L’institut de recherche sur l’indépendance
17 février 2016
Pour être représentatif du Canada, le chef du ouicanada devrait être un anglophone unilingue.
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17 février 2016
Pour être représentatif du Canada, le chef du ouicanada devrait être un anglophone unilingue.
17 février 2016
Monsieur Dion, merci pour cette intervention très pertinente et bienvenue pour sonner le rappel de la nécessité de la convergence des forces indépendantistes d'ici l'élection du 1er octobre 2018. Il me semble qu'au-delà des personnalités des chefs des partis se disant "indépendantistes", il devrait y avoir moyen d'arriver à un programme commun qui permette à ces partis de conclure des ententes tactiques pour empêcher l'élection de député(e)s fédéralistes, à défaut d'avoir une composante de proportionnelle à la prochaine élection.
Cependant, quand vous associez aussi bien ON à QS pour parler de "carriéristes", je ne pense pas que les résultats électoraux, la représentation des partis à l'Assemblée nationale et même les sondages depuis la création d'ON permettent de qualifier ce parti, son chef, ses têtes d'affiche et ses candidat(e)s comme des "carriéristes". Au contraire, je dirais que c'est plutôt leur persévérance à marteler le même message de la nécessité de l'indépendance du Québec, peu importe la popularité de la cause dans les sondages, qui explique qu'ON reste marginale, même chez les électeurs indépendantistes!
Ne reconnaissez-vous pas que ce seraient plutôt les chefs, les député(e)s et candidat(e)s du Parti québécois qui, entre le départ de Jacques Parizeau et l'élection de Pierre Karl Péladeau comme chef du parti, ont contribué à induire les Québécois(e)s en erreur en leur faisant croire que le PQ était un parti vraiment "indépendantiste"?
Selon le Larousse, le carriériste est défini comme une personne qui mène une carrière seulement par ambition personnelle, souvent sans s'embarrasser de scrupules.
Traduite en termes politiques, la définition de "carriériste" signifierait davantage les personnes faisant de la politique pour aspirer à des fonctions de pouvoir, de prestige ou d'influence, comme un poste de ministre, au mépris de ses valeurs ou convictions personnelles.
Dans le cas d'Option nationale, son seul député a plutôt préféré claquer la porte du parti (PQ) qui aurait pu lui confier un poste de ministre plutôt que renoncer à ses convictions de la nécessité de faire la pédagogie de l'indépendance.
Tout comme Jean-Claude St-André, qui s'est fait priver par la même chef de parti, Pauline Marois, du droit de représenter le PQ, lors de l'élection de 2008, parce qu'il s'était objecté à sa décision d'évacuer l'indépendance du programme électoral du parti. Cette fidélité à ses convictions lui avait d'ailleurs déjà coûté la considération de ses chefs (Lucien Bouchard, Bernard Landry, André Boisclair et Pauline Marois) pour un éventuel poste de ministre.
À ce que je sache, ON est bien loin des contorsions ou compromissions en faveur des libéraux que se sont livrées les Françoise David, Amir Khadir et Manon Massé depuis leur entrée à l'Assemblée nationale!
Je veux bien me montrer solidaire du nouveau chef du PQ qui a eu le courage, depuis son élection, de faire face aux attaques sauvages et malhonnêtes de ses ennemis politiques, mais je n'accepterai pas de laisser ON, le parti qui a repris le premier le bâton du pèlerin depuis 1995 pour remettre l'indépendance au centre de l'actualité politique, rabaissé au même niveau de renégat que Québec solidaire!
17 février 2016
C'est une proposition très intéressante que vous mettez sur la table, monsieur Wilkins. Elle aura, au moins, le mérite d'opposer l'espoir positif de changement (en impliquant, cette fois, la société civile pour proposer les bases du projet de société qu'un Québec souverain rendrait possible) au probable statu quo (par le refus, clair et net, du Canada anglais à accorder quelque concession que ce soit au Québec pour lui permettre de protéger son caractère français).
Cette proposition a également le mérite d'impliquer les fédéralistes, de leur imposer une obligation de résultat, sans quoi les Québécois(e)s se prononceraient directement et clairement sur le statu quo qu'Ottawa nous a imposé (Constitution de 1982 et sa Charte des droits et libertés de la personne).
Je crains, malheureusement, qu'il ne soit déjà trop tard pour gagner dans les règles de l'art comme vous le proposez. Le camp fédéraliste, contrairement aux chefs indépendantistes qui se sont écrasés, n'a pas perdu de temps pour se donner un avantage encore plus considérable à un éventuel prochain référendum. La Loi sur la clarté est le volet juridique de la stratégie d'Ottawa. Mais il y a également celle commune aux libéraux, à la fois provinciaux et fédéraux, qui consiste à accepter 55 000 immigrants par année, au Québec, et ce, depuis au moins 1994, profitant de la compétence fédérale d'accorder ou non la citoyenneté canadienne - avec le lavage de cerveau qu'on sait - pour instrumentaliser les Néo-Québécois du côté du Canada et du NON.
Et c'est également sans compter sur le sabotage systématique de l'État québécois, depuis 2003, par le PLQ, qui a discrédité les institutions et fleurons que nous nous sommes donnés pendant la Révolution tranquille, pour les démanteler ou les mettre au service et au profit de leurs amis du privé. C'est cet appauvrissement délibéré de notre État national pour nous rendre dépendants - en apparence - de l'argent du fédéral qui explique le recul de l'idée d'indépendance même aux yeux des Québécois "de souche", comme on le constate dans les régions conservatrices du Québec (Capitale-Nationale, Beauce, Chaudière-Appalaches, Saguenay-Lac-St-Jean, etc.).
Selon moi, s'il y a un gros travail de pédagogie à faire pour l'idée d'indépendance, il y en a un non moins considérable également à valoriser le regroupement des Québécois dans les organisations progressistes, comme les syndicats, afin de faire comprendre que le combat pour la libération individuelle va de pair avec la libération collective.
17 février 2016
En passant, monsieur Beauchesne, vous et tou(te)s les sceptiques êtes cordialement invité(e)s à la conférence que prononcera, demain, Sol Zanetti, à l'UQÀM, de 12h45 à 13h45, dans la salle R-M160 des Sciences de la gestion, au 315, rue Ste-Catherine Est, à Montréal. Vous pourrez y confronter le principal intéressé!
Au plaisir de vous y rencontrer!
17 février 2016
Monsieur Beauchesne, il faut vraiment très mal connaître Sol Zanetti et l'enseignant en lui pour oser faire un parallèle entre sa critique du nationalisme du Front national, en France, et celle du nationalisme québécois. Bien au contraire de ce que vous prétendez, si monsieur Zanetti avait été vivant en 1940, il aurait critiqué l'intolérance du Parti national social chrétien d'Adrien Arcand, qui s'inspirait des "chemises brunes" du Parti fasciste de Mussolini et du NSDAP d'Adolf Hitler, et aurait applaudi les gouvernements Taschereau et Mackenzie King pour l'avoir arrêté.
D'ailleurs, voici ce que dit Sol Zanetti, dans la conclusion du "Livre qui fait dire OUI", au sujet des anglophones et immigrants du Québec:
«C'est en faisant du Québec un pays que les rapports entre francophones et anglophones s'assainiront. De la même façon, fonder un pays avec nous donnera envie aux immigrants de se métisser à notre peuple.»
Et votre projection sur les paroles de John A. Macdonald est encore plus malhonnête, car Sol Zanetti connaît très bien la dynamique d'anglicisation de Montréal grâce au soutien du gouvernement d'Ottawa, de sa charte des droits et libertés de la personne et de ses tribunaux protégeant la minorité anglophone du Québec.
Comment pourrait-il, comme il le fait dans l'introduction du même livre, se dire en faveur de l'indépendance du Québec et de la liberté du peuple québécois face à la centralisation d'Ottawa? Lisez ces quelques extraits pour vous en convaincre:
«Non seulement le régime canadien réduit énormément le pouvoir que nous avons sur des secteurs clés de notre vie collective, mais sa structure même favorise une concentration croissante des pouvoirs à Ottawa.»
«Choisir l'indépendance, c'est vouloir se gouverner soi-même. S'y opposer, c'est accepter d'être gouverné par la majorité canadienne. Tel est l'enjeu. La liberté d'un peuple, comme celle d'un individu, a une valeur en soi.»
Comme vous et la plupart des indépendantistes, je condamne les attaques sournoises de Radio-Canada et de nos ennemis fédéralistes à l'endroit de Pierre Karl Péladeau. J'espère que ce texte n'est pas une tentative de votre part afin de discréditer le chef d'Option nationale par pure vengeance du traitement odieux réservé par nos ennemis communs au chef du Parti québécois!
17 février 2016
Vous n'avez qu'a demander a l'ex CEO de Bombardier qui était (est toujours?) dans le cabinet de Mr Obama, pour comprendre ce qui se passe.
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_ Il est bien clair que l'on essaie, par tous les moyens, de liquider au plus vite la population québécoise en tuant son économie, en faisant fermer les compagnies québécoises, et en détruisant et en discréditant systématiquement toutes ses institutions, afin de s'approprier terres, ressources, et minéraux, et EAU.
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_ En aussi, en laissant crever les vieux au plus vite dans des mouroirs avec un ou deux préposés pour quinze cas lourds, en faisant des jeunes étudiants des ânes juste bons a pitonner, et en corrompant syndicats et système de justice avec quelques bad seeds afin de les discréditer et de les détruire.
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_ Cette méthode a été utilisée dans la plupart des pays du monde. Elle est extrêmement efficace.
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_ ''Le pouvoir de l'argent, des banques anglaises et américaines pour s'approprier et contrôler TOUTES les ressources mondiales.'' comme a dit Allen Dulles, tête de la CIA en 1953, en parlant de la 2e guerre mondiale.
16 février 2016
Voilà une vaste matière, mais combien belle en possibilités de discussions, d'échange, de désaccords aussi, pourquoi pas ? Si je peux ajouter ma contribution, j'aimerais que le parti Québécois se rende aussi vulnérable sur la réforme du système électoral (mon dada), pour qu'un Québec indépendant passe à un régime Présidentiel moderne (Exécutif) rattaché à un vote proportionnel pour choisir ses Représentants (Législatif) et et des cours de Justice dont les officiers seraient nommés par l'ensemble des élus pour protéger leur indépendance.
16 février 2016
Je défie quiconque de comprendre votre charabia.
16 février 2016
Radio-Canada et l’Empire Desmarais convergent dans le caniveau.
Peut-être,mais ils ont la couenne dure.
Le Conseil de presse réexaminera la plainte contre Alain Gravel et Enquête
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/02/16/002-conseil-presse-appel-gravel-enquete-src-plainte-examiner-reportage-blame-source-conflit-interet.shtml
16 février 2016
Moi, ce qui m'inquiète, c'est l'étape suivante: L'exploitation.
Parce que si Pétrolia, Corridor, et Saint-Aubin ont accepté d'investir plusieurs dizaines de millions dans l'exploration, c'est qu'il y a déjà une assurance implicite qu'ils pourront procéder à l'exploitation, si un gisement intéressant serait découvert.
Le BAPE pourra bien faire ses études, mais Couillard les a déjà discrédité. En effet, si le BAPE dit non, on argumentera qu'il s'agit d'une décision politique imposée par Couillard ("Ils feront bien ce qu'on leur dira"). On passe "GO", et on encaisse $xxx millions.
Si le BAPE dit oui, alors, ils sont encore gagnants. Quand le gouvernement et le privé jouent à pile ou face, c'est toujours pile je gagne, et face tu perds.
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