Ce serait hilarant si ce n'était pas si lamentable
9 octobre 2010
Je retiens cette phrase : « Comme ils avaient déjà commencé à marteler cette idée avant même un référendum qui connut pourtant un taux de participation extravagant d’environ 95%. »
Devant les taux de participation endémiques aux différentes élections, ces dernières années, comment se fait-il que le Parti Québécois ne se lance pas dans une élection référendaire?
Je ne vote pas depuis 15 ans. Coïncidence? De retour de Paris pour le 30 octobre 1995, « je me souviens » avoir voté pour la dernière fois. Je précise que je ne suis pas souverainiste au sens où l'entend la majorité (et pourtant j'ai voté oui). J'ai été témoin du « score » serré en finale! Puis, le lendemain, la grande léthargie politique (La « Grande Noirceur » du vingt-et-unième siècle) s'est installée au Québec. Au Québec, seul un projet rassembleur pour faire « sortir le vote », le monde de leur spa de banlieue, les montréalais de leur vie branchée mais vide, les arracher de leur télé ou de leur ordinateur, pour créer autre chose qu'une misère capitaliste.
Voter pour des opportunistes, peu importe leur inféodation, non merci! Mais voter pour une idée, ça oui! Peu importe qui la dévoile.
Les gens sont cyniques face à la « chose » politique? Voici la définition que donne le Littré du cynique : « Qui appartient à une philosophie affectant de braver les convenances. Diogène, philosophe cynique. Par extension, effronté. Homme cynique et bravant les convenances. Ses cyniques discours. »
Les gens bravent les convenances en ne votant pas. Ils disent simplement, assez, c'est assez!
Qu'on nous propose des idées! Mais il est vrai de dire que nos politiciens sont tellement pauvres intellectuellement qu'il ne leur viendrait sûrement pas à l'esprit de sonder leur pensée (en supposant qu'ils en ont une) pour proposer une idée.
Les politiciens sont, aujourd'hui, des mercenaires, des professionnels payés pour défendre une idée (un puits de pétrole, une mine de diamants), peu importe laquelle! Pas étonnant que la majorité des politiciens soient des avocats! C'est leur métier, de défendre n'importe quoi!
André Meloche
Sainte-Sophie