plus PURE du Québec: NON Jamais, tant et aussi longtemps que je serai le Maire désigné de la Ville d'Amqui!
10 décembre 2015
Le message de M. Lachapelle est parfaitement pertinent.
J'ajouterai des précisions qui nous sont très épidermiques, chez nous en France:
1/ problème de logement: il est criant chez nous, et on fait passer des réfugiés avant des Français de souche; on découvre, à propos, des édifices inoccupés.....
2/ problème d'assistanat: un réfugié touchera un revenu minimum d'insertion (RSA), une couverture médicale gratuite (CMU) - alors que les 'locaux' doivent s'acquitter de frais, d'aides sociales multiples (la France est un pays noble et riche, peu importe son endettement colossal)
3/ une nouvelle augmentation de musulmans (d'après nos sources, les chrétiens sont les derniers à quitter leurs pays ou leurs camps de réfugiés).
CONCLUSION: explosion d'un parti d'extrême droite, d'une hostilité (1er stade) vis-à vis des Français musulmans.
Attention à l'Islam: il n'est pas soluble, de nos jours, dans la démocratie !
10 décembre 2015
Louis Champagne
Quand vous envisagez de remplacer PKP vous allez trop loin. Cela me suggère une comparaison.Tous les amateurs de hockey reconnaissent la valeur de Cary Price : ce gardien de buts est le meilleur joueur des Canadiens. Supposons qu’il connaît un mauvais match. Si quelqu’un disait qu’il faut l’échanger tout de suite, il passerait pour un idiot.
N’oubliez jamais le commentaire de Ouhgo ( 3 décembre) qui devrait guider tous les militants indépendantistes. : « D’abord ne pas nuire ». Il parle de «l’impatience de la vieille guerrière.» Il ajoute: «Nous avons tellement lutté que pour triompher avant de lever les pieds nous sommes prêts à piétiner les recrues. Notre hâte à voir le pays arriver nous prive de la prudence stratégique. Écrire sous l’impulsion de l’émotion nous prive du recul, rempart à la contradiction. Écrire, tout court, devrait s’astreindre au principe premier en médecine : D’abord ne pas nuire (primo non nocere) selon Hippocrate. »
Puisque Andrée Ferretti a même publié son article dans «Le Devoir» (« René et PET : Justin et Péladeau »), il faut lire les articles de Pierre Dubuc dans l’Aut’journal : «Nous l’avions prédit ! Ferretti-PKP, ça n’allait pas durer !» (décembre 2015) et «Andrée Ferretti appuie PKP… pour le moment !» | L’aut’journal (27 février 2015)
Dans ce dernier texte, Pierre Dubuc décrit les variations de l’appui ou du non-appui d’Andrée Ferretti envers Pauline Marois. Cela permet de relativiser. L'auteure de «Mon désir de révolution» aime toujours jouer le rôle de sonneuse d'alarme («whistle blower») par rapport à la pureté de l'engagement indépendantiste.
Andrée Ferretti est un exemple des déchirements qui tourmentent les militants indépendantistes devant les déficiences des leaders du mouvement indépendantiste.
Dans cette optique et pour dépersonnaliser le débat, il faut relire le texte magistral de Robert Laplante qui, même s’il date de 2004, n’a rien perdu de sa pertinence : « Revoir le cadre stratégique »
L’Action nationale - Revoir le cadre stratégique
www.action nationale.qc.ca/index.php?...revoir-le-cadre-strategique...
Texte majeur publié en 2004, « Revoir le cadre stratégique » continue de stimuler la pensée des indépendantistes qui ont la tâche douloureuse, ardue et périlleuse de revoir leur cadre stratégique.
Robert Barberis-Gervais, 11 décembre 2015
10 décembre 2015
3 questions:
Pourquoi les députés ne questionne-t-elle pas le MSSS sur l’organisme sans but lucratif « Sigma Santé » pour vérifier s’il n’y aurait pas apparence de collusion entre les producteurs des produits fluorés (américains et chinois), l’importateur/vendeur canadien des produits, Sigma Santé, le MSSS, les DSP, l’Ordre des dentistes, le personnel des villes fluorées ou en projet de fluoration, les firmes d’ingénieurs qui participent à la construction des équipements de fluoration ?
Pourquoi les députés ne relancent-ils pas le dossier puisque les recommandations de la Commission d’avril 2013 ne sont aucunement respectées ?
Comment obtenir des informations sur le budget affecté à la fluoration?
Malgré des demandes d’accès à l’information, nous n’avons toujours pas reçu ces informations. Il semble que là c’est le bar ouvert… puisque dans le cas de Trois-Rivières, selon nos informations, les factures sont envoyées directement au MSSS au fur et à mesure de l’avancement des travaux et sont payées aux fournisseurs.
9 décembre 2015
@ l'auteur
Voici ce que j'écrivais sur l'inutilité du Bloc il y a plus d'une décennie.
Comme mes positions n'ont pas été retenues, je m'en réjouirais si le bloc avait contribué depuis à un minimal progrès de la cause de l'indépendance. Or à la relecture il y peu de choses à retrancher de ce que j'écrivais. La suite des choses m'aura donné raison sans me donner l'occasion de m'en réjouir.
http://vigile.net/archives/ds-souv/docs/02-3-18-verrier.html
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Le Bloc québécois n'a plus sa place
Le peuple québécois aura déjà agi en peuple souverain dès qu'il aura refusé d'être représenté par un régime qui ne le reconnaît pas
Gilles Verrier
Tribune libre 18.3.2002
Profitons du répit pour réfléchir un peu à ce qu'on fera en 2004, quand il faudra se remettre à décider de façon plus individuelle. La souveraineté non réalisée, Chrétien parti, votera-t-on encore pour un Bloc québécois qui ne sera pas capable de jouer efficacement le jeu du Canada ? Acceptera-t-on que l'idéologie souverainiste colore encore pendant cinquante ans le paysage politique canadien, sans grand espoir de se réaliser concrètement mais bloquant tout le reste ?
Christian Dufour, La Presse 28 oct. 2000
Vous êtes peut-être de ceux qui ont voté Bloc aux dernières élections. Vous pourriez aussi l'avoir fait sans grande conviction et sans trop d'espoir. Rassurez-vous, vous ne seriez pas seul dans ce cas. Le scepticisme à l'égard du Bloc est palpable dans la population, mais il y a plus. Les chiffres en font foi: l'abstentionnisme a connu un hausse notable de 9,2% à l'occasion de la dernière élection fédérale.(1) En somme, abstentionnisme et scepticisme composent le tableau d'un net accroissement du détachement des Québécois pour la pratique électorale fédérale. Cette tendance serait-elle l'aboutissement logique du sentiment d'appartenance exclusif des Québécois pour leur vraie patrie ? Un sentiment d'appartenance qui se vivrait de plus en plus mal dans l'ambiguïté entretenue(2) et qui, dès lors, s'accompagnerait d'une désaffection à l'égard de la politique de notre oppressant voisin ? Pire, se pourrait-il que cette désaffection canadienne continue à progresser contre l'avis de toute l'élite souverainiste ?
Si la tendance qu'annonce la dernière élection se maintient, les Québécois pourraient rompre individuellement, mais de façon de plus en plus massive, le contrat de citoyenneté qui les lie au Canada. Faudrait-il alors soutenir cette tendance ou la décourager? Y a-t-il lieu d'encourager le décrochage canadien ou s'il faut le prévenir ? Quelle place faut-il accorder dans notre réflexion à ce que la présence du Bloc à Ottawa puisse contribuer à rendre ce pays plus tolérable pour les Québécois ?
Voilà sans détour comment se pose la question que peu de souverainistes acceptent pourtant de discuter froidement, soit en mettant de coté la personnalité attachante des députés du Bloc ou les conclusions toutes faites. Ayant moi-même abordé ce sujet délicat avec des militants qui affirment en privé trouver très peu de raisons rationnelles pour soutenir la présence du Bloc à Ottawa, ils me conseillèrent néanmoins de ne pas aller plus loin. L'élite souverainiste, vous savez! Il faudrait craindre le désaveu de toute l'élite souverainiste, la perte de salaires des élus du Bloc, la perte de dizaines d'emplois et tutti quanti.
Foin de ces considérations lorsqu'il s'agit du destin d'un peuple! Il faut prendre acte de la tendance populaire à tourner le dos à Ottawa, à nier à cette capitale étrangère le droit de nous représenter. S'il y a dans cette tendance le germe de la fronde indépendantiste, on pourrait alors supposer que le peuple québécois aura déjà agi en peuple souverain dès qu'il aura refusé massivement d'être représenté par un régime qui ne le reconnaît pas. Dans cette perspective de déblocage, que nous vaudrait de maintenir le Bloc à Ottawa ?
Refuser de voter aux fédérales
Une aspect essentiel de l'éducation à faire auprès de nos compatriotes consiste à faire appel à leur sens de la dignité et de l'éthique pour qu'ils refusent de voter aux élections fédérales. Cet abstentionnisme n'exprimerait qu'une saine et salutaire volonté de s'affirmer comme peuple : un acte de libération. Ottawa n'est pas le siège de notre gouvernement ni de notre État. Il convient de rappeler encore et encore que la chaise vide qu'il nous faut occuper n'est pas celle d'un parlement édifié sur le refus de notre reconnaissance nationale, mais celle des Nations Unies, là où nous serons reconnus par tous les peuples.
Des taxes que nous ne voulons plus payer
Certes, nous payons des taxes à Ottawa. C'est peut-être l'argument le plus souvent invoqué pour justifier le Bloc. Or, nos représentants bloquistes ne détiennent aucun pouvoir national et n'ont par conséquent aucun pouvoir sur l'usage que l'on fait de nos taxes. Par leur présence ils ne font que cautionner leur utilisation dans un contexte qui s'oppose le plus souvent à nos intérêts. Le premier geste de souverainistes conséquents devrait être de cesser toute participation politique à l'extorsion monétaire à laquelle se livre un État qui ne détient pas de légitimité constitutionnelle. Du coup, il faut affirmer que la légitimité est supérieure à la légalité, le droit ne peut prévaloir que s'il est édifié sur des fondements légitimes. Nous sommes forcés de contribuer de nos deniers à ce Canada dont les derniers grands gestes, hautement symboliques du rejet de notre existence, sont une Constitution imposée et l'adoption de la Loi C-20.
Ce tissu d'injustices qu'est le fédéralisme canadien explique que, au-delà de toute contradiction apparente, l'on puisse faire appel au sens de l'éthique du citoyen pour l'encourager à passer outre à son devoir d'électeur. Nous croyons que la gravité du mépris national dans lequel le Québec est tenu justifie amplement cette forme de résistance. De surcroît, l'abstentionnisme est loin d'être sans valeur politique. S'il prend une forme organisée et il devra prendre rapidement cette forme, s'il est soutenu par un discours approprié, il pourrait contenir en lui-même un acte d'indépendance politique. Le peuple québécois doit plus que jamais s'affirmer devant le Canada et devant le monde comme une entité politique indépendante. L'abstentionnisme politique pourrait être la réponse nationale du Québec à l'organisation illégitime d'élections fédérales sur notre territoire. Bien orchestrée, la campagne abstentionniste exposerait l'illégitimité de l'État fédéral comme jamais ce ne fut possible auparavant. Car, les dernières années en sont une preuve éloquente, la pédagogie de la souveraineté sera toujours inopérante si elle procède d'un discours souverainiste lesté d'une pratique fédéraliste.
Affirmation encore curieuse pour certains, notre sujétion nationale prend sa source dans le régime colonial qui, en dépit de plusieurs réaménagements venus ponctuer l'histoire de notre minorisation, demeure le cadre de fer de notre négation(3). Conséquence de cette injustice inscrite dans les fondements même du Canada, le fait d'occuper les banquettes du parlement canadian ne nous accorde aucun droit comme peuple. Persister à y figurer mine la crédibilité de la cause souverainiste. Le manque d'esprit de conséquence des souverainistes fait d'eux d'inoffensifs trouble-fête. On n'hésite plus à les taxer de "charmants rêveurs"(4) et le risque s'accroît de transformer une cause nationale en funeste plaisanterie : une cause vidée de son essence, qui ne tient plus que de la manœuvre politicienne. Le peuple québécois est prêt à s'engager dans une pratique politique imprévue par la Constitution canadienne, une pratique politique indépendante et originale. Par le refus de participer, les Québécois cesseront de cautionner ce marché de dupes qu'est le parlementarisme canadien.
Sortir du sentier de l'amenuisement et reprendre la voie de la fierté
Les militants et les députés du Bloc québécois ont beaucoup du mérite. Ils ont fait leur possible à Ottawa. Conséquemment, la tendance abstentionniste qu'il conviendrait de propulser à l'avant-plan ne vise nullement à les discréditer ou encore à les blâmer personnellement. Loin de là. Pourtant, il faut le dire, la voie dans laquelle ils se sont engagés nous détourne de notre responsabilisation nationale. L'action du Bloc québécois est une machine à créer des illusions, ce parti prétend faire des choses qu'il ne peut pas faire. Comme beaucoup d'autres, Claude Morin et Michel Sarra-Bournet(5), croyaient en 1997 que le Bloc pourrait empêcher la répétition de 1982. Or, la Loi C-20 est arrivée et, comme chacun le sait, le Bloc ne put rien empêcher.
Il est temps de tirer la ligne sur une expérience qui comporte des aspects positifs, mais qui, pour l'essentiel, a nui à notre cause. La pratique du fédéralisme embrouille les enjeux plutôt que de les clarifier et entretient des illusions funestes.
Cinq raisons de réclamer la dissolution du Bloc québécois
1. Caution du fédéralisme. Participation au fédéralisme canadien, donc caution à la constitution illégitime de 1982 et au monarchisme. Nous soutenons qu'il y a une contradiction irréductible entre un discours souverainiste et une action fédéraliste, cette dernière ayant pour effet de vider le sens du premier.
2. Impossibilité de faire ce qu'il prétend faire. La deuxième raison tient du divorce entre la volonté affirmée de défendre les intérêts du Québec à Ottawa et l'incapacité de le faire. Si les intérêts du Québec pouvaient être défendus à Ottawa, la souveraineté ne serait pas nécessaire. L'échec du Bloc, car c'est un échec, fait mentir ses défenseurs, prouve la nécessité de l'indépendance et le caractère délétère du Bloc pour notre cause.
3. Supprime l'urgence. Sert de coussin entre l'action du fédéral et le Québec. S'employer à convaincre les Québécois que le Bloc est utile supprime le sentiment d'urgence.
4. Politique inutilement diviseuse. Le Bloc québécois préconise une politique qu'il qualifie lui-même de «progressiste». Cette politique ne peut faire l'unanimité des souverainistes qui comptent dans leur rang des gens de toutes orientations politiques. Comme ces politiques ne seront jamais appliquées, il est inutile de passer par les arbitrages difficiles visant à les établir. Tout ceci ne peut que diviser nos forces. La seule chose qui importe est de faire du Québec un pays et laisser ensuite les Québécois choisir leurs représentants politiques.
5. Conflit d'intérêts. En étant à la fois juge et parti de sa continuité ou de sa disparition, le destin du BQ est objectivement séparé de celui du peuple québécois. Il est, sous cet angle, en conflit d'intérêts. À la rigueur, cette anomalie serait contournée si le BQ était la créature du Parti québécois, mais il ne l'est pas. D'ailleurs, tous en conviendront, jamais le Parti québécois n'aurait lancé ce parti.
Par effet de renforcement de la crédibilité du fédéralisme, la présence du Bloc à Ottawa contribue à repousser l'échéance de la souveraineté, voire même à rendre douteuse sa nécessité. Voilà pourquoi les Québécois devraient réclamer la dissolution de ce parti dans les meilleurs délais.
Faire l'indépendance, c'est mettre le fédéral hors du Québec. L'indépendance pourrait commencer dès la prochaine élection ou la prochaine série de partielles. Cette phase de la lutte est immédiatement à la portée des forces souverainistes. Quoi qu'il en soit, l'abstentionnisme est une force en gestation et pourrait être de plus en plus soutenue par les souverainistes conséquents. Le Bloc québécois ferait donc bien de vérifier de quel coté souffle le vent. Ce parti sera-t-il celui qui viendra expliquer au petit peuple la légitimité du fédéralisme canadien ? Il n'est pas trop tard pour choisir entre une fin honorable et une autre qui pourrait l'être beaucoup moins. Dans un cas comme dans l'autre, il se pourrait que les jours de ce parti temporaire soient comptés.
NOTES
(1) S'il est vrai que la participation aux élections a chuté partout au Canada au cours des quatre dernières élections, il faut retenir que la participation au vote des électeurs du Québec lors de l'élection de 2000 a chuté de 9,2% par rapport à l'élection de 1997 et de 11,1% par rapport à la moyenne des trois élections précédentes. La chute de participation des Québécois aux élections par rapport à celle de l'ensemble des électeurs du Canada moins le Québec est considérable puisque la diminution moyenne de la participation des neuf autres provinces n'est que de 1,1% pour la même période. Malgré l'augmentation du nombre d'électeurs de près de 300 000, entre 1997 et 2000, 240 000 électeurs de plus ont refusé de voter pour constituer un total de près de 2 000 000 qui ont refusé de voter au fédéral. Pour plus de détails, consulter le site d'Élections Canada http://www.elections.ca/gen/rep/37g/table4_f.html
(2) «Le principal obstacle à la souveraineté du Québec est lié à l'identité ambivalente des Québécois, à leur double appartenance canadienne et québécoise, et à leur difficulté de se projeter collectivement dans la souveraineté politique du Québec.(…) Et si la confusion de bien des Québécois n'était que le reflet de l'ambiguïté des leaders souverainistes ?» Pierre Drouilly, sociologue, La Presse, 6 mai 2000
L'ambiguïté serait donc entretenue par les leaders souverainistes alors que les électeurs dans une proportion croissante et sans qu'on les y encourage, auraient décidé d'y mettre fin.
(3) Notre lutte de libération ne peut se ramener à un «contentieux Canada-Québec» alimenté par les «revendications traditionnelles du Québec» qui remonteraient à une quarantaine d'années. Cette approche tient du négationnisme historique qui enferme notre lutte dans les cadres d'un dysfonctionnement administratif. Je doute que la population veuille se mobiliser pour un réaménagement administratif au sommet. Le seul projet emballant c'est l'indépendance.
(4) «Les souverainistes peuvent bien accepter tous les prix que le Canada officiel leur décernera, mais qu'ils nous permettent de leur dire que c'est l'une des raisons pour lesquelles leur souveraineté ne se fera jamais. Parce qu'il est évident que l'un des buts essentiels des honneurs attribués par le Canada à ses citoyens, l'un des résultats objectifs de leur attribution est d'attacher davantage ces citoyens au Canada. Cela vaut tout particulièrement pour les Québécois dont l'identité se caractérise par un déficit chronique de reconnaissance et qui sont donc particulièrement sensibles à ces honneurs.» Christian Dufour, Les souverainistes ne sont-ils que de charmants rêveurs? Le Devoir, 12 septembre 2000.
Pour le Bloc, le défi semble être de constituer «la plusse meilleure loyale opposition» que la Canada n'a jamais connu. «Montrons leur qu'on est capable!»
(5) «En fait, le Bloc dérange. Ses adversaires ont compris qu'il symbolise la crise profonde du régime et qu'il donne aux Québécois un instrument politique indispensable. Si, par exemple, un tel parti avait existé en 1980-1981 le coup de force constitutionnel Trudeau-Chrétien aurait été impossible. Éliminer le Bloc équivaudrait à priver les souverainistes et leurs partisans d'une voix à Ottawa, et à confier un pouvoir exorbitant sur l'avenir du Québec à des gens qui lui ont déjà tant nui et qui rêvent toujours de le "remettre à sa place" une fois pour toutes.» Claude Morin, Le Devoir, 27 janvier 1997.
«Enfin, parce qu'il s'exprime au sein même du parlement canadien, le Bloc québécois pourra neutraliser le "plan B" d'Ottawa qui a pour unique but de susciter la crainte chez les Québécois afin qu'ils renoncent à voter OUI au prochain référendum.» Michel Sarra-Bournet, La Presse, 16 septembre 1997
(notre soulignement pour les deux citations - Commentaire : Les souverainistes ne sont-ils que de charmants rêveurs ?)
9 décembre 2015
J'ai longtemps été ouvert aux revendications nationales des Amérindiens mais aujourd'hui à les voir aller avec leurs chefs qui pour la plupart sont des vrais bandits qui se permettent de toujours demander plus d'argent à nos gouvernements alors qu'ils sont exemptés d'impôts, je n'ai plus de patience et de tolérance pour leurs demandes et leurs pratiques racistes envers les couples mixtes, la gestion de leur réserve respective etc.
Ils sont peu nombreux et réclament le territoire du Québec qu'ils ont habités mais pas développés contrairement aux ancêtres Anciens Canadiens des Québécois qui l'ont rendu habitable pour la modernité.
Je n'accepte pas de les voir continuer de s'enfoncer dans la misère et maltraiter leurs femmes. Nous avons un tiers monde ici et il faut s'en occuper et mettre fin au système des réserves et à la loi sur les Indiens et en faire des citoyens à part entière en leur transférant des terres en fonction de leur poids démographique réel et municipaliser ses réserves et laisser quiconque y vivre s'il achète la terre d'un indien. S'ils veulent garder leur folklore, c'est leur choix bien sûre mais ils devront payer des taxes au Québec s'ils veulent recevoir des services de santé et d'éducation de l'État du Québec. Il faut les intégrer dans la nation québécoise qui est basé sur un territoire, un État et une langue commune et non sur l'ethnie.
Il faut fermer la porte à toute tentative de partitionner le territoire du Québec de la part des indiens.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!