L’actualité de l’indépendance
2 novembre 2010
J'ai écrit 6,800 nominations alors que M.Barberis parlait de 6,400. A la vitesse que Johnny Cash opère, je ne croit pas m'être trompé beaucoup.
Certains juifs critiquent ses méthodes
l’Affaire Michaud n’est pas cataloguée dans le rapport
2 novembre 2010
J'ai écrit 6,800 nominations alors que M.Barberis parlait de 6,400. A la vitesse que Johnny Cash opère, je ne croit pas m'être trompé beaucoup.
2 novembre 2010
Oui, la conjoncture actuelle est excellente pour les forces du changements, les forces indépendantistes. Mais pour consolider ces forces il faut qu'on apprenne à travailler ensemble en synergie, c'est-à-dire que la force de chaque regroupement faisant la promotion de l'indépendance s'ajoute à l'ensemble du corps indépendantiste afin de créer un momentum formidable, stimulant et motivant pour l'ensemble des militants indépendantistes.
Les ennemis de l'indépendance du Québec l'ont compris depuis longtemps et travaillent déjà en synergie; on a qu'à penser aux ententes secrètes qui existent entre Gesca et Radio-Canada pour n'en nommer qu'un seul exemple.
Faisons-en autant, non pas de manière occulte comme le font les ennemis de l'indépendance, mais à visages découverts comme savent le faire les fils et filles de la liberté. Nous sommes encore capables de grandes choses mais ils nous faut savoir comment les faire.
Jacques L. (Trois-Rivières)
2 novembre 2010
Bonjour M.Le Hir
A l'actualité de l'indépendance, je vous répond: Reprendre le terrain perdu.
Dernièrement, un de vos fidèles admirateurs... Robert Barberis signalait que les libéraux ont fait 6,800 nominations dans les huit années au pouvoir.
http://www.vigile.net/6-400-nominations-liberales-de
En décembre 2008, Mario Dumont à la veille de sa défaite cuisante disait que les fédéralistes (libéraux) sont tellement puissants grâce à leur fortune qu'ils menacent la démocratie.http://blogues.canoe.ca/michelhebert/non-classe/leternite-sera-liberale/
Je ne suis pas un inconditionnel de Madame Marois, avec ou sans elle, la première chose à faire est de prendre le pouvoir, placé ses pions dans les rouages de l'économie politique en donnant des primes de départ s'il le faut aux incompétants libéraux amis de JJ. Charest et ensuite passer à l'action. Ne vous y tromper pas, la pieuvre fédérale libérale est installée à partir de la petite enfance dans les garderies, dans les assemblées munipales jusqu'à la CSST, la CCQ, la Caisse de dépôt, les médias, ect...
Quel conquérant oserait prendre un pays sans contrôler les voix de communication à prime abord?
2 novembre 2010
Vous m'avez inspiré avec Nixon!
http://www.ecoeurement.com/2010/11/acheteriez-vous-une-voiture-usagee-de.html
2 novembre 2010
Mme Morot-Sir il reste une vérité indéniable tout de même et c est que la révolution se fait quand les citoyens ont faim, un estomac vide hurle fort.. Au Québec nous sommes trop bien nourris et quand vient le temps de faire le grand pas, le peuple aime mieux ne pas trop faire d' effort.
SEMPRE AMANHÂ
2 novembre 2010
1990-Échec de Meech. Le Canada-anglais se torc... avec les cinq conditions minimales pour que le Québec regagne la fédération dans l'honneur et l'enthousiasme.
1995- Le Canada-anglais a la chienne, il nous promet mer et monde pour que nous demeurions. On s'engage à nous respecter. C'est le grand LOVE-IN!
15 ans plus tard, aucune proposition n'est venue alors que la balle était dans le camps fédéraliste. Pas l'ombre du début, du commencement, de la queue de quelque chose n'est venue!NIET!
Marois n'a rien à attendre du Canada et si cela continue, ce sont bientôt les québécois qui n'auront rien à attendre de Pauline Marois.
Ce n'est pas compliqué, deux options s'offrent au peuple québécois: le statut quo ou l'indépendance nationale. Il n'y a pas d'autre option. Duceppe le sait très bien; lui qui siège depuis toutes ces années à Ottawa.
Les nationaleux doivent cesser de berner les québécois!
Ce n'est plus ÉGALITÉ ou INDÉPENDANCE de Daniel Johnson. Nous ne sommes plus là. C'est le NATION BUILDING CANADIAN tel quel, point final ou c'est la liberté, l'INDÉPENDANCE NATIONALE.
2 novembre 2010
Voila exactement ce que l'on doit faire et le plan pour un Québec souverain de Mme Marois suit cette logique. Une grande majorité de québécois croit que le fédéralisme est réformable. Et les québécois ne veulent pas 'croire', ils veulent 'voir'. Donc ce n'est pas suffisant de convaincre. Ils faut démontrer par l'exemple. Et l'exemple, c'est la gouvernance souverainiste.
2 novembre 2010
Mme. Morot-Sir,
J’apprécie toujours la clarté et la pertinence de vos textes. Il était, à mon avis, très au point de rapporter celui de Ségolène Royal qui, même si son combat n’est pas absolument identique au nôtre, apporte tout de même une vision qui peut s’apparenter à ce que nous vivons. La France et le Québec sont gouvernés pas la même crasse, les deux poulains de Paul Desmarais qui travaillent d’ailleurs de la même façon : faire disparaître la classe moyenne et les acquis sociaux.
Dans un texte précédent, je disais que quel que soit le soin que nous mettons à nous expliquer clairement, il se trouvera toujours quelqu’un qui va comprendre de travers ou pondre des interprétations aux antipodes de l’essence même du texte en question. J’ai souvent apprécié les mots de Mme. Ferretti mais je pense que cette fois-ci, elle a buté dans les fleurs du tapis, c’est indigne d’elle.
Je suis heureux de voir que les femmes (la moitié de la population du globe) arrivent à l’avant-scène de la politique de plusieurs pays. Peut-être apporteront-elles un peu d’air frais dans les politiques sclérosées des magouilles des hommes en espérant que notre femme politicienne à nous, Mme. Marois, délaisse un peu la procédurite et les technicalités folichonnes pour enfourcher notre cheval de batailles. Il est à espérer qu’elle puise son inspiration de Dilma Rousseff, nouvelle tête dirigeant du Brésil. Les Paul Desmarais du Brésil (malheureusement, il y en a partout de ces prédateurs) ont tout fait pour empêcher son élection mais le peuple a vu clair et n’a pas abdiqué face aux peurs que les financiers ont agitées devant lui. La peur est l’arme favorite des sales capitalistes de bas étage. Pour les plus vieux, souvenez-vous de la « piasse à Lévesque à 65¢ » dès l’élection de René Lévesque. On a voulu faire peur au monde et on a réussi, quelle misère! Nous sommes restés des soumis au fédéral et maintenant la « piasse » est beaucoup plus basse que ça comparé à sa valeur de l’époque.
Nous nous éveillons ou nous mourrons dans notre sommeil.
Ivan Parent
2 novembre 2010
Monsieur Cotnoir,
Premièrement, je tiens à préciser que je n'ai pas conseillé personnellement ces deux premiers ministres. J'ai servi deux ministres sous leur gouvernement à titre d'attaché politique.
Si j'avais eu l'opportunité d'oeuvrer auprès d'eux, je ne leur aurais sûrement pas recommandé de laisser toute la place aux fédéralistes après 1995, pour s'occuper de nos vraies affaires, soit le déficit. Pendant que le fédéral se mettait en mode post-référendaire avec son plan B, nous avons réagi en nous consacrant corps et âme aux affaires de l'État, en abandonnant pratiquement notre projet. Ce n'est pas pour rien que tant de souverainistes déçus ont déserté le navire, tant à gauche (Québec Solidaire) qu'à droite (les Lucides et l'ADQ). La nature ayant horreur du vide, des milliers de personnes se sont mis dans la tête de sortir de l'impasse en nous occupant d'autres dossiers, importants certes, mais qui ont nécessité le sacrifice de cette nécessaire indépendance. De projet qu'elle était en 1995, l'indépendance est retournée au statut de rêve lointain qu'elle était avant 1990. C'est un recul dont nous, souverainistes et péquistes, sommes responsables en grande partie.
Si vous avez bien lu la proposition principale, l'exécutif national suggère que l'on demande des pouvoirs additionnels à Ottawa. Mais ces demandes ne seront pas prises au sérieux, à moins d'être accompagnés par de vrais gestes de gouvernement souverainiste. En 1954, Duplessis a forcé la main du fédéral en décrétant unilatéralement un impôt québécois et après coup, le fédéral a été forcé d'ajuster son taux d'imposition pour se plier au geste de Québec. En même temps, un gouvernement du PQ doit pratiquer une pédagogie souverainiste car on ne convaincra personne en cachant ce qu'on veut faire ultimement. Comment être crédible et sérieux autrement?
Donc, sur le fond, je suis totalement d'accord avec vous. Pour une fois, tâchons de marcher et de mâcher de la gomme en même temps et je suis confiant que Mme Marois y parviendra. Ce n'est sûrement pas le temps de larguer notre chef alors que MM. Charest et Legault n'attendent que ça.
Souverainement vôtre,
Yannick Proulx
2 novembre 2010
Vous avez bien raison de dire que les belles paroles du PQ ne valent pas mieux que celles du fédéral. Mais je doute que chercher à le prouver nous serve à grand chose.
C'est ce qui est si innacceptable pour beaucoup d'indépendantistes. Ce plan qui au lieu d'agir ne cherche qu'à démontrer que le fédéral n'agit pas.
C'est ça le statu quo du tournage en rond.
On ne donnera pas le goût aux Québécois de se lever et se battre en cherchant à démontrer que l'ennemi ne fait rien.
Au contraire, l'ennemi est en guerre contre la nation québécoise. Il est bien actif ! Très actif !
Simplement dénoncer ses attaques de l'ennemi ne suffit pas. Celà donne une image de faiblesse, d'impuissance. Le résultat est la capitulation.
Il faut attaquer le fédéral. Il a beaucoup de point faible ce fédéral. Il faut attaquer ses institutions, qui sont ses armes. Il faut les retourner contre lui. La plus importante étant la Cour Suprême.
Ce sont des victoires qui soulèveront la nation. Si petites soient-elles. Pour celà il faut des ACTIONS.
2 novembre 2010
Merci beaucoup, Mme Morot-Sir
Le courage puisé dans la croyance en une possibilité d'un monde meilleur peut souvent porter de lui-même les mots sachant porter l'efficacité qu'il faut pour un évènement souhaité à condition.. d'y profondément croire, au même titre qu'une vérité personnelle apparue à l'aube et suivie de la paix d'un soir venue signifier que l'on a eu raison d'y croire
Un jour, jeune étudiante en médecine, j'eus marre de quelque chose de ma vie, quittant alors pour quelques mois à la rencontre du peuple haïtien dans ces petites mornes au plus loin reculées de toute ville
Une chance inouie me fût donnée.. celle de discuter avec un Chaman, me parlant des mots et de leur efficacité à condition d'y croire.. J'assistai alors à un évènement ayant rassemblé tout le village autour des mots de ce chaman, trop long à rapporter ici, mais inoubliable
La croyance, le courage et l'efficacité des mots ancrés dans une croyance ont un caractère de loyauté qui se reconnaît et qui peut rassembler, à force de labeur parfois, mais surtout de non abandon de la dite croyance et de son affirmation dans une clarté plutôt qu'empêtrée dans de trop nombreuses stratégies devenant souvent obscures et assombrissant
Notre marche ici vers l'Indépendance , beaucoup trop de stratégies, de méandres, de dits changeant et de non-dits
Suzanne Caron
2 novembre 2010
J'aime beaucoup cette expression "référendum de ratification" par opposition à "référendum d'autorisation". ça dit tout et tout est là selon moi.
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