Le Plan C pour l’État du Québec
1 mars 2010
Monsieur Bousquet
Ça fait 34 ans que le PQ a eu la chance de poser des gestes de souveraineté comme celui de se débarrasser du poste de lieutenant-gouverneur (80% des Québécois n'en veulent plus),de se donner une constitution, une citoyenneté québécoise comme vous le suggérez dans votre texte mais ils n'ont rien fait. Si le passé est garant de l'avenir, pour moi, le PQ n'en a plus d'avenir sur la scène politique québécoise.
Actuellement, l'arme politique pour faire avancer la cause de l'indépendance, c'est la précarité de la langue française au Québec. Le PQ devrait être aux barricades sur cette question vitale pour notre avenir collectif. Où sont-ils nos dirigeants péquistes? En ne faisant rien, ils laissent pourrir la situation et par le fait même, ils cautionnent la politique linguistique de John James Charest. Trouvez-vous ça normal? Ils ont tellement peur des réactions de la minorité anglophone du West Island qui ne représente pourtant que 8% de la population du Québec. Ils acceptent, en plus, de subventionner à planche McGill, Concordia, Sir George Williams et tout leur système hospitalier pendant que nos universités de langue française souffrent de manque de financement. Plus colonisés que ça, tu meurs! Notre classe politique est peureuse, lâche, vendue et à genoux face à la minorité "CANADIAN" du Québec.
Qu"attendons-nous pour nous conduire comme une majorité au Québec? Ce n'est pas en rampant comme nous le faisons actuellement que nous allons nous faire respecter. Le premier grand ménage qui devrait être fait au Québec, c'est de se débarrasser de ces politiciens parasites qui n'ont pas d'autre idéal que celui de rester collés et dépendants de ce système fédéraliste
asservissant, colonisateur et méprisant envers la société québécoise. Il est plus que temps que nous cassions nos chaînes pour voler de nos propres ailes afin d'être un peuple libre.
André Gignac le 1/3/10