Des États Généraux pour refonder un parti indépendantiste
8 mai 2007
G. Verrier affirme "Pour les indépendantistes, former un parti politique serait accepter une fondation marquée essentiellement par un acte de compromis avec le fédéralisme."
Pas si ce parti remet l'indépendance au centre de son programme et de son action politique. Pas si à chaque élection on informe la population qu'un vote pour le parti est un vote qui enclenche la démarche vers la souveraineté. Pas si on change de stratégie en affirmant que nous nous ne croyons par que l'on ne peut pas se donner un bon gouvernement dans le régime fédéral qui minorise la nation québécois et ravale ses dirigeants au rang d'éternel quêteux et de dépendants politiques.
Ce n'est pas un acte de compromis avec le fédéralisme que je propose mais un acte de rupture. Pour faire l'indépendance du Québéce, il faut rompre avec le régime fédéral, j'en suis d'accord. Aucune indépendance ne peut se faire sans un grand parti politique capable de la réaliser.
Ne sous-estimons pas aussi les moyens organisationnels et financiers que donnent un parti politique (plutôt qu'un mouvement, il y en a déjà beaucoup), un parti politique qui accepte de rester dans l'opposition tant qu'il n'a pas un appui suffisant à son option fondamentale.