Trump reprend les clés de la Maison-Blanche
9 novembre 2024
Bonjour M. Marineau,
Vous êtes remarquable!
Les sociétés sont malades depuis des millénaires; rien de nouveau sous le soleil de la planète Terre. C’est mon médecin qui me donna ce diagnostic dans son cabinet professionnel il y a environ 45 ans. J’étais à la veille de mon éclosion sociale humaine et de mes difficultés; mais je l’ignorais.
La bonne nouvelle c’est qu’on n’entend plus le ministre Dubé nous parler de la bonne nouvelle; enfin, il se conscientise sur le besoin d’être vraiment créatif pour changer ce monde malade, s’il le peut… Le pouvons-nous vraiment? Rien n’est moins certain, tellement nous sommes enlisés dans ce marasme sociologique de toutes lacunes. Sauf, bien évidemment, si l’on change les paradigmes qui nous ont finalement mal servis.
J’ai déjà pensé que toute société devrait obliger le «service à la société» au même titre que certaines sociétés obligent le «service militaire» de sa jeunesse avant même de commencer à s’enrichir dans leur métier respectif; encore là, rien d’exceptionnel sauf que je ne connais pas encore de société qui l’a mis en oeuvre. Il faudrait l’essayer; ainsi, toute personne serait confrontée, mise en face de la réalité humaine, environnementale, sociologique, etc. dès son jeune âge aux affres de la pauvreté, de la pollution, de la paresse crasse, et de tous nos relâchements naturels et humains avant de commencer à récolter les richesses de leur métier respectif et de cette planète très riche, mais si fragile. Ça pourrait aider à comprendre d’où viennent les richesses, et pourquoi autant de disparités dans la distribution de celles-ci dans les sociétés. En palpant dès notre entrée en service l’injustice de ce monde imparfait, il y a des chances que ce monde change… un peu.
«L’on n’est jamais mieux servi que par soi-même» nous dit le proverbe, encore faut-il savoir prendre soin de soi d’abord. Modestement, je pense que la bêtise des hommes ne vient pas de ce qu’ils sont, mais de ce qu’ils pensent être.
François Champoux, Trois-Rivières