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Reconnaitriez-vous que le vote NPD Québec avec sa majorité d'élus anglophones et sa succursale QS se met au service de l'unité canadienne, tout en étant incapable de défendre le Québec, sa langue et sa culture,ses champs de compétence exclusifs en santé en éducation, le registre des armes à feu, le Bas-Churchill et les chantiers de la Davie?

Beaucoup pensent que les ressources fiscales provenant de vos impôts seront considérablement plus détournées pour consolider la base économique des provinces de l'Ouest mais surtout celle de l'Ontario. Ce sont les électeurs de cette province qui ont élu le PCC. Il ne faut pas l'oublier ! Dans ce pays, quand l'Ontario parle le Québec doit s'incliner jusqu'au sol.

Si cela devait se concrétiser, nous pensons que deux mandats conservateurs suffiront pour détruire le tissu industriel du Québec. Dès cette première année fiscale, nous recevrons 2,5 milliards de compensation pour l'harmonisation de la TPS mais en contre-partie, nous prévoyons que les autres provinces se verront recevoir une augmentation du soutient au développement de l'industrie automobile, l'industrie aérospatiale, des technologies de l'information, l'industrie de la finance et l'industrie des ressources naturelles (surtout pétrolifère). Nous estimons que les industries de l'avenir telles que la biotechnologie et la nanotechnologie, à fort potentiel de croissance pourraient être consolidées en Ontario et en Colombie-britannique grâce à l'aide du fédéral. En bref, plus de transferts sociaux mais BEAUCOUP moins d'aide économique stratégique pour le Québec.

Si ces craintes se confirmaient, l'appauvrissement graduel de la structure économique québécoise engendrerait plus d'assistance sociale, plus de soutient à l'industrie de la pauvreté. C'est un danger réel de voir votre richesse croître en moyenne de seulement 20% seulement de celui des autres canadiens. Ce chiffre peut paraître abstrait mais, sur les neufs prochaines années, cela représenterait un appauvrissement RELATIF d'environ 15%. Je n'induis même pas l'inflation dans ce calcul.

Je ne fais qu'effleurer ici les conséquence néfaste de l'immobilisme politique. Le refus de s'assumer a un prix ! Il ne faut pas croire qu'au NPD nous réussiront à vous protéger de ce favoritisme. Le Québec reste minoritaire et nous ne formons que l'opposition officielle. Nous sommes devenus majoritaires au sein du parti mais notre pouvoir reste limité sur le plan national. Le NPD ne gouverne pas. Nous pouvons faire notre gros possible pour influencer nos concitoyens canadiens mais sans votre détermination à vous prendre en main notre action ne pourra être que circonstancielle. Nous avons donc besoin de votre collaboration. Veuillez en prendre note.

« Gilles Duceppe n’y a jamais failli.»

Mais le peuple québécois si. On dirait tout le Québec attablé au St-Hubert BBQ :

— Tiens donc, ça l'air bon ça, avec une nouvelle sauce orange...

Politique à la carte.

Ave

Un ami me disait un jour, « si tu veux voir tes rêves se réaliser, commence d'abord par te réveiller »...

André Meloche

Votre texte est celui d'une vraie patriote et c'est comme ça qu'il faut s'adresser à cette bande de traîtres dont la base électorale inamovible est anglo-allo.

Lawrence Tremblay.

Le Bloc Québécois (il serait peut-être temps qu'il change de nom) doit travailler à Québec et plancher sur la Constitution du Québec avec le Parti Québécois.

C'est ici que ça se passe et non à Ottawa dans le parlement d'un pays anglo-saxon qui, comme vous le savez, est une monarchie constitutionnelle.

Lawrence Tremblay.

Peut-être que venant de vous, nos élus souverainistes à Ottawa et à Québec vont enfin écouter le message qu'on essaie de leur faire comprendre depuis plusieurs années.

Daniel

Autre psychanalyse tentée avec acharnement sur les insulaires que nous sommes devenus après le départ des élites françaises après le rapt des Plaines...

Le docteur Camille Laurin travaillait toutes ses campagnes électorales comme des consultations en cabinet. Suffit de se rappeler qu’à 35 ans, il terminait de longues études en Europe, où il se colleta avec Freud, nom alors satanisé qu’il dut taire souvent dans ses contacts avec l’administration de l’Institut Albert-Prévost où il évolua professionnellement aussi bien qu’avec l’homme de New Carlisle, qui ne lui fit jamais totalement confiance même s’il employait facilement lui-même l’expression  "maison de fous"