La substitution d'une population entière par une autre
24 mars 2011
Wow! J'entends déjà les cloches de l'inquisition. Qui pendra-t-on aujourd'hui sous prétexte que son hérésie menace "notre" intégrité? Ma grand-mère achetait des petits chinois pour 25 cents. Mon oncle parrainait des missions à l'étrangers sans trop savoir qui en profitait vraiment. Mon village, Ste-Élizabeth, s'est jumelé à un village du Mali dont la culture, la langue et la couleur diffèrent. Mais nous sommes tous pareils face au blé qui pousse. On espère. C'est seulement une fois le blé récolté que l'on diffère. Certains veulent le partager, d'autres non. Même ceux qui partagent ne s'entendent pas. Doit-on inviter ceux qui ont faim à notre table? Ou doit-on leur envoyer pour qu'ils restent chez eux? Mes ancêtres Abénakis me disent qu'à l'action de grâce tous sont bienvenus. Et que si l'hivers est plus difficile cette année, nous le partagerons aussi. J'espère que même si leur langue est morte, leurs coeurs et leurs hospitalité leur survivent.