J’arrive du “Canada anglais”
18 décembre 2010
À ne pas confondre: au début du XXième siècle, l'anglais omniprésent à Montréal était la suite logique de l'occupation par le conquérant. Après McGill et l'empire de la fourrure, Molson puis le chemin de fer et les usines Angus, toutes les industries étaient anglaises, et les francophones gardés sans instruction étaient tous des bras. Comme en Mauricie, comme au Saguenay-Lac et comme dans les mines, et sur tout le territoire.
Après 1960, quand nous avons repris les rennes de notre éducation, nous avons produit des industriels d'expression française qui nous promettaient la libération, par l'emploi en français... et nous y avons cru, à travers plusieurs industries.
Mais sommes-nous en train de voiler le backlash que l'actuelle offensive canadian nous livre? Les grandes universités donnent des cours unilingues anglais, les hôpitaux deviennent anglais, les médias écrits et électro nous servent de plus en plus avec du personnel full bilingual à qui vient d'abord l'expression anglaise à l'esprit, le commerce, on le sait, ça devient gênant de se battre à chaque fois pour dire: en français, s.v.p. le gouvernement du Québec transige en anglais avec les (trop nombreux)nouveaux arrivants, et le reste...
Le français, grande langue gardienne de notre nation... alors qu'en France même on transige en haut lieu en anglais. Notre culture française, aux festivals de Québec et de Montréal, elle n'est pas battue en brèche par le mandarin... allo!!!!!!!!!