Fleur d'Amérique
26 juin 2009
Ah, si vous saviez à quel point j'oscille entre espoir et désespoir au sujet de notre grave problème existentiel !
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26 juin 2009
Ah, si vous saviez à quel point j'oscille entre espoir et désespoir au sujet de notre grave problème existentiel !
26 juin 2009
Qu'attendez-vous de Bernard Landry ?
C'est sous le Premier Ministre Bernard Landry que commence le développement du cours ECR en 2001, sous le Ministre de l'Éducation François Legault. C'est Georges Leroux qui est choisit pour diriger le tout. En 2002, c'est le Ministre Sylvain Simard qui prend la relève de Legault jusqu'à l'élection des libéraux en 2003.
En 2005, c'est Pauline Marois, dans l'opposition, qui demande à l'assemblée de permettre le changement de la Charte des Droits et Libertés du Québec qui permettra enfin d'imposer ce cours ECR.
26 juin 2009
A Ouhgo et à Serge Gautthier
Je vous signale une analyse que j’ai publiée dans “La fin du mépris” (écrits politiques et littéraires (1966-1976) Parti pris, 1978, intitulée : Essai d’interprétation de Menaud maître-draveur. Mon livre est facilement trouvable dans les bibliothèques publiques.
Mgr Savard signait ses lettres Menaud. J’ai démontré par une étude interne de l’oeuvre qu’il s’agit là d’une sorte d’imposture. Le narrateur, à première vue, décrit le drame de Menaud avec sympathie. Pourtant, la violence de Menaud est incompatible avec l’idéologie de Mgr Savard.
Le problème de Menaud est un problème économique et un problème politique. Devant ce problème, Menaud concevra un projet de révolte violent ; un projet de fidélité aux valeurs du passé : le français. la religion catholique, l’agriculture, nos coutumes, nos chansons ; un projet séditieux au niveau de l’action, abattre les clôtures, continuer à chasser dans la forêt propriété des Anglais de la compagnie. Mgr Savard approuve la fidélité au passé mais rejette la violence.
Le obstacles que Savard accumule devant le projet violent de Menaud indiquent son opposition radicale à ce projet. A ce projet de révolte et de violence, il oppose la sagesse du paysan Josime et sa réaction négative. La prédominance de la méditation sur l’action, la fonction de la poésie dans le récit, les thèmes concrets de l’arbre qu’on abat, de l’eau qui tue le fils de Menaud, du feu qui détruit indiquent que le projet de Savard n’est pas le même que le projet de Menaud.
Au problème économique de Menaud, la solution de Savard est la colonisation de l’Abitibi pour fuir l’industrialisation qui est le fait de l’Anglais. Au problème politique, il n’y a pas de solution devant les députés patroneux. Et la révolte de Menaud est un cul-de-sac : elle conduit à la mort du fils par la violence de l’eau et à la folie de Menaud qui s’est perdu dans la tempête de neige en pleine forêt. Cette folie est un avertissement. si vous vous révoltez vous deviendrez fou comme Menaud et vous ferez peur aux enfants.
Le roman de Savard est un hymne macabre à l’impuissance. Savard est un conservateur.
Pas surprenant que son auteur ait voté NON devant le projet de pays proposé par les souverainistes, Menaud aurait voté OUI.
Les descendants de Menaud dans Charlevoix et au Saguenay-Lac St-Jean votent majoritairement OUI à l’indépendance. Eux, ils sont fidèles à Menaud.
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 25 juin 2009
26 juin 2009
M. Nestor Turcotte m'écrit : «le PQ a trompé la population deux fois, tant en 1980 qu’en 1995, en demandant de rester dans le Canada. »
Non, M. Turcotte, en 1980, M. Lévesque a demandé aux Québécois de négocier pour nous sortir du Canada sauf au point de vue économique, la souveraineté-association. On aurait conservé le dollar canadien mais on aurait contrôlé tous nos impôts et toutes nos lois. Même chose en 1995 avec M. Parizeau sauf qu'il ajoutait un niveau probablement à élire.
Il est vrai qu'en aucune occasion, le PQ nous a demandé de nous séparer du ROC. Séparé comme le séparé de M. Marcel Chaput "Pourquoi je suis séparatiste" qui était et est encore l'indépendance pure : La séparation simple et nette entre le Québec et le ROC. Le PQ n'a pas posé la question parce qu'il connaissait très bien la réponse : 22,5 % de OUI à ça.
Une fédération n'est pas un mariage. On peut négocier pendant qu'on cohabite. Il n'y a pas de lois contre ça.
26 juin 2009
M. Frédéric Picard écrit : «Avant de dire que les 93 votes de VLB, les 89 votes de QS ou les 38 votes d’Éric Tremblay ont "nuit" au PQ, il faut peut être faire un petit devoir d’introspection et regarder du côté de l’exécutif national du PQ.»
Je n'ai pas dit cela du tout. Les 3 n'ont pas reçu assez de votes pour nuire au PQ ici mais c'est un danger pour le futur. Ce sont les votes de l'ADQ qui manquent au PQ.
26 juin 2009
On aurait pu conserver le nom de Saint-Jean Baptiste pour notre fête nationale en référence à notre passé collectif. Va-t-on changer, comme certains le souhaitent, les noms des fêtes de Noël et de Pâques? Allons-nous rebaptiser nos rues et nos villes? Devrait-on rayer le mot église de notre vocabulaire?
En changeant les noms, nous changeons notre histoire. Nous l'adaptons au goût du jour. Nous nous effaçons.
M
26 juin 2009
Tous les efforts théâtraux de Suzanne Clément ont été insuffisants à rendre crédible un discours aussi vide et insignifiant. Tant mieux!!!
26 juin 2009
M. Bousquet fait de l'ironie. Mais ce n'est pas mon genre.
Pour réaliser votre rêve, une Confédération canadienne, il faut d'abord que le Québec devienne indépendant. Ça s'appelle, dans votre langage, la souveraineté «pure». Il n'y a pas d'autre voie que celle-là.
Vous ne pouvez divorcer et vous remarier en même temps avec le Canada. Il faut d'abord devenir un pays normal, comme tous les pays. Puis, faire des ententes. Si vous pensez faire les deux opérations en même temps, vous vous trompez.
le PQ a trompé la population deux fois, tant en 1980 qu'en 1995, en demandant de rester dans le Canada. Je vous l'ai déjà écrit des centaines de fois....Je pensais que vous aviez compris. Peine perdue. Vous ne comprendrez jamais ou...vous ne voulez pas comprendre. Parce que vous êtes avant tout un PÉQUISTE plutôt qu'un indépendantiste.
Courage...Pauline va partir bientôt...
Nestor Turcotte
26 juin 2009
Monsieur Bousquet,
on ne doit pas changer le projet parce que les gens ont peur mais plutôt changer la peur en confiance. La peur diffuse, non associée à un danger réel est une réaction anormale qui a pour effet de paralyser la personne qui en est atteinte. Il faut donc dans un premier temps, amener la personne à se rendre compte de sa peur paralysante puis, par la suite, l'amener à faire confiance aux leaders qui travaillent pour la libération du peuple québécois.Lorsque la personne maîtrisera sa peur, qu'elle fera confiance, elle se sentira libérée et prête à agir. C'est la même facon d'agir que celle qu'on doit avoir avec une personne qui a peur de l'avion. Si une personne refuse de prendre l'avion pour faire un voyage désiré, il ne faut pas changé le voyage mais la libérer de sa peur, l'amener à faire confiance au pilote et ainsi, elle osera faire son voyage. Si on ne fait pas cela avec cette personne, elle aura peur toute sa vie, donc paralysée dans son désir de voyager. C' est certain qu'on peut la laisser avec sa peur mais, en agissant ainsi, on démissionne et la personne ne sera jamais libre. Pour l'indépendance du Québec, il faut déprogrammer les québécois qui ont été programmés pour avoir peur, développer leur confiance et, ainsi, ils se sentiront libres de choisir la liberté du peuple plutôt que de passer leur vie paralysés par la peur.
26 juin 2009
Faisons une histoire courte: comment fêter une nation qui n'a pas de pays? Que peut-on bien vouloir fêter à un moment aussi critique pour le Québec? Il n'y a tout simplement rien à fêter. "Straight and simple"!
26 juin 2009
Comment ne pas comprendre M. Legault? Le bateau est totalement en train de couler. Je suis convaincu que l'élection du PLQ dans RDL a fait déborder le vase. Les Québécoises et Québécois ne méritent pas des politiciens, des hommes comme Legault. Charest est exactement ce que ça prend pour le Québec des prochaines années.
Pour le reste, une fois le bateau coulé, tout le potentiel du Québec restera en plan. Statu quo ad vitam eternam.
26 juin 2009
Tiens, tiens,la cinquième colonne dont fait partie Gilles Bousquet est encore à l'oeuvre.
Son but : décourager et démoraliser ceux et celles qui veulent notre indépendance nationale par la grande porte, celui de l'honnêteté, de la transparence, de la volonté et du courage.
C'est pourquoi Gilles "Cinquième colonne" Bousquet va toujours appuyé tous les projets qui tendent à diluer le produit, pour le rendre incolore, inodore et sans saveur, comme ce Plan Marois qui pue la reddition, la soumission, le renoncement et la lâcheté.
On les connait bien ces gens-là. On les a dans les jambes deuis 35 -40 ans. Au lieu de militer carrément au Parti libéral ou à l'ADQ, ils tentent d'investir le Parti québécois pour faire dérailler son projet no 1.
Ce sont eux qui ont maintenant le contrôle du PQ sous Marois, comme ils l'avaient sous Pierre-Marc Johnson, sous Lucien Bouchard et sous Boisclair.
Si au moins, ils pouvaient prendre leur retraite....
Pour réussir, il va falloir "débousquer" tout cela. On attend juste que Pauline tire sa révérence. Ça s'en vient...
Pierre Cloutier
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